pianista (1846-1925) Da Wikipedia, l'enciclopedia libera
Marie Jaëll, nata Marie Trautmann (Steinseltz, 17 agosto1846 – Parigi, 4 febbraio1925), è stata una pianista, compositrice e pedagogafrancese.
È ricordata per essere stata la prima donna ad essere ammessa come membro attivo della Société des Compositeurs de Paris.[1] Si può inquadrare come personalità tipicamente "alsaziana" e "europea occidentale".[2]
Bambina prodigio, Maria Trautmann beneficiò di una formazione musicale dapprima in Germania e in seguito al Conservatorio di Parigi dove conseguì il primo premio nel 1862. Fu allieva di Franz Liszt.[3]
Nel 1866 si sposò con Alfred Jaëll (1832-1882), pianista virtuoso di fama europea, che morì lasciandola vedova quando Marie aveva 35 anni.
Virtuosa pianista, compositrice riconosciuta e apprezzata, Marie Jaëll si dedicò all'insegnamento (ebbe fra i suoi allievi Albert Schweitzer[3][4]) e anche in modo originale allo studio della tecnica pianistica: si dedicò infatti a un'analisi molto dettagliata del senso del tatto, sfruttando gli strumenti forniti dalle scienze neuro-psicologiche che al momento si stavano sviluppando. Avvalendosi della collaborazione del dottor Charles Féré e lavorando presso il suo laboratorio di fisiologia all'ospedale di Bicêtre di Parigi[5] portò avanti ricerche sul potenziale fisico della mano umana, accentuando la relazione fra le facoltà mentali e delle abilità uditive e visive del musicista[6]. Propose un metodo per lo studio del pianoforte, ancora praticato: Le toucher. Enseignement du piano basé sur la physiologie ("Il tatto. Insegnamento del pianoforte basato sulla fisiologia", 1899).
1871 - 1879
Beethoven's Marcia alla Turca des Ruines d'Athènes, in collaborazione Alfred Jaëll
Deux méditations pour le piano (dedicato a Monsieur Théodore Hoffmann - Mérian).
Album per piano dedicato a suo marito.
Impromptu per piano.
Sei piccoli pezzi per piano (dedicati a Marie-Claire)
Hélène Kiener, Marie Jaëll 1846-1925: problèmes d'esthétique et de pédagogie musicales. Préf. d'André Siegfried. 4ª ed. rev. et corr. par Thérèse Klipffel. Nantes: Ed. de l'Arche, 1989. 180 p.: ill.
Marie Jaëll. De l'art du piano à la science du toucher. Exposition organisée par le Conseil général du Bas-Rhin et la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. [Texte de] Marie-Laure Ingelaere. Strasbourg: B.N.U, 1997. 20 p., ill. Plaquette réalisée à l'occasion de l'exposition, Strasbourg, 5-25 mai 1997.
Marie-Laure Ingelaere, «Marie Jaëll, concertiste compositrice, d'après la presse musicale de son temps et la correspondance avec ses amis. Contribution d'une Alsacienne à l'essor de la musique française de 1870 à 1917», Revue d'Alsace, 1999, vol.125, pp.159-186.
(EN) Catherine Guichard, Marie Jaëll: The Magic Touch, Piano Music by Mind Training. Algora: New-York, 2004. 216 p.
Marie-Laure Ingelaere, «Marie Jaëll, transmettre l'esprit lisztien», in Piano, n. 25, 2011-2012, p. 64 - 66.
Marie-Laure Ingelaere, «Faire connaître Liszt en son temps: Alfred et Marie Jaëll, «passeurs» oubliés», in Revue d’Alsace, 2012, 138, pp. 113-126.
(EN) Florence Launay, Jann Pasler, "Le Maître et the Strange woman Marie Jaëll: two virtuoso-composers in resonance", Camille Saint-Saëns and his World, Princeton University Press, 2012, pp. 85-101.
Charles Polio, Marie-Charlette Benoit, Denise Grunwald et Marie-Claude Frénéa, L'éducation artistique de la main selon l'enseignement de Marie Jaëll, pianiste et pédagogue, Symétrie, Lyon, 2012. 56 p., ill., fig. (Pédagogie).
Pianiste, bimestriel, janvier-février 2013, n. 78. «Dossier Marie Jaëll (1846-1925). Musicienne de corps et d’esprit», Marc Bosmans, pp. 38-41.
Marie-Laure Ingelaere, Daniel Bornemann, «L'objet: le chronomètre d'Arsonval», La Revue de la BNU, Printemps 2013, n. 7, pp. 58 - 63, ill. Le chronomètre d'Arsonval ayant appartenu à Marie Jaëll se trouve à la Réserve de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.
Marie-Laure Ingelaere, «Jaëll, Marie (née Marie-Christine Trautmann) [Steinseltz 1846 - Paris 1925] Pianiste, compositrice et pédagogue française», in Le Dictionnaire universel des Créatrices, Tome 2, sous la dir. de B. Didier, A. Fouque, M. Calle-Gruber, Paris, Des Femmes Antoinette Fouque, 2013.
Marie-Laure Ingelaere, «Trésors de l’écrit: un abécédaire. Variante. Un manuscrit de Franz Liszt (1876)», La Revue de la BNU, Printemps 2014, n°|9, pp. 74-75, ill. À propos des variantes aux Valses à 4 mains proposées par Liszt à Marie Jaëll.
Florence Launay, "Compositrices et mariées au XIXe siècle: quatre itinéraires positifs", Musiciennes en duo. Mères, filles, sœurs ou compagnes d'artistes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, pp. 191-204. Les compositrices au travers des couples Farrenc, Puget-Lemoine, Grandval et Jaëll.
Marie Jaëll (1846-1925). Musique symphonique – Musique pour piano. Textes d’Alban Ramaut, Sébastien Troester, Marie-Laure Ingelaere, Florence Launay, Marie Jaëll (extraits). Éd. Singulares, 2015, 135 p., ill. (Palazzetto Bru Zane coll. «Portraits», vol.3). 3 CD.