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Fils d'un huissier d'Isigny, dans le Calvados, Arsène Dumont étudia d'abord le droit. Après des débuts professionnels obscurs, il suivit les conférences de l'École d'anthropologie de Paris, ouverte en 1877, où il se passionna pour la démographie. Ses premières publications datent de 1884, et concernent l'évolution démographique de population clairement délimitées : cantons, îles, catégories sociales ou minorités ethniques. Pour cela, sa première tâche consistait en un recensement minutieux, sur tout le XIXe siècle, de la population qu'il se proposait d'étudier ; il menait ensuite une enquête de terrain, et comparait ses résultats aux recensements plus anciens. Ses travaux n'étaient pas subventionnés en général, hormis l'enquête qu'il mena dans le Lot-et-Garonne, qui obtint un financement sur intervention de Bertillon et Levasseur.
C'est ainsi que Dumont prit conscience, entre autre, de la dénatalité en France et de ses conséquences politiques à long terme. Il explore les mécanismes de ce phénomène et avances quelques explications dans son premier grand essai : « Dépopulation et Civilisation » (1890).
Dumont dut souvent convaincre pour obtenir l'accès aux archives, publiques ou privées. Ainsi, au cours de ses travaux en province, il constata la destruction de documents ayant une valeur capitale pour la science démographique : sous l'injonction d'une circulaire ministérielle, on détruisait, en effet, comme « papiers inutiles » les documents relatifs aux recensements antérieurs à 1836. Dumont se munit d'une lettre d'introduction pour intervenir auprès du ministre Léon Bourgeois. Plus tard, en 1901, fut constituée à Paris une commission extra-parlementaire de 71 membres chargée d'étudier le problème de la dépopulation française. Dumont y fut nommé l'un des derniers grâce à l'intervention de Manouvrier.
Personnage sans concession, excédé par le népotisme et l'entre-soi[1], Dumont vécut le plus souvent sur les rentes de son patrimoine[2], et n'obtint de situation stable qu'à la fin de l'année 1896, et encore pour peu de temps : le Dr Letourneau laissant vacant la Chaire de Sociologie de l'Ecole d'Anthropologie, on lui confia son remplacement ; mais, comme il n'était pas médecin, il ne fut jamais titularisé.
Le 31 mai 1902, jour du terme du dernier mois où il pouvait payer son hôtel, Arsène Dumont était ruiné. Il visita plusieurs pharmacies, se procurant dans chacune d'elles de petites quantités de chloroforme. Quand il en eut assez, il regagna sa chambre, mit la dernière main à ses papiers et aux lettres d'adieu qu'il préparait depuis plusieurs jours, et s'asphyxia avec son chloroforme.
Le manipulateur à ventouse est un bras robot d'un type particulier, particulièrement adapté à la cadence des chaînes d'assemblage des composants électroniques. La soudure en nappe des composants électronique repose en effet sur l'emploi de plates-formes robotisées pour le montage des composants (SMD) sur un circuit imprimé, constitutifs de la technologie « à trous traversant[3] ». Les machines à air comprimé (auxquelles se rattache le manipulateur à ventouse) permettent à la fois une cadence élevée et des mouvements suffisamment précis pour implanter des composants électroniques (condensateurs, résistances, circuits intégrés) sur une carte[4],[5]. Le manipulateur à ventouse convient aussi bien pour la technique d'assemblage par puce retournée.