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économiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Benoît Zimmermann est économiste et photographe français né le 22 octobre 1950 en Lorraine.
Naissance | |
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Nationalité | Française |
Résidence | Marseille |
Institutions | CNRS |
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Diplôme |
Habilitation à diriger des recherches - Université d'Aix-Marseille II (Novembre 1993), Doctorat en économie Appliquée - Université de Paris IX Dauphine (Mai 1977), Ingénieur diplômé de l'École Polytechnique (Promotion 1970), Baccalauréat série C le 23/06/68 à Nancy |
Après une enfance et une adolescence en Lorraine, des études scientifiques et un passage par le cinéma militant (cinéma politique), il a mené et continue de développer un parcours d'exploration photographique, parallèlement à sa carrière de chercheur.
Véritable économiste, Jean-Benoît Zimmermann a été directeur de recherche CNRS au laboratoire GREQAM (Groupement de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille, UMR 7316) de l'université Aix-Marseille, de l'EHESS et du CNRS. Il a été directeur de ce laboratoire de 2007 à 2012.
Entre 2012 et 2016, il a été le président de la section 37 (économie-gestion) du Comité National de la Recherche Scientifique du CNRS.
En économie géographique, il s'est intéressé au développement des agglomérations, et notamment de l'agglomération marseillaise. À ce titre, il a notamment été membre du Collectif Andromède (comité pluridisciplinaire qui conseille la Région PACA en matière de politique scientifique et notamment pour ce qui concerne son soutien à la recherche), Conseil scientifique du Schéma Régional de l'Aménagement et du Développement Durable du Territoire (SRADDT) de la Région PACA, et du Conseil Scientifique de l'Observatoire Régional de l’Économie Sociale et Solidaire.
Il s'intéresse aux "communs intellectuels", avec trois domaines concrets privilégiés: le logiciel libre[1], les médicaments antipaludéens[2], et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme Jamendo[3].
Docteur en économie appliquée de l'Université Paris IX (Dauphine), il a été successivement Chargé de recherche (depuis ) puis Directeur de Recherche CNRS (depuis ) au laboratoire GREQAM, au centre de la Vieille Charité, à Marseille.
De mars 1975 à août 1977, Jean-Benoît Zimmermann est chercheur contractuel à la Section Cancer de l’INSERM puis chercheur contractuel à l’INRIA (projet Cyclade) de novembre 1977 à juillet 1978. De 1978 à 1981 chercheur contractuel puis chargé de recherche CNRS de 1982 à 1988 au LAREA-CEREM à l’Université de Paris X Nanterre.Chercheur CNRS (chargé de recherche puis directeur de recherche à partir de 1999) au laboratoire GREQAM [archive] (Groupement de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille, UMR 7316) de l'université Aix-Marseille, de l'EHESS et du CNRS, à partir de 1988.Il est directeur du GREQAM de 2007 à 2012. Il est Président de la section 37 (économie-gestion) du Comité National de la Recherche Scientifique de 2012 à 2016.
2. Travaux de recherche
Les travaux de Jean-Benoît Zimmermann se sont d’abord situés dans le champ de l’économie industrielle et de l’innovation, avec une attention particulière sur l’industrie informatique et des technologies de l’information. Avec Michel Delapierre, il a analysé les stratégies des firmes[4],[5] et des politiques des États[6],[7], dans un contexte de globalisation des industries et de la technologie. Avec Louis-André Gérard-Varet il a développé une recherche à caractère plus théorique sur le concept de produit informatique. Avec le groupe GEST il a participé à l’analyse des grappes technologiques[8] et il a développé un modèle théorique de ce concept[9],[10].
De sa rencontre avec Bernard Morel à Marseille ont résulté de nouveaux questionnements au carrefour de l’économie industrielle et de l’économie régionale-spatiale. Dès 1993, il a participé activement à la naissance et aux travaux du groupe « Dynamiques de Proximités » consacrés à l’analyse du rôle des proximités, de nature spatiale et non spatiale, dans les dynamiques de coordination. Investi sur la thématique des relations entre industrie et territoires, il a introduit et popularisé les concepts de nomadisme et d'ancrage territorial[11]. Il a étudié les clusters et les systèmes industriels locaux avec Frédéric Rychen[12] et avec André Torre [13].
Jean-Benoît Zimmermann a également développé d’importants travaux dans le domaine des économies d’interactions avec Alan Kirman[14] et des réseaux sociaux. Avec Alexandre Steyer il a développé des modèles de diffusion de l’innovation basés sur des réseaux de neurones[15], tandis qu’avec Robin Cowan et Nicolas Jonard, il a contribué à modéliser les réseaux d’innovation[16],[17].
Enfin, dans la thématique des communs il a été un des tout premiers économistes français à étudier le logiciel libre dans une collaboration suivie avec Nicolas Jullien[1],[18]. Dans le cadre du projet pluridisciplinaire PROPICE dirigé par Benjamin Coriat, il a travaillé sur les Creative Commons et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme Jamendo[3],[19], et sur les médicaments antipaludéens avec Fabienne Orsi[2],[20]. Enfin il a développé une analyse économique des associations volontaires avec Ekhatarina Melnik[21] et étudié les communs sociaux avec Jacques Garnier[22].
Jean-Benoît Zimmermann est passé du cinéma militant à un parcours d'exploration photographique.
Ainsi la série Des Gens témoigne de l'universalité de l'humanité.
Avec La Chine au tournant du siècle, il confronte des images prises à quatre époques, entre 1982 (lorsque le pays n'était pas encore marqué par l’influence internationale et l’économie de marché) et 2018; avec sa double casquette de photographe et d'économiste, il nous fait partager la mutation profonde qui a bouleversé l'économie du pays mais aussi sa structure sociale et la vie quotidienne de ses habitants.
Et lorsqu'il prend le parti, dans sa série VÉLO, de ne photographier que les vélos, sans les humains qui les utilisent.
JB Zimmermann est l'un des cofondateurs de Photo#graphie, une association loi 1901 qui a pour objet de permettre à des photographes, associés ou pas à des auteurs de textes, de pouvoir montrer et diffuser leurs œuvres.
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