Crise des réfugiés d'Indochine
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La crise des réfugiés d'Indochine est la migration massive de personnes quittant l'ancienne colonie d'Indochine française qui comprenait les pays du Viêt Nam, du Cambodge et du Laos, après l'instauration de gouvernements communistes en 1975. Pendant les 25 années suivantes et sur une population totale de 56 millions d'habitants, plus de 3 millions de personnes entreprennent un trajet dangereux pour devenir réfugiées dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est, à Hong Kong ou en Chine. D'après le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 250 000 Vietnamiens ont péri en mer entre le début des déplacements et juillet 1986[1]. Plus de 2,5 millions d'anciens Indochinois se sont installés ailleurs, principalement en Amérique du Nord, en Australie et en Europe. Plus de 525 000 ont été rapatriés, volontairement ou non, principalement depuis le Cambodge[2].
Cet article est une ébauche concernant l’histoire, le Viêt Nam, le Cambodge, le Laos et les droits de l'homme.
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Les réfugiés de l'Indochine se composent de plusieurs peuples différents : des Vietnamiens, des Hoa (sino-vietnamiens), des Cambodgiens qui ont fui la famine et les Khmers rouges, des Laotiens, des Américains Iu Mien (en), des Hmong, des personnes des montagnes du Laos et des Montagnards du Viêt Nam (en). Ces gens ont fui dans les pays voisins pour y trouver un asile temporaire avant de réclamer un asile permanent dans un pays tiers. Les mouvements de réfugiés et la crise humanitaire sont particulièrement intenses en 1979 et 1980.
Les effets de la crise des réfugiés d'Indochine persistent jusqu'au XXIe siècle. Les derniers boat people sont rapatriés de Malaisie en 2005 et la Thaïlande a déporté 4 000 réfugiés Hmong en 2009[3].