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assemblées de personnes durant la Commune de Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre
De nombreux clubs sont créés durant la Commune de Paris, qui éclate le . La population, mue par un vent de liberté et d'émancipation, peut s'y retrouver pour y discuter de la situation, proposer des solutions, voire faire pression sur les élus ou aider l'administration communale[1].
Pendant cette première révolution sociale, il en existe beaucoup, réunis dans les lieux les plus divers. Ils permettent à des orateurs (et oratrices) réguliers ou occasionnels de faire entendre les aspirations de la population, en particulier la mise sur pied d'un nouvel ordre social favorable aux classes populaires.
Si ces clubs sont nombreux dans les quartiers centraux (Ier, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe arrondissements), les quartiers chics de l'ouest parisien n'en comptent aucun (VIIe, VIIIe et XVIe).
Les clubs se fédérèrent le afin d'avoir des contacts plus efficaces avec le Conseil de la Commune.
En 1868, les réunions publiques peuvent se tenir mais les sujets politiques et religieux doivent être évités et la police doit être présente[2]. La proclamation de la Troisième République met fin à ces limitations[2].
Louise Michel[3][réf. incomplète], participant activement aux émeutes, notamment place de l’Hôtel de Ville et faisant partie de la frange la plus révolutionnaire et radicale du mouvement, anime également ce club dans l’église Saint-Bernard de la Chapelle.
Les principaux thèmes se basent sur les questions d’éducation en préconisant les écoles professionnelles, les orphelinats laïcs ainsi qu’un enseignement vivant et populaire[4].
Le club des prolétaires, successeur du Club Saint-Ambroise, se réunit dans l'Église Saint-Ambroise de Paris sur le boulevard du Prince Eugène, ancien nom du boulevard Voltaire. Il est connu car ses écrits sont jugés par le conseil de guerre[5].
Certains clubs existent avant la proclamation de la Commune de Paris
La création des clubs par l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés assure, en plus de la défense de Paris, la propagation des idées révolutionnaires et le recrutement des femmes[9]. Nathalie Lemel coordonne et intervient parfois dans ses réunions tenues dans les quartiers ouvriers de Paris[9]. Les réunions se tiennent dans les églises[9],[10] et les femmes y sont particulièrement actives[10]. On distingue :
Sophie Poirier créa et présida[16] ce club[18] et Béatrix Excoffon en fut la vice-présidente[17]. Pour ce club politique destiné aux femmes uniquement, un appartement rue des Acacias dans le XVIIe arrondissement de Paris fut réquisitionné à sa demande[19],[17],[20]. La prostitution, l’organisation du travail, ou l’éducation des jeunes filles sont autant de sujets débattus par ce club[18]. La mort de l'Archevêque de Paris, Georges Darboy, et le renversement de la colonne Vendôme y furent votés[21].
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