Histoire de la route en France au Moyen Âge
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L'histoire de la route en France au Moyen Âge rend compte de l'évolution du réseau routier français, des modes d’échanges et de déplacement, de l’administration, du financement et de la construction des routes entre l’an 1000 et l’an 1500. Elle fait suite à l'histoire de la route en Gaule au Haut Moyen Âge.
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Après un lent abandon aux Xe et XIe siècles, succédant à deux phases de maintien sans grande innovation, le réseau se structure avec des « voies médiévales », parallèles quelquefois à la voirie ordinaire, héritées de l’organisation romaine. Plusieurs facteurs ont contribué à cette évolution : l’apparition de nouveaux échanges commerciaux et religieux. Les cheminements vers les foires, comme les foires de Champagne, mais aussi les pèlerinages comme celui de Saint-Jacques de Compostelle sont des facteurs de développement, générant de nouveaux centres de populations autour des villages-étapes et de nouveaux métiers liés à la route.
La corvée instaurée sous Charlemagne ayant disparu, les ponts et autres ouvrages routiers sont financés soit par le don, soit par le péage instauré par les seigneurs locaux. Des congrégations religieuses comme les frères pontifes et les œuvres du pont construisent des ponts. Mais il n’existe pas d’organisation centralisée de la construction de l’entretien des routes. Ainsi souvent l’entretien fait défaut et les ouvrages périclitent. Il faudra attendre encore un siècle pour voir émerger cette organisation centralisée.