Élections législatives grecques de juin 2023
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Les élections législatives grecques de juin 2023 ont lieu le afin de renouveler pour quatre ans les 300 députés du Parlement grec.
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Élections législatives grecques de juin 2023 | ||||||||||||||
300 sièges du Parlement (Majorité absolue : 151 sièges) | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 9 968 716 | |||||||||||||
Votants | 5 273 699 | |||||||||||||
53,74 % 7,2 | ||||||||||||||
Blancs et nuls | 58 492 | |||||||||||||
Nouvelle Démocratie – Kyriákos Mitsotákis | ||||||||||||||
Voix | 2 115 322 | |||||||||||||
40,56 % |
0,2 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 158 | 12 | ||||||||||||
SYRIZA – Aléxis Tsípras | ||||||||||||||
Voix | 930 013 | |||||||||||||
17,83 % |
2,2 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 47 | 24 | ||||||||||||
PASOK - Mouvement pour le changement – Níkos Androulákis | ||||||||||||||
Voix | 617 487 | |||||||||||||
11,84 % |
0,4 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 32 | 9 | ||||||||||||
Parti communiste – Dimítris Koutsoúmbas | ||||||||||||||
Voix | 401 224 | |||||||||||||
7,69 % |
0,5 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 21 | 5 | ||||||||||||
Composition de l'assemblée élue | ||||||||||||||
Premier ministre | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Ioánnis Sarmás Indépendant |
Kyriákos Mitsotákis ND | |||||||||||||
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Les élections ont lieu de manière anticipée moins de deux mois après les précédentes en mai. Ces dernières voient la victoire du parti Nouvelle Démocratie du Premier ministre sortant Kyriákos Mitsotákis face à une opposition divisée. Le parti SYRIZA de l'ex-Premier ministre Aléxis Tsípras connaît un net recul, au profit notamment du PASOK - Mouvement pour le changement de Níkos Androulákis. Ne disposant pas pour autant d'une majorité absolue des sièges, Mitsotákis appelle à de nouvelles élections. Organisées par le gouvernement par intérim de Ioánnis Sarmás, ces dernières voient le retour à un système proportionnel avec prime majoritaire.
Le scrutin est une victoire pour Nouvelle Démocratie, qui conserve son avance de mai face à une opposition désunie. Le parti remporte la prime majoritaire dans son intégralité, atteignant ainsi la majorité absolue des sièges qui permet à Kyriákos Mitsotákis de retrouver le poste de Premier ministre.
La seconde défaite consécutive de Syriza provoque par ailleurs le départ de son chef historique, Aléxis Tsípras, qui renonce à se maintenir à la tête du parti.