Pressus
notation pour le chant grégorien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Dans la notation du chant grégorien, le pressus correspond à deux phénomènes qu'il est préférable de séparer. Au sens large, on dit qu'il y a pressus (du latin presso, pressare : presser, serrer) quand dans un groupe, la finale d'un neume est identique à l'initiale du suivant (lequel se prolonge pratiquement toujours vers le grave). La notation vaticane ne distingue pas le pressus autrement que par cette superposition, et tend à baptiser "pressus" toute superposition de ce type.
En revanche, les neumes cursifs montrent que la note faisant pressus est nettement différenciée, que ce soit dans la graphie de St Gall où elle correspond à l'extrémité en forme de tilde, ou dans celle de Laon où le "tilde" se prolonge en forme de "m" minuscule. Au sens propre, le pressus est une « Figure de la notation neumatique du Moyen Âge en forme de petit trait horizontal brisé, joint tantôt à une virga, tantôt à la seconde note d'une clivis et servant à indiquer dans un mouvement descendant, l'appui retenu de la voix sur l'avant-dernière note d'un groupe. Le pressus est donc un neume d'ornement. »[1]