Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références».
En Europe, les jeux de cartes ont commencé à être utilisés dans la seconde moitié du XIVesiècle, en provenance des civilisations orientales[1]. Ils nous seraient parvenus via les Mamelouks, ancienne milice égyptienne[2]. Selon plusieurs documents cités dans le livre réalisé par le musée de Cluny et l'encyclopédie Universalis, ce type de jeux a d'ailleurs été décrié dès son arrivée par l'Église, qui était contre les jeux de hasard[3].
La carte à jouer est la base du jeu de cartes. Suivant les régions et les époques, les cartes, figures et couleurs peuvent différer: par exemple, un jeu de cartes français possède des figures nommées avec les symboles de couleur: cœur, carreau, pique, trèfle.
Il existe un vocabulaire commun aux jeux de cartes.
Avant le jeu
Battre ou brasser: action de mélanger les cartes
Distribuer ou donner: attribuer les cartes aux joueurs, une à une ou par paquets, dans le sens défini par les règles du jeu pratiqué. Le joueur qui distribue les cartes est appelé le donneur.
La donne: période de jeu (ou l'ensemble des actions ayant cours pendant cette période) qui commence par la distribution des cartes.
Couper (à la distribution des cartes): prendre une partie des cartes depuis le dessus du paquet pour les passer sous le paquet. Ceci permet aux autres joueurs de vérifier que le batteur/distributeur n'a pas triché lors du mélange des cartes.
Couleur ou enseigne: l’une des catégories dans laquelle les cartes d'un paquet sont divisées. Il ne s’agit donc pas de la couleur au sens littéral (noir ou rouge dans les jeux traditionnels).
Une main ou un jeu: désigne les cartes détenues par un des joueurs.
La pioche, le talon ou la pige (Québec): désigne le tas de cartes non distribuées, souvent retourné «Face cachée», et dans lequel le joueur peut ou doit «piocher» une carte selon les règles.
Le ponte est, dans les jeux de hasard intéressés (baccara, pharaon, roulette, etc.), la personne qui joue contre le banquier.
Le banquier est celui qui paye les gagnants et encaisse l'enjeu des perdants dans les jeux d'argent.
Pendant le jeu
Couper (pendant le jeu); désigne, dans certains jeux, l'action de jouer une carte atout pendant un pli où l'atout n'est pas la couleur demandée.
La défausse: désigne un emplacement où les joueurs disposent, généralement face visible, les cartes dont ils se débarrassent au cours du jeu.
Atout: désigne la couleur ou série de cartes qui, dans certains jeux, reçoit un statut privilégié par rapport aux autres couleurs.
Un pli ou une levée: désigne l'ensemble des cartes jouées pendant un tour de jeu et généralement ensuite ramassées par le joueur ayant gagné ce tour. Désigne aussi le tour de jeu proprement dit.
Il existe plusieurs types de jeux de cartes et on peut y jouer de manières différentes.
Les jeux de cartes traditionnelles occidentaux sont généralement composés de 32 à 52 cartes assorties éventuellement d'un ou plusieurs jokers, ou de 78 cartes pour les cartes de tarot.
Les jeux de société qui se pratiquent avec un ou plusieurs paquets de cartes traditionnelles.