Utilisateur:Ruyblas13/Site archéologique de Cabezo Lucero
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38° 05′ N, 3° 00′ E[1] (!! méridien de Madrid !!)
Site archéologique de Cabezo Lucero | ||||
Vestiges de la nécropole de Cabezo Lucero | ||||
Localisation | ||||
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Pays | Espagne | |||
Communauté autonome | Valencienne | |||
Province | Alicante | |||
Comarque | Vega Baja del Segura | |||
Commune | Guardamar del Segura | |||
Site archéologique | Centre urbain et nécropole | |||
Coordonnées | 38° 05′ 23″ nord, 0° 39′ 18″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : Communauté valencienne
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Europe
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Le site archéologique de Cabezo Lucero, daté des Ve et IVe siècles av. J.-C., de 500-475 jusqu'à 330-325 av. J.-C. dont l'utilisation correspond à la période orientalisante grecque (es), au cours de la protohistoire ibère (entre le VIe et le IIIe siècle), est localisé sur la Commune de Guardamar del Segura, à environ 2,5 km de celle de Rojales[2], dans la région dite de Cabezo Pallarés, au sein des Monts de Estany et se développe sur la rive droite du fleuve Segura[3], à 6 km de son embouchure[4].
Le village est situé sur la marge de ce qui a été [dans les [temps anciens], durant l'âge du fer, une lagune ou une zone marécageuse[3],[5],[6]. De l'autre côté se trouvaient les complexes urbains protohistoriques de El Oral (es), de La Escuera (es) et la nécropole de El Molar[1],[3].
Le site archéologique est constitué de deux parties, un centre urbain en éperon barré, d'une superficie d'environ 15 000 m2 et une nécropole. Les vestiges architecturaux, rares, se présentent sous une forme extrêmement arasée. De ces ruines subsistent néanmoins les structures d'un bâtiment de ce qui pourrait être identifier comme étant une tour à plan carré/rectangulaire. Les vestiges de ce bâtiment ont été mis en évidence grâce à des fouilles entreprises au cours des années 1980[7].
La nécropole, localisée à environ 160 mètres au sud du complexe urbain de Cabezo Lucero, se développe sur une superficie estimée à plus de 4 200 m2 (120 × 35 m)[3]. Sur la surface, subsistent les vestiges de structures qui pourraient être des tumuli. À l'ouest du cimetière protohistorique, un habitat implanté sur une colline fortifiée, le « Cabezo Soler », se présentant sous forme arrondie, a délivré à sa surface des tessons de céramique ibérique[3].
La nécropole est située à des altitudes plus élevées que le village, sur une petite colline, surplombant ainsi la vieille lagune. Les travaux d'excavations ont permis de révéler des mobiliers archéologiques abondants tels que de la céramique d'importation, dont la datation est essentiellement attribuable au IVe siècle av. J.-C.) ; des poteries de type orientalisante, datées aux environs des VIe et Ve siècles) ; des céramiques ibériques ; des objets d'orfèvrerie ; des armes, telles des falcatas, des poignards ; mais également des restes de sculptures ibériques, comprenant, entre autres, des têtes d'animaux. Les investigations de terrain ont également mis en évidence de nombreuses céramiques attiques à figures noires, lesquelles avaient été placées au sein des sépultures. L'étude générale des mobiliers funéraires montre qu'à partir de 350-330 av. J.-C., les importations de ces céramiques marquent une très nette baisse.
L'une des découvertes les plus importantes effectuées sur le site ibérique, est la mise au jour d'une sculpture, en buste, dénommée la Dame de Cabezo Lucero (es). Cette scultpure, recueillie sous forme fragmentée, a été identifiée, après reconstitution, comme présentant de nombreuses similitudes avec la Dame d'Elche[8],[9].