Légion étrangère
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La Légion étrangère est une troupe d’assaut, une force combattante de l'Armée de terre française disposant d'un commandement particulier et comportant plusieurs subdivisions d'armes : infanterie, cavalerie, génie et troupes aéroportées. La Légion étrangère est indépendante du point de vue de son recrutement[1].
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Elle a été créée en 1831 par le roi Louis-Philippe Ier afin de l’employer en Algérie, pour permettre l'incorporation de soldats étrangers dans l'Armée française jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie en 1962[pas clair]. Elle fait partie du 19e corps d'armée, communément appelée sous le vocable d'armée d'Afrique. Elle hérite des traditions des anciennes Légions : Légion italique, Légion des Francs du Nord[2], Légions polonaises, Légion portugaise et Légion irlandaise. En 1805, des unités étrangères hétérogènes ont été créées : le régiment de la Tour d’Auvergne, le régiment d’Isembourg, le régiment de Prusse et le bataillon d’Irlande. Ils deviendront, en 1811, les quatre premiers régiments étrangers. Pendant les Cent-Jours, leur nombre sera doublé. En 1815, ces huit régiments étrangers de la Grande Armée formeront par ordonnance royale la Légion royale étrangère. Puis au gré de son démembrement, en 1818, la Légion royale devient la Légion de Hohenlohe avant de décliner en 1821 pour devenir le régiment de Hohenlohe du nom de son chef, le prince Louis Aloÿs de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein, un maréchal français de nationalité autrichienne. Ce régiment est dissous le mais le de la même année une nouvelle ordonnance royale fait ressusciter la Légion étrangère pour armer l’Armée d’Afrique déployée en Algérie[3].
L'engagement dans la Légion est réservé aux hommes dont l'âge est compris entre 17,5 et 39,5 ans[4] (dérogation possible) et a compté, depuis sa création jusqu'en 1963, plus de 600 000 soldats dont une majorité d'Allemands, suivis de trois fois et demie moins d'Italiens, puis de Belges, mais aussi de Français, d'Espagnols et de Suisses. De nombreuses autres nationalités sont représentées, comme les ressortissants des pays d'Europe de l'Est et des Balkans majoritaires dans les années 2000. Le prestige de ce corps d'élite suscite l'engagement. Cet attrait et, dans le passé, les soubresauts historiques (conflits mondiaux, crises économiques ou politiques) ont contribué à un recrutement plus spécifique : Espagnols à l'issue de la guerre d'Espagne, Allemands après 1945, Hongrois en 1956.
Les légionnaires, surnommés également les képis blancs, de la couleur de leur coiffe, blanchie sous le soleil, ont acquis leur notoriété lors des combats menés sur les champs de bataille du monde entier, notamment dans le cadre des conquêtes coloniales, des deux guerres mondiales, et des guerres d'Indochine et d'Algérie. La Légion est une unité combattante qui intervient partout dans le monde. Si sa principale mission est le combat, elle participe également à des missions de protection des populations, de maintien de la paix ou de coopérations au profit des gouvernements étrangers liés à la France par des accords.
Les traditions à la Légion étrangère constituent un ciment pour ce corps qui se traduisent par les détails vestimentaires, les emblèmes et symboles spécifiques, les chants et musiques, et enfin par ses fêtes particulières. Son image auprès du grand public et des artistes est à l'origine de nombreuses œuvres dans tous les domaines : musique, cinéma, peinture, sculpture et littérature. Le code d'honneur du légionnaire dicte la conduite de ces hommes au quotidien, en temps de guerre comme en temps de paix.