Payzac (Dordogne)
commune française du département de la Dordogne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour les articles homonymes, voir Payzac.
Payzac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Payzac | |||||
L'église de la Transfiguration dans le bourg de Payzac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Gérard Boban 2024-2026 |
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Code postal | 24270 | ||||
Code commune | 24320 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Payzacois | ||||
Population municipale |
971 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 06″ nord, 1° 13′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 236 m Max. 374 m |
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Superficie | 47,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Yrieix-la-Perche (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Loue-Auvézère | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | payzac24.fr | ||||
modifier |
Généralités
Située dans le nord-est du département de la Dordogne, en Nontronnais, la commune de Payzac est limitrophe de deux autres départements de la région Nouvelle-Aquitaine : la Haute-Vienne et la Corrèze. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche[2].
Elle est arrosée par la Haute Loue (également appelée le Coulon) depuis sa source tout au nord de la commune et jusqu'à l'étang de Rouffiac à l'ouest. À l'est et au sud-est, l'Auvézère la traverse recevant au passage le flux de trois affluents, le ruisseau de la Penchennerie, la Boucheuse et le ruisseau des Belles-Dames.
Desservi par les routes départementales (RD) 4E, 75 et 80, le bourg de Payzac est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'est de Lanouaille et treize kilomètres au sud de Saint-Yrieix-la-Perche.
Communes limitrophes
Payzac est limitrophe de neuf autres communes, dont trois en Corrèze et une en Haute-Vienne. Au nord-ouest, son territoire est limitrophe de celui de Sarlande sur moins de 600 mètres.
Sarlande | Glandon (Haute-Vienne) |
Saint-Éloy-les-Tuileries (Corrèze), Ségur-le-Château (Corrèze) |
Angoisse | Beyssenac (Corrèze) | |
Savignac-Lédrier | Saint-Cyr-les-Champagnes, Saint-Mesmin |
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Payzac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant du Cénozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée λ3-4b, fait partie des leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande et est composée d'ortho-leptynites (métarhyolites ?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (251.902 - 298.9) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||||
Mississippien |
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Dévonien (358.9 - 419.2) |
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Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
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Cambrien (485.4 - 538.8) |
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Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 236 mètres et 374 mètres[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 47,72 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 49,03 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Auvézère, la Boucheuse, la Haute-Loue, le ruisseau de la Penchennerie, le ruisseau des Belles-Dames et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 86 km de longueur totale[17],[Carte 1].
L'Auvézère, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[18],[19]. Elle traverse la commune de l'est au sud-est sur plus de treize kilomètres, dont six kilomètres et demi servent de limite naturelle en trois tronçons, face à Beyssenac et Savignac-Lédrier.
La Boucheuse, d'une longueur totale de 38,09 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Magnac-Bourg et se jette dans l'Auvézère en rive droite sur la commune, en aval du moulin des Deux Eaux[20]. Elle arrose l'est du territoire communal sur trois kilomètre et demi.
La Haute Loue (ou Coulon dans sa partie amont), d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans le nord de la commune, près du lieu-dit la Roche Picout, et se jette dans la Loue en rive gauche, en limite de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil[21],[22]. Elle arrose la commune du nord au sud-ouest sur plus de huit kilomètres.
Le ruisseau de la Penchennerie, d'une longueur totale de 10,39 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Coussac-Bonneval et se jette dans l'Auvézère en rive droite sur la commune, 400 mètres en amont de la confluence entre l'Auvézère et la Boucheuse[23]. Il traverse le sud-est de la commune sur cinq kilomètres et demi.
Le ruisseau des Belles-Dames (également appelé ruisseau de l'Orne dans sa partie amont), d'une longueur totale de 12,81 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Beyssenac et se jette dans l'Auvézère en rive gauche sur la commune, au sud-ouest du lieu-dit Touvent, face à Savignac-Lédrier[24],[25]. Il arrose l'est de la commune sur trois kilomètres et demi dont près de deux kilomètres marquent la limite territoriale en deux tronçons, face à Beyssenac.
- L'Auvézère au pont de la RD75.
- La Boucheuse au moulin des Deux Eaux.
- Le Coulon en lilmite d'Angoisse et de Payzac.
- Le ruisseau des Belles-Dames juste en amont de la papeterie de Vaux.
- Réseaux hydrographique et routier de Payzac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[26]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [27].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Dordogne.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[28]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[29].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 073 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[30]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche à 12,56 km à vol d'oiseau[31], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[32],[33]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].
Typologie
Payzac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[35],[36],[37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Yrieix-la-Perche, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (60,9 %), forêts (30,7 %), prairies (5,6 %), terres arables (0,9 %), zones urbanisées (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), cultures permanentes (0,5 %), eaux continentales[Note 5] (0,1 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Payzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Auvézère, la Haute Loue, la Boucheuse, le Penchennerie et le ruisseau des Belles-Dames. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007 et 2009[43],[41].
Payzac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Payzac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[47].
Lors de la création des départements français en 1790, la commune a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793, ainsi que neuf autres communes, à la Dordogne.
La commune s'est d'abord appelée Payzac-de-Lanouaille jusqu'en 1961, avant de devenir simplement Payzac. Son nom s'est parfois écrit Peisac, Peyzac, Paysac, Peyzat.
Les seigneurs de Payzac
- Les vicomtes de Limoges
Ce furent d'abord les vicomtes de Ségur et Limoges, dont le dernier fut Henri de Bourbon, roi de Navarre, puis roi de France sous le nom d'Henri IV.
- La famille Dumas
En 1608, Rigaud (ou Rigal) Dumas[49] racheta aux Bourbons les droits de seigneurie de Payzac. Rigaud et son épouse rendirent hommage au roi de Navarre (Henri, futur Henri IV, au titre de sa vicomté de Ségur-Limoges) le . Rigaud Dumas fut maintenu dans sa noblesse lors de la recherche de 1598-99 sur preuves de 1474. Il testa en faveur de Peyrot Dumas, son neveu, qui reprit le nom de Payzac.
Peyrot Dumas[50], neveu du précédent, seigneur de Payzac, du Mas, de la Borie, de la Serre et de la Tournarie, est décédé en 1647. De son mariage le avec Gabrielle de Hauteclaire est issu, entre autres enfants :
- Messire Gabriel Dumas[51], écuyer, chevalier, seigneur de Payzac, du Mas, de la Borie, de la Serre, d'Estivaux et de la Tournerie. Désigné dans l'armée sous le nom de capitaine de la Borye, il servit d'abord en Picardie, fut capitaine d'une compagnie de 100 hommes d'armes dans le régiment de Pompadour-Infanterie en 1627, puis enseigne en 1639 (dans le même régiment ?). Le , il apporta à la cour la nouvelle de la victoire remportée contre les insurgés du Limousin par le seigneur de Pompadour (Jean III). Il fut maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, intendant du Limousin le [52]. De Jeanne de Meilhars il eut :
- Philippe Dumas[53], marquis de Payzac mort avant 1713.De son mariage avec Suzanne de Pommiers est issu :
- François Dumas[54], marquis de Payzac, chevalier de Saint-Louis (1715). Né avant 1684. Décédé le . Mousquetaire en 1700, Il se trouva au combat de Nimègue en 1701, à celui de Keren en 1703, à la bataille de Ramillies en 1706, obtint une compagnie dans le régiment Royal-Roussillon, cavalier le de la même année, il la commanda à l'armée du Rhin en 1707, à la bataille d'Oudenaarde en 1708. Colonel du régiment de Payzac le , qu'il commanda à l'armée du Dauphiné jusqu'à la paix. Ce régiment ayant été incorporé dans le régiment du Dauphin le , il fut retenu colonel réformé à la suite du régiment de Dauphiné le suivant. On lui donna le le commandement d'un régiment de milice de la généralité de Limoges. Il est nommé brigadier le 1er août et par ordre du 25 on joignit au bataillon qu'il commandait le bataillon de La Morellière pour en former un régiment qui porta son nom et qu'il commanda jusqu'en quand on licencia les milices[55]. Son frère Jean, comte de Payzac et baron d'Auriac, fut colonel du 9e Dragons. De son mariage avec Marie-Paule de Boisse, le est issu :
- Joseph François Dumas[56], chevalier, marquis de Payzac, seigneur de la Borie, de la Serre et de Cousage-lès-Alassac, co-seigneur d'Alassac, seigneur de la Vigne-Rouge, des dîmes de Rouffiac, vidame de Limoges, chevalier du Saint-Sépulchre (), maître de forge à Payzac. Il rendit hommage au roi pour ses terres de Payzac et de La Borie le [57]. De son mariage le , en la chapelle du château de Laxion, avec Gabrielle de Chapt de Rastignac, est issu :
- Charles Antoine Armand Odet Dumas[58], marquis de Payzac, chevalier, seigneur de Payzac, de la Serre et de Cousage, co-seigneur d'Allassac et de la Salle, vidame de Limoges (1789), baron de l'Empire (), chevalier du Saint-Sépulchre (1818). Né le - château de Payzac. Décédé le - Paris. Sous-lieutenant en second au régiment d'infanterie du roi (à 16 ans) le , Lieutenant en second dans le même régiment le , Capitaine en second au régiment de La Marche-Prince Cavalerie le , Chef d'escadron au régiment de Conty Dragons en 1788. Sorti de France le . Campagne de 1792 dans la compagnie de Royal Picardie Cavalerie, a défendu Maastricht sous les ordres du Prince de Hesse en 1793. Enseigne au service du roi de Grande-Bretagne dans le corps du comte Williamson le . A continué de servir activement dans l'ouest de la France jusqu'en 1800. Gouverneur par charge de la Province du Condomois. Admis aux honneurs de la cour en 1790.
Sans postérité masculine et dernier de sa branche, ses filles Mesdames de Vins et de Stassart, vendirent la terre et le château de Payzac à Monsieur Dumas de Lavareille, allié de la famille Le Clere originaire d'Irlande, qui a fourni plusieurs maires de Payzac.
La Révolution
Le vendredi , les communes de Boisseuilh, Coubjours, Génis, Payzac, Saint-Cyr-les-Champagnes, Saint-Mesmin, Salagnac, Savignac, Saint-Trié (Sainte-Trie) et Teillots initialement dans le département de la Corrèze sont réunies à la Dordogne.
Depuis la création des communes, Payzac a été coupée en deux de part et d'autre de l'ancienne route de Lanouaille à Pompadour. Le nord forme la commune de Payzac. Le sud a été rattaché à la commune de Savignac-Lédrier. C'est pourquoi les plaques de rue ne sont pas de la même couleur d'un côté et de l'autre de cette ancienne route à Chaux, rue du Stade, rue de la Garanne, et au milieu de la descente sur la Croix-Merle (rue du Parc).
XIXe siècle
Payzac continue son activité industrielle : forges, moulins à papier : on relève en particulier dans les "Annales des Mines" :
- Ordonnance du , portant que le sieur Combescot, propriétaire de la forge de Vaux, est autorisé à conserver et tenir en activité ladite forge située sur l'étang de ce nom, alimenté par le ruisseau de Chazotte, commune de Paysac (Dordogne), et que la consistance de cette usine est et demeure fixée, conformément au plan joint à la présente ordonnance, à un foyer d'affinerie pour la conversion de la fonte en fer au moyen du charbon de bois.
- 1828, portant autorisation au sieur Andraud de conserver et tenir en activité l'usine à fer de l'Etang-neuf, commune de Paizac (Dordogne)[59].
- Ordonnance du , portant que la dame veuve Donnève, agissant au nom et comme tutrice de Jeanne-Hélène Donnève, sa fille mineure, est autorisée à conserver et tenir en activité l'usine à fer de Payzac, commune de ce nom, arrondissement de Nontron (Dordogne), et que la consistance de cette usine, dont l'eau motrice est fournie par le Haut-Vezère, est et demeure fixée, conformément au plan qui restera annexé à la présente ordonnance, à deux feux d'affinerie pour la conversion de la fonte en fer, allant au charbon de bois, et un marteau à drame[60].
XXe et XXIe siècles
La commune est connue pour son musée de la papeterie de Vaux et pour son équipe de rugby à XV, l'Union sportive Payzac-Savignac (USPS), champion de France 3e série en 2000, en honneur régional du Périgord-Agenais en 2006/2007.