Économie de la République dominicaine
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L'économie de la république dominicaine dépend principalement du commerce extérieur, des services, des mines, de l'industrie pharmaceutique, des composants électroniques, des équipements médicaux, du secteur textile et de la chaussure et du tourisme, ces secteurs étant les piliers d'une économie diversifiée et d'une industrie très développée.
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Économie de la République dominicaine | |
Monnaie | Peso dominicain |
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Année fiscale | 1er janvier - 31 décembre |
Organisations internationales | OMC |
Statistiques | |
Produit intérieur brut en PPA | 78,89 milliards $ (2009) |
Croissance du PIB | 4,55 % (2017) |
PIB par habitant en PPA | 8 200 $ en PPA (2009) |
PIB par secteur | agriculture : 10,5 % (2009) industrie : 21,3 % (2009) services : 68,2 % (2009) |
Inflation (IPC) | 1,4 % (2009) |
Pop. sous le seuil de pauvreté | 42,2 % (2004) |
Indice de développement humain (IDH) | 0,767 (élevé ; 80e) (2021)[1] |
Population active | 4,417 millions (2009) |
Population active par secteur | agriculture : 14,6 % (2005) industrie : 22,3 % (2005) services : 63,1 % (2005) |
Taux de chômage | 13,8 % (2015) |
Principales industries | tourisme, raffinage de sucre, mine d'or, de fer et de nickel, industrie textile, ciment, tabac |
Commerce extérieur | |
Exportations | 5,372 milliards $ (2009) |
Principaux clients | É.-U. 58,1 %, Canada 11,8 %, Royaume-Uni 7,5 %, Union européenne 5.9 %, Pays-Bas 5.1 %, Haïti 3,8 % (2008) |
Principaux fournisseurs | É.-U. 39,2 %, Venezuela 12,4 %, Mexique 8,6 %, Chine 5,8 %, Brésil 4,6 %, Japon 3.7% (2008) |
Finances publiques | |
Dette publique | 41,5 % du PIB (2009) |
Dette extérieure | 8,8 milliards $ (2008) |
Recettes publiques | 6,361 milliards $ (2009) |
Dépenses publiques | 7,588 milliards $ (2009) |
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En 1986, après la signature d’un accord entre le gouvernement et le FMI et la politique d'austérité qui s'est ensuivie, les classes populaires, devant l’aggravation de la situation sociale, se sont rebellées. Une rébellion réprimée dans le sang. Plus d’une centaine de personnes furent tuées[2]
En 2003 et 2004, le pays a connu, sur fond de divers scandales dont celui de la Banco Intercontinental, une grave crise financière conduisant à une forte dévaluation du peso dominicain de près de 60 % par rapport au dollar américain, une inflation importante (plus de 40 %, la plus élevée en Amérique latine) et une crise de l'endettement à la suite des injections massives d'argent public dans les banques en faillites. Cette crise financière s'est accompagnée d'une baisse considérable du niveau de vie des habitants.
Dix ans plus tard, la République dominicaine est devenue le principal bénéficiaire des investissements étrangers en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Le pays attire d'importants capitaux étrangers, entreprises et transnationales en raison de sa stabilité politique et économique, mais surtout de sa position géographique au centre du continent. De plus, le pays possède d'importants gisements miniers d'or[3], d'argent, de nickel, de marbre et d'ambre. Le pays est actuellement considéré comme le Singapour des Caraïbes en matière d'infrastructures et de consommation[réf. nécessaire], il compte environ plus de 7 millions de consommateurs internes potentiels et plus de 900 millions de consommateurs externes. Tout cela grâce à des accords de libre-échange avec des pays économiquement plus développés et un taux d'endettement quant au produit intérieur brut inférieur à 50 %.