C'est l'une des cinq armées créées et mises sur le pied de guerre par le Grand Quartier général lors du déclenchement du plan XVII en réponse à l’attaque allemande d'.
1914: création de la 3earmée le , en application du Plan XVII.
4e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
4e section d'infirmiers militaires
4e section de commis et ouvriers militaires d'administration
5ecorps d'armée
Constitué à Orléans avec des Parisiens et des cultivateurs du Loiret et de Seine-et-Marne, il pouvait compter sur les 31e et 131erégiments d'infanterie, sur le 46e, le fameux régiment de La Tour-d'Auvergne que commandait le colonel Malleterre.
5e section de secrétaires d'état-major et du recrutement
5e section d'infirmiers militaires
5e section de commis et ouvriers militaires d'administration
6ecorps d'armée
Il était composé principalement de Parisiens et de Champenois.
À côté de régiments comme le 94e de Bar-le-Duc, où dominaient les «sangliers des Ardennes» et les Meusiens du Barrois, le 106erégiment d'infanterie, «le régiment d'acier» de Châlons-sur-Marne, mêlait des Bretons de l'active aux Parisiens et aux Champenois. Ce régiment que commandait, après le colonel Maistre, le colonel Collignon, était un des plus rudement entraînés de l'armée française. Son drapeau portait les noms de Biberach, Gênes, Wagram et Malojaroslawetz.
14 - : mouvement vers le nord-est, organisation de la ligne Pont-à-Mousson (2earmée), Chambley-Bussières, Étain, Jametz (4earmée), avec avant-garde sur l'Othain.
: la subdivision de la 3earmée est constituée à droite de la 3earmée et remplacée le par l'armée de Lorraine.
: mouvement offensif en direction générale d'Arlon.
- 1er septembre: à partir du , repli progressif sur la Meuse de Verdun (armée de Lorraine) à Sassey-sur-Meuse (4earmée).
27 - : défense des passages de la Meuse et des défilés nord de l'Argonne sur le front: Saint-Mihiel, Verdun, Dun-sur-Meuse, Grandpré. Le , le front est étendu à droite jusqu'à Pont-à-Mousson (2earmée) par suite de la dissolution de l'armée de Lorraine.
: extension de la zone d'action (retrait de la 1rearmée). Avance jusqu'à la ligne Quincy-Basse (6earmée), Barisis-aux-Bois, Servais, abords ouest de La Fère, Moy, abord ouest de Saint-Quentin (armée britannique).
: extension du front, à gauche jusqu'à l'Omignon à la suite d'une relève de troupe britannique.
1918
10 - : relève par des éléments britanniques entre Pontruet et Urvillers. Le , le reste du secteur passe aux ordres de la 6earmée. Retrait du front de la 3earmée.
À partir du , tenue prête à intervenir dans la région de la Somme (région britannique).
: à la suite de l'attaque allemande le , le général commandant la 3earmée prend le commandement des forces alliées entre Barisis-aux-Bois à droite (liaison avec la 6earmée) et la route reliant Tugny-et-Pont, Dury et Ollezy à gauche (limite de l'armée britannique). Engagée dans la première bataille de Noyon (2ebataille de Picardie), jusqu'au repli en combattant entre l'Oise (6earmée) et le route Nesle, Roye, Montdidier vers le sud de Noyon, de Lassigny et de Montdidier.
: introduction de la 1rearmée sur le front à gauche de la 3earmée, limite route de Nesle, Roye, Montdidier.
avril: stabilisation du front sur la ligne Ayencourt (1rearmée), sud de Rollot, sud de Lassigny, Mont Renaud (6earmée).
- : par la suite de l'offensive allemande du sur la 6earmée (bataille de l'Aisne), repli de la droite de la 3earmée; à partir du , violents combats en particulier au mont de Choisy.
juin: le , introduction de la 10earmée à la droite de la 3earmée, limite Moulin-sous-Touvent.
À partir du , stabilisation de la droite de l'armée sur le front Pontoise-lès-Noyon, Moulin-sous-Touvent.
La IIIe armée fut mobilisée pour occuper la Ligne Maginot au sud du Luxembourg et de la Sarre. Commandée par le général Condé, elle vit son front s'étendre avec le transfert de la IVe armée dans l'Aisne, puis subit l'opération «Tiger» en juin. Encerclée en Lorraine par Guderian qui déferle vers la Suisse, elle fut contrainte à la reddition même si des ouvrages fortifiés résistèrent jusqu'en juillet.