Utilisateur:Père Visualizé/Brouillon
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Vous êtes ici sur la page personnelle d’un utilisateur de Wikipédia en français.
Cette page ne fait pas partie de l’espace encyclopédique de Wikipédia.
Si vous avez accédé à cette page depuis un autre site que celui de Wikipédia en français, c’est que vous êtes sur un site miroir ou un site qui fait de la réutilisation de contenu. Cette page n’est peut-être pas à jour et l’utilisateur identifié n’a probablement aucune affiliation avec le site sur lequel vous vous trouvez. L’original de cette page se trouve à l'adresse suivante : https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:Père Visualizé/Brouillon.
ttttt
Brouillard
uuuuu
wwwww
Voir aussi Postmodernité, Postmodernisme (architecture), Post-modernisme (littérature) et Philosophie postmoderne
Le postmodernisme désigne, dans son sens restreint1 un mouvement artistique, théorisé par le critique d'art Charles Jencks2, qui engage une rupture ironique avec les conventions anhistoriques3 du modernisme en architecture et en urbanisme, tout particulièrement avec les prétentions à conclure l'histoire et à ignorer la géographie. Dans Le Langage de l'architecture postmoderne, paru à Londres en 19774, qui est le livre-manifeste de ce mouvement5, Charles Jencks réinscrit l'architecture dans le fil d'une histoire générale des mouvements artistiques, incite à un retour aux compositions et aux motifs empruntés au passé6, à un éclectisme s'appuyant sur un regard nouveau portant aussi bien sur la culture populaire et son expression architecturale (le « vernaculaire commercial » de Robert Venturi7), que sur la culture savante (le « néoclassique » de Ricardo Bofill).
En ce sens, le postmodernisme est un courant majeur de la création architecturale, et plus généralement artistique, de la fin du XXe siècle. Il a introduit une distance critique par rapport au discours moderniste devenu hégémonique. Considéré aux États-Unis comme un terme purement stylistique, le postmodernisme est la réintroduction de l'éclectisme en architecture, mais en englobant aussi le Modernisme et le Style international, reconsidérés comme de simples moments de l'histoire de l'architecture avec lesquels on a pris ses distances. Mais en Europe, ce discours critique porte aussi sur la décontextualisation sociale, politique8 et géographique de l'urbanisme moderne admettant des contre-propositions comme celles de Christopher Alexander ou de François Spoerry9.
Bien qu'ils soient souvent employés indifféremment, il importe de distinguer le postmodernisme en tant que mouvement artistique, du postmoderne au sens philosophique ou littéraire, lesquels ont souvent des sens contradictoire ou opposés, ainsi que de la réalité postmoderne, et de l'esthétique de la postmodernité,
En effet, le postmoderne est à l'origine un paradigme esthétique, inventé au tournant des années 1970 par le critique littéraire américain Ihab Hassan (en), pour désigner une forme d'hypermodernisme en littérature. Le mot postmoderne, dont on trouve d'autres précurseurs, a également été repris par le philosophe Jean-François Lyotard, avec la publication en 1979 de La condition postmoderne - rapport sur le savoir puis de lettres ouvertes recueillies dans Le postmoderne expliqué aux enfants. Parmi les différents auteurs ayant utilisé la notion de postmodernité, dans des sens certes très variables, on trouve par exemple le critique littéraire Federico de Onís, qui opposait précisément le postmoderne à l'ultra-moderne10. Avec l'essai de Habermas (La Modernité, un projet inachevé, 1981, écrit en réponse à la Biennale de Venise de 1980, marquée par l'influence de Jencks), ces deux derniers textes ont contribué à donner une épaisseur philosophique au terme. De nombreux autres essais leur ont succédé, notamment celui de Fredric Jameson en 1984, qui définit le postmodernisme comme la « logique culturelle du capitalisme tardif », en référence à la périodisation établie par l'historien marxiste Ernest Mandel, ce qui donne à la notion une extension civilisationnelle beaucoup plus large que le seul usage dans le champ architectural.
Bien que généalogiquement toutes liées, les différentes acceptions philosophiques et littéraires du paradigme postmoderne sont foisonnantes, en venant souvent à se corriger voire à s'exclure mutuellement. Il convient donc d'être toujours attentif à l'auteur auquel on se réfère pour éviter les contresens.
yyyyy