Élection présidentielle italienne de 2013
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L’élection présidentielle italienne de 2013 est un scrutin au suffrage indirect visant à élire le président de la République pour un mandat de sept ans. Elle se tient les 18, 19 et , au palais Montecitorio, à Rome, le plénum du collège électoral étant présidé par Laura Boldrini, présidente de la Chambre des députés.
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Élection présidentielle italienne de 2013 | ||||||||||||||
(1er et 2e tours) (3e et 4e tours) (5e et 6e tours) |
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Type d’élection | Présidentielle | |||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 1 007 | |||||||||||||
Résultats du 6e et dernier tour | ||||||||||||||
Giorgio Napolitano – Indépendant | ||||||||||||||
Voix | 738 | |||||||||||||
74,02 % |
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Stefano Rodotà – Indépendant | ||||||||||||||
Voix | 217 | |||||||||||||
21,76 % |
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Président de la République italienne | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Giorgio Napolitano Indépendant |
Giorgio Napolitano Indépendant | |||||||||||||
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À l'instar du précédent scrutin présidentiel, elle est convoquée quelques mois après des élections générales, dont découle une crise politique causée par l'absence d'une majorité parlementaire pouvant investir un gouvernement. À ce contexte d'instabilité s'ajoute un affrontement entre les partis qui cherchent à faire élire leur propre candidat, dont le Mouvement 5 étoiles, troisième force politique du pays, qui soutient pour ce scrutin la candidature du juriste Stefano Rodotà.
À cause de l'impasse constatée après cinq tours infructueux, marqués par l'échec des candidatures successives de Franco Marini et de Romano Prodi, le président sortant Giorgio Napolitano finit par consentir à solliciter un second mandat par « devoir de responsabilité envers la nation », en dépit de son âge avancé et de son intention initiale de quitter le Quirinal au terme de son septennat commencé en 2006. À l'issue du sixième tour de scrutin, il est largement réélu en recueillant 738 voix, ce qui constitue un cas inédit depuis l'instauration de la République italienne[1].
Le président de la République italienne, chef d'État d'un régime parlementaire, assume un rôle essentiellement honorifique[2], bien qu'il soit considéré, par la Constitution italienne, comme étant le garant des institutions et de l'unité nationale.