Lise à l'ombrelle

Artiste	Auguste Renoir
Date	1867
Type	portrait
Technique	huile sur toile
Lieu de création	Chailly-en-Bière
Dimensions (H × L)	184 × 115,5 cm
Mouvements	Impressionnisme, réalisme, peinture sur le motif
Propriétaire	Musée Folkwang
No d’inventaire	G 144
Localisation	musée Folkwang, Essen (Allemagne)

Lise à l'ombrelle est un tableau d'Auguste Renoir daté de 1867.

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Le tableau est un portrait en pied de Lise Tréhot (1848-1922), maîtresse et modèle du peintre. Elle se tient debout, sous les feuillages d'une clairière de la forêt de Fontainebleau près de Chailly-en-Bière, vêtue d'une robe de mousseline blanche — qui correspond à une tenue vestimentaire d'été en plein air : avec son col fermé et ses manches longues, la robe protège des rayons du soleil et signifie les bonnes mœurs^[1] —, d'un chapeau de paille et abritée sous une ombrelle d'ivoire, dentelle noire et doublure blanche^[1]. Dans le fond, Renoir a inscrit ses initiales sur le gros tronc d'arbre, symbole de sa liaison avec le modèle^[1].

La toile est peinte dans les tons de blanc, chers aux impressionnistes. Renoir abandonne ses couleurs sombres, et fait jouer sur la robe la lumière et les ombres. Lise a déjà les traits caractéristiques des visages féminins de Renoir.

Rapidement considéré comme un chef-d’œuvre de l'impressionnisme, le tableau est cependant stylistiquement proche du réalisme et du pleinairisme^[1].

Auguste Renoir a peint Lise à l'ombrelle en 1867, au début de sa carrière.

Le tableau a été exposé au Salon de 1868, après que Paysage avec deux figures et Diane chasseresse ont été refusés en 1866 et 1867. Il a été comparé par Émile Zola et Zacharie Astruc à l'Olympia d'Édouard Manet et La Femme en robe verte de Claude Monet.

Il fut acquis en 1873 par le critique Théodore Duret pour 1 200 F^[2], en même temps que La Bohémienne. Théodore Duret vendit Lise à l'ombrelle à Paul Durand-Ruel le 5 juin 1890^[2], qui le vendit à Paul Cassirer de Berlin le 10 mai 1901^[2], qui le vendit au musée Folkwang de Hagen le 23 mai 1901^[2]. Il fut finalement racheté en 1922 par le musée Folkwang d'Essen^[2], où il est toujours conservé.