Loading AI tools
journaliste, critique musical, romancier et traducteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henry Gauthier-Villars, dit Willy, né à Villiers-sur-Orge le [1] et mort à Paris (15e arrondissement) le [2], est un journaliste, critique musical et romancier français.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 71 ans) Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Henri Jean Albert Gauthier-Villars |
Surnom |
Henry Maugis Robert Parville L’Ouvreuse L’Ouvreuse du Cirque d’été L’Ex-ouvreuse du Cirque d’été Jim Smiley Henry Willy Boris Zichine |
Pseudonyme |
Willy |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Fratrie |
Madeleine Gauthier-Villars (d) |
Conjoints |
Colette (de à ) Meg Villars (à partir de ) |
Genre artistique |
---|
Il a également utilisé divers autres pseudonymes, comme Henry Maugis, Robert Parville ou Henry Willy.
Willy est le fils aîné de Jean-Albert Gauthier-Villars, qui dirige la maison d'édition Gauthier-Villars, mais il ne participe pas à l'entreprise[réf. nécessaire] : c'est son frère, Albert-Paul, qui prendra la succession.
Willy est, entre autres, l'amant de la femme d'Émile Cohl, Marie-Louise Servat, avec laquelle il a un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars (né en 1889). C'est d'ailleurs en mettant cet enfant en nourrice à Châtillon-sur-Loing qu'il commence à fréquenter Colette. En 1893 à Châtillon-sur-Loing, il l'épouse. Elle a vingt ans, lui trente-quatre. Le couple s’installe à Paris, quai des Grands-Augustins, dans la garçonnière d'Henry, au-dessus de la maison d'édition familiale, et mène une vie mondaine.
Il est en effet un des hommes les plus en vue de la vie parisienne : boulevardier, écrivain polisson, critique musical, un homme qui signe une centaine d'ouvrages (dont les six premiers romans de Colette) mais qui fait travailler de nombreux « nègres » : Jean de Tinan, Curnonsky, Paul-Jean Toulet, Lugné-Poe, Tristan Bernard, Francis Carco, Émile Vuillermoz, etc[3]. Jules Renard écrira d'ailleurs dans son journal, à la date du 21 janvier 1905, "Willy ont beaucoup de talent". Erik Satie s'est un jour opposé en duel à Willy.
En 1901, Colette et son mari déménagent 93, rue de Courcelles (Paris), dans un atelier d'artiste au 6e étage, « torride en été, glacial en hiver »[4]. Ils quittent cet appartement dès 1902 pour s'installer au 177 bis.
Willy vend les droits des Claudine à ses éditeurs, sans même en avertir celle qui les a écrits. Elle ne le lui pardonnera jamais. Elle dira de ce personnage étonnant : « Je le trouve d'une taille, et d'une essence, à inspirer et à supporter la curiosité. Ce qu'il faudrait écrire, c'est le roman de cet homme-là. »
Le , le couple se sépare. Ils divorcent en 1910.
En 1911 Willy épouse l'actrice et écrivaine Marguerite Maniez.
« Les derniers jours de Willy sont difficiles. La souscription lancée en 1929 par les amis de Willy, recueille quatre mille francs. Colette, sollicitée, refuse d’y participer. Mais Willy a eu un bel hommage posthume : trois mille personnes suivent son convoi mortuaire. »[5]
Il meurt en 1931, à soixante-et-onze ans. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse (10e division).
Les romans de Colette ne sont pas inclus dans cette liste.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.