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du 21 juin 2017 au 21 juin 2022 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La XVe législature de la Cinquième République française est un cycle parlementaire français qui s'ouvre le , à la suite des élections législatives de 2017. Le parti du président Emmanuel Macron, La République en marche, détient la majorité des députés élus à l'Assemblée nationale, avec les groupes La République en marche, Mouvement démocrate et apparentés et Agir ensemble.
XVe législature de la Cinquième République française | ||||||||||||||||||
- (4 ans, 11 mois et 25 jours) |
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6 sessions ordinaires 11 sessions extraordinaires 2 réunions du Congrès |
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Assemblée nationale | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Composition | Gouvernement (346)
Opposition (198) Autres (23)
Vacants (10)
|
|||||||||||||||||
Président | François de Rugy (LREM-PE) 27 juin 2017-4 septembre 2018 |
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Richard Ferrand (LREM) 12 septembre 2018-28 juin 2022 |
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Élections | 11 et 18 juin 2017 | |||||||||||||||||
Sénat | ||||||||||||||||||
Président | Gérard Larcher (LR) Depuis le |
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Élections | 2014, 2017, 2020 | |||||||||||||||||
Gouvernement | ||||||||||||||||||
Parti(s) | LREM-MoDem-MR-PE-Agir-TDP-EC-Horizons | |||||||||||||||||
Gouvernement(s) | Philippe II 21 juin 2017-3 juillet 2020 |
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Castex 3 juillet 2020-16 mai 2022 |
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Borne 16 mai 2022-21 juin 2022 |
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modifier |
Lors de l’ouverture de la XVe législature, le [1], Emmanuel Macron est président de la République depuis 38 jours.
Édouard Philippe est reconduit à la tête du gouvernement le par Emmanuel Macron à la suite de la victoire de La République en marche aux élections législatives.
Après sa démission le , il est remplacé par Jean Castex, qui reste Premier ministre jusqu'à la réélection d'Emmanuel Macron.
Le , Élisabeth Borne est nommée Première ministre.
Premier ministre | Parti | Dates (Durée) | Gouvernement | Composition | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Édouard Philippe | Divers droite[2] | - (3 ans et 14 jours) |
Philippe II | LREM - MoDem - MR - PÉ - Agir - TDP - EC | |||
Jean Castex | Divers droite | - (1 an, 10 mois et 10 jours) |
Castex | LREM - MoDem - MR - PÉ - Agir - TDP - EC | |||
Élisabeth Borne | La République en marche, Territoires de progrès |
- (1 an, 7 mois et 20 jours) |
Borne | LREM - PRV - TdP - MoDem - HOR - Agir (Ensemble) |
Parmi les 577 députés, on dénombre 224 femmes. La proportion de femmes parmi les députés de cette législature est ainsi supérieure de presque douze points de pourcentage à celle de la précédente législature (38,8 % contre 26,9 %)[3]. Il s'agit en outre de la proportion la plus importante de la Ve République.
Pour la première fois sous la Ve République, aucun ouvrier n'est élu député.
France 24 décompte 35 députés (sur 551, hors élus de l'Outre-mer, soit 6,35 %) issus de la diversité (élus dont au moins un des parents était issu de l'immigration non européenne ou originaire des DOM-TOM) contre 10 en 2012. Le groupe où elle est le plus représentée est le groupe socialiste (4 élus, 11,7 %); viennent ensuite le MoDem (4 élus, 9,75 %), LREM (23 élus, 7,7 %), La France insoumise (1 élu, 5,8 %), l'UDI (1 élu, 5,5 %) puis avec aucun élu extra-européen d'origine Les Républicains, le FN et le PCF[4]. Toutefois, le Cevipof note que si REM présentait 50,7 % de candidates, 68,6% des candidats étaient issus de catégories sociales supérieures (87 enseignants ou dirigeants d'établissements scolaires, 42 exerçant une profession médicale, 17 ingénieurs, 28 avocats...)[5].
Sur les 577 députés de la XVe législature[6] :
Les 308 députés de la République en marche se répartissent comme suit[7] :
Conformément au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, les députés nommés au gouvernement laissent leur siège à l'Assemblée à leur suppléant un mois après leur nomination ministérielle. De même, lorsqu'ils quittent leurs fonctions gouvernementales, ils retrouvent leur siège au palais Bourbon un mois plus tard.
La composition de l'Assemblée est également modifiée par des élections législatives partielles consécutives à des annulations d'élections par le conseil constitutionnel ou à des démissions de députés.
Ainsi, depuis le début de la législature, vingt élections législatives partielles ont eu lieu.
Le 21 décembre 2017, à la veille de la suspension des travaux pour les fêtes de fin d'année, François de Rugy indique, à l'appui du système du boîtier électronique à l'aide duquel les députés votent dans l'hémicycle, que « jamais le taux de présence à l'Assemblée nationale […] n'a été aussi élevé »[18].
Le président de l'Assemblée nationale est élu le lors de la séance d'ouverture de la nouvelle législature. Elle est présidée par le doyen d'âge Bernard Brochand (LR), assisté du bureau d'âge, composé des six députés les plus jeunes de l'Assemblée, à savoir Ludovic Pajot (FN), Typhanie Degois, Lénaïck Adam, Pierre Henriet, Bénédicte Peyrol (LREM) et Robin Reda (LR).
Les députés nommés ministres ne peuvent pas participer au scrutin, ni être remplacés par leurs suppléants qui commenceront à siéger seulement à l'issue d'un délai d'un mois après leur nomination au gouvernement, soit le .
Le groupe La République en marche a procédé à une élection du candidat reconnu par le groupe dans la matinée précédant l'élection du président de l'Assemblée nationale.
Candidat | Circonscription | Groupe politique |
Voix | |||
---|---|---|---|---|---|---|
François de Rugy | Première circonscription de la Loire-Atlantique | LREM | 153 | |||
Sophie Errante | Dixième circonscription de la Loire-Atlantique | LREM | 59 | |||
Brigitte Bourguignon | Sixième circonscription du Pas-de-Calais | LREM | 54 | |||
Philippe Folliot | Première circonscription du Tarn | LREM | 32 | |||
Votants | 301 | |||||
Blancs | 2 | |||||
Nuls | 1 |
Le scrutin s'est déroulé de 15 heures 10 à 16 heures 10 le . Il n'a fallu qu'un seul tour pour désigner le président de l'Assemblée nationale. Les résultats sont proclamés par Bernard Brochand à 16:55[20]. Est ainsi élu François de Rugy à la présidence de l'Assemblée nationale, avec 353 voix favorables.
Candidat | Circonscription | Groupe politique |
Premier tour | Situation | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
François de Rugy[21] | Première circonscription de la Loire-Atlantique | LREM | 353 | 65,01 | Élu | |
Jean-Charles Taugourdeau[22] | Troisième circonscription de Maine-et-Loire | LR | 94 | 17,31 | ||
Laure de la Raudière[23] | Troisième circonscription d'Eure-et-Loir | LC | 34 | 6,26 | ||
Laurence Dumont[24] | Deuxième circonscription du Calvados | NG | 32 | 5,89 | ||
Caroline Fiat[25] | Sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle | LFI | 30 | 5,53 | ||
Inscrits | 569 | 100,00 | ||||
Votants | 567 | 99,65 | ||||
Blancs et nuls | 24 | 4,23 | ||||
Exprimés | 543 | 95,76 |
Nommé le ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire dans le gouvernement Philippe II, François de Rugy quitte la présidence de l'Assemblée nationale, qu'il occupait depuis le début de la législature.
Un nouveau président de l'Assemblée nationale sera élu le . La séance sera présidée par la présidente par intérim, Carole Bureau-Bonnard (LREM), assistée du bureau déjà en place.
Le groupe La République en marche désigne Richard Ferrand comme candidat du groupe le [26].
Candidat | Circonscription | Groupe politique |
Voix | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Richard Ferrand | Sixième circonscription du Finistère | LREM | 187 | |||
Barbara Pompili | Deuxième circonscription de la Somme | LREM | 85 | |||
Cendra Motin | Sixième circonscription de l'Isère | LREM | 15 | |||
Philippe Folliot | Première circonscription du Tarn | LREM | 4 | |||
Inscrits | 310 | |||||
Votants | 299 | |||||
Exprimés | 291 |
Candidat | Circonscription | Groupe politique |
Premier tour | Situation | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
Richard Ferrand | Sixième circonscription du Finistère | LREM | 254 | 52,47 | Élu | |
Annie Genevard | Cinquième circonscription du Doubs | LR | 95 | 19,62 | ||
Marc Fesneau | Première circonscription de Loir-et-Cher | MoDem | 86 | 17,76 | ||
Ericka Bareigts | Première circonscription de La Réunion | SOC | 31 | 6,4 | ||
Mathilde Panot | Dixième circonscription du Val-de-Marne | LFI | 17 | 3,51 | ||
Inscrits | 569 | 100,00 | ||||
Votants | 505 | 88,75 | ||||
Blancs et nuls | 21 | 3,69 | ||||
Exprimés | 484 | 85,06 |
Groupe politique | Députés | Président déclaré | Positionnement déclaré | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Membres | Apparentés | Total | |||||
LREM | La République en marche | 262 | 4 | 266 | Christophe Castaner | Majoritaire | |
LR | Les Républicains | 92 | 8 | 100 | Virginie Duby-Muller (intérim) | Opposition | |
MDDA | Mouvement démocrate (MoDem) et démocrates apparentés | 53 | 4 | 57 | Patrick Mignola | Minoritaire | |
SOC | Socialistes et apparentés | 25 | 3 | 28 | Valérie Rabault | Opposition | |
AE | Agir ensemble | 22 | 0 | 22 | Olivier Becht | Minoritaire | |
UDI | UDI et indépendants | 19 | 0 | 19 | Jean-Christophe Lagarde | Opposition | |
LT | Libertés et territoires | 17 | 1 | 18 | Bertrand Pancher | Opposition | |
LFI | La France insoumise | 17 | 0 | 17 | Mathilde Panot | Opposition | |
GDR | Gauche démocrate et républicaine | 15 | 0 | 15 | André Chassaigne | Opposition | |
Total de députés membres de groupes | 522 | 20 | 542 | ||||
Députés non-inscrits | 25 | ||||||
Total des sièges pourvus | 567 | ||||||
Sièges vacants | 10 |
23 députés sont non-inscrits, au 22 janvier 2022.
Anciens groupes parlementaires sous la législature :
Groupe | Non inscrits | Vacant | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
GDR | LFI | SOC | EDS | LT | LREM | MoDem | AE | UDI | LR | |||
16 | 17 | 31 | - | - | 314 | 47 | - | 35 | 100 | 17 | 0 | |
313 | 18 | |||||||||||
30 | 312 | 34 | 98 | 5 | ||||||||
31 | 311 | 32 | 102 | 19 | 2 | |||||||
30 | 312 | 21 | 0 | |||||||||
311 | 46 | 104 | ||||||||||
29 | 16 | 308 | 28 | 13 | ||||||||
306 | 29 | 14 | ||||||||||
18 | 304 | 28 | 15 | |||||||||
19 | 28 | 13 | 1 | |||||||||
303 | 27 | 15 | ||||||||||
30 | 20 | 297 | 20 | 0 | ||||||||
28 | 17 | 18 | 281 | 17 | 19 | 12 | 2 | |||||
30 | 15 | 16 | 271 | 56 | 19 | 17 | 4 | |||||
29 | - | 17 | 270 | 57 | 21 | 19 | 105 | 24 | 2 | |||
18 | 269 | 58 | 18 | 104 | 23 | 4 | ||||||
271 | 19 | 105 | 21 | 2 | ||||||||
15 | 17 | 269 | 57 | 22 | 103 | 22 | 7 | |||||
18 | 268 |
Le Bureau de l'Assemblée nationale pour la nouvelle législature s'installe durant la deuxième séance de la législature, dans la nuit du mercredi 28 juin au jeudi 29 juin 2017. Des scrutins sont organisés pour les élections des vice-présidents et des questeurs[31].
Pour la nomination des questeurs, quatre candidatures pour trois places sont connues. Il doit donc être organisé un vote à trois tours. Lors des deux premiers tours, doivent être élus, dans l'ordre des suffrages, ceux ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. Au troisième tour, seule la majorité relative suffit, le plus âgé étant nommé en cas d'égalité. Dans un tour de scrutin, chaque député peut voter pour au plus autant de candidats qu'il y a de places restant à pourvoir (ici trois au maximum). La situation inédite de cette nomination par vote suscite l'agacement des députés du groupe Les Républicains : leur candidat Éric Ciotti n'a que peu de chance d'être élu face au plus modéré Thierry Solère, du groupe Les Constructifs, qu'ils considèrent comme un « candidat de la majorité ». Habituellement, deux députés de la majorité et un député de l'opposition sont en effet nommés à la questure. Sont élus Florian Bachelier, Laurianne Rossi et Thierry Solère.
Candidat | Groupe politique |
Premier tour | Situation | ||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | ||||
Florian Bachelier | LREM | 378 | 75,30 | Nommés | |
Laurianne Rossi | LREM | 378 | 75,30 | ||
Thierry Solère | LC | 306 | 60,96 | ||
Éric Ciotti | LR | 146 | 29,08 | ||
Votants | 530 | 92,01 | |||
Blancs et nuls | 28 | 5,28 | |||
Exprimés | 502 | 94,71 | |||
Autres suffrages | 4 | 0,80 |
Pour la nomination des vice-présidents, dix candidatures pour six places sont connues. Le consensus n'ayant pas été trouvé, comme pour la nomination des questeurs, il est nécessaire d'organiser un scrutin. A 00:30, sont élus Carole Bureau-Bonnard, Hugues Renson, Danielle Brulebois, Sacha Houlié, Sylvain Waserman et Cendra Motin.
Candidat | Groupe politique |
Premier tour | Situation | ||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | ||||
Carole Bureau-Bonnard | LREM | 295 | 87,02 | Nommés | |
Hugues Renson | LREM | 293 | 86,43 | ||
Danielle Brulebois | LREM | 291 | 85,84 | ||
Sacha Houlié | LREM | 287 | 84,67 | ||
Sylvain Waserman | MoDem | 281 | 82,89 | ||
Cendra Motin | LREM | 280 | 82,60 | ||
Jean Lassalle | NI | 36 | 10,62 | ||
Mathilde Panot | LFI | 26 | 7,67 | ||
Yves Jégo | LC | 24 | 7.08 | ||
Gabriel Serville | GDR | 6 | 1,77 | ||
Votants | 355 | 61.53 | |||
Blancs et nuls | 16 | 4,51 | |||
Exprimés | 339 | 95,49 | |||
Pour la nomination des secrétaires, il est constaté qu'il n'y a pas plus de candidats que de places à pourvoir et qu'un consensus est donc trouvé.
Commission législative | Président | Groupe | |
---|---|---|---|
Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation | Bruno Studer | LREM | |
Commission des Affaires économiques | Roland Lescure | LREM | |
Commission des Affaires étrangères | Marielle de Sarnez (jusqu'au ) Jean-Louis Bourlanges (à partir du ) |
MoDem | |
Commission des Affaires sociales | Brigitte Bourguignon (jusqu'au ) Fadila Khattabi (à partir du ) |
LREM | |
Commission de la Défense nationale et des Forces armées | Françoise Dumas | LREM | |
Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire | Barbara Pompili (jusqu'au ) Véronique Riotton (par intérim) Laurence Maillart-Méhaignerie (à partir du ) |
LREM | |
Commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire | Éric Woerth | LREM | |
Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République | Yaël Braun-Pivet | LREM | |
Commission non législative | Président | Groupe | |
Commission des Affaires européennes | Sabine Thillaye | MoDem |
Le Parlement se réunit de quatre façons différentes : en session ordinaire, en session extraordinaire, en session de plein droit et en Congrès.
Les sessions ordinaires, conformément à l'article 28 de la Constitution, « commence[nt] le premier jour ouvrable d'octobre et pren[nent] fin le dernier jour ouvrable de juin »[39]. Elles sont ainsi autonomes dans leur organisation.
Les sessions extraordinaires sont, quant à elles, réunies sur demande du Premier ministre ou de la majorité des députés. Elles sont convoquées et clôturées par décret du Président de la République, et portent sur un ordre du jour précis[40]. Elles ont généralement lieu en juillet et en septembre.
Les sessions de plein droit se déroulent dans des situations particulières telles que l'application des pouvoirs exceptionnels prévus à l'article 16 de la Constitution[41] ou lorsque la première réunion de la nouvelle Assemblée nationale élue à l'issue d'une dissolution doit se tenir en dehors d'une session ordinaire[42]. Ces sessions se réunissent de plein droit, sans convocation du Président de la République.
Le Congrès est le nom donné à la réunion de l'Assemblée nationale et du Sénat au sein d'un même hémicycle : la Salle du Congrès du Château de Versailles. Le Congrès peut être convoqué pour les révisions constitutionnelles en application de l'article 89 de la Constitution[43] ou pour une déclaration du Président de la République en application du troisième alinéa de l'article 18 de la Constitution[44]. À l'instar des sessions extraordinaires, les Congrès sont convoqués par décret du Président de la République sur un ordre du jour donné.
La XVe législature a compté six sessions ordinaires, onze sessions extraordinaires et deux réunions du Parlement en Congrès, soit un total de dix-neuf sessions différentes.
Session | Dates | Séances | Décrets d'ouverture et de clôture | Faits notables | |
---|---|---|---|---|---|
Assemblée nationale | Sénat | ||||
Session ordinaire | - | 2[46] | 0[47] | / |
|
Congrès
(article 18, alinéa 3 de la Constitution) |
1 | « Décret du 28 juin 2017 réunissant le Congrès par application de l'article 18 de la Constitution » |
| ||
Session extraordinaire | - | 33 | 16 | « Décret du 28 juin 2017 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 9 août 2017 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
|
Session extraordinaire | - | 8 | 0 | « Décret du 7 septembre 2017 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 28 septembre 2017 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
|
Session ordinaire | - | 293 | 105 | / |
|
Session extraordinaire | - | 44 | 19 | « Décret du 18 juin 2018 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 1er août 2018 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
|
Congrès
(article 18, alinéa 3 de la Constitution) |
1 | « Décret du 18 juin 2018 réunissant le Congrès par application de l'article 18 de la Constitution » |
| ||
Session extraordinaire | - | 23 | 1 | « Décret du 27 août 2018 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 28 septembre 2018 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
|
Session ordinaire | - | 296 | 110 | / |
|
Session extraordinaire | 1er - | 21 | 11 | « Décret du 17 juin 2019 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 25 juillet 2019 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
/ |
Session extraordinaire | 10 - | 18 | 4 | « Décret du 21 août 2019 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »
« Décret du 27 septembre 2019 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » |
/ |
Session ordinaire | - | 254 | 99 | / | / |
Session extraordinaire | 1er - | 30 | 11 | « Décret du 15 juin 2020 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »« Décret du 31 juillet 2020 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » | Déclaration de politique générale du gouvernement à l'Assemblée nationale le 15 juillet 2020 (confiance accordée)
|
Session extraordinaire | 15 - 30 septembre 2020 | 18 | 0 | « Décret du 24 août 2020 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »« Décret du 30 septembre 2020 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » | Élections sénatoriales le 27 septembre |
Session ordinaire | - | 325 | 118 | / | Renouvellement du Sénat ;
|
Session extraordinaire | 1er - 25 juillet 2021 | 20 | 16 | « Décret du 14 juin 2021 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »« Décret du 25 juillet 2021 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » | Vote du projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire (pass sanitaire, vaccination obligatoire des soignants, isolement) |
Session extraordinaire | 7 - 9 septembre 2021 | 1 | 1 | « Décret du 1er septembre 2021 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »« Décret du 9 septembre 2021 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » | Prorogation de l'état d'urgence sanitaire en outre-mer |
Session extraordinaire | 20 - | 8 | 7 | « Décret du 1er septembre 2021 portant convocation du Parlement en session extraordinaire »« Décret du 30 septembre 2021 portant clôture de la session extraordinaire du Parlement » | |
Session ordinaire | - * | 168 | 66 | / |
* Les travaux parlementaires de la XVe législature, à l'Assemblée nationale comme au Sénat, sont suspendus à compter du 25 février 2022 en raison de la campagne pour l'élection présidentielle. Malgré cette suspension, deux séances supplémentaires ont été ajoutées en mars sur la situation en Ukraine. La XVe législature se clôture le 21 juin 2022, tandis que la session ordinaire se poursuit jusqu'au 30 juin 2022.
Fin 2017, les députés ont procédé à 354 votes ; au total, 63 textes ont été examinés et 29 textes de loi ont été définitivement adoptés[18].
Liste non exhaustive des principales lois adoptées sous la XVe législature :
En août 2019, 121 députés ont été « visés par des actes malveillants » selon Le Figaro, soit un député sur cinq[49].
Début 2022, lors des débats à l'Assemblée nationale sur le projet de loi visant à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal, de nombreuses menaces et agressions ont proliféré à l'encontre des députés, notamment issus de la majorité présidentielle qui défendait ce projet de loi. Le Monde note qu'elles sont toutefois « difficiles à quantifier, faute de remontées systématiques ». Parmi l'ensemble des actes malveillants commis, on peut souligner l'incendie survenu le 29 décembre 2021 du garage personnel du député LREM de la 3e circonscription de l'Oise Pascal Bois, situé à Chambly, ainsi que des « inscriptions hostiles […] taguées sur un mur d’enceinte de son domicile. », ou encore la réception par la députée de la 7e circonscription de la Seine-Maritime et porte-parole du parti Horizons Agnès Firmin-Le Bodo d'un « courriel contenant des menaces de décapitation ». Des plaintes ont été déposées par plusieurs députés, comme Jacques Krabal, député de la 5e circonscription de l'Aisne, ou Ludovic Mendes, député de la 2e circonscription de la Moselle[50].
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