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laboratoire de recherche français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Labex EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe) est un laboratoire de recherche français dont l’activité vise à réinsérer l’histoire de la construction européenne dans l’histoire générale de l'Europe. Il est constitué d’équipes issues de la faculté des lettres de Sorbonne Université, de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris 1) et de l’université de Nantes.
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Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche a validé ce projet en février 2012[1] comme l’un des 71 lauréats de la deuxième vague des « Laboratoires d’excellence »[2],[3] (LabEx).
L’objectif principal du projet EHNE est d’éclairer la crise de solidarité[5] que connaît l’Europe depuis 2008 en construisant une histoire rénovée de l’Europe. Ce projet s’adresse aux citoyens, aux enseignants du secondaire, aux étudiants et aux chercheurs. Il aborde à la fois les grands enjeux actuels et les débats historiographiques les plus contemporains.
Le projet, engagé pour huit ans (2013-2020)[6], réunit des chercheurs français en coopération avec des réseaux européens et internationaux. Il est porté par six laboratoires partenaires issus de trois établissements (universités Paris-Sorbonne[7], Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Nantes) :
L’équipe du LabEx EHNE est composée d'une centaine de chercheurs[11], dirigés par Éric Bussière.
Sept thèmes de recherche ont été définis pour atteindre l’objectif du LabEx EHNE :
Destinée à un large public, et tout particulièrement aux enseignants du secondaire, l'encyclopédie numérique Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe (EHNE) est organisée autour des sept axes de recherche du LabEx EHNE et est composée d’articles structurants et d’articles plus factuels[15]. Ces articles, synthétiques et problématisés, mettent l’accent sur des sujets, des périodes, des espaces et des acteurs peu connus[16].
Durant l'été 2015, une convention tripartite en lien avec l'Institut historique allemand (IHA) a été signée en vue d'un travail commun avec l'encyclopédie allemande Europäische Geschichte Online (EGO)[17].
Le LabEx EHNE publie ses recherches dans deux collections :
Les sept axes du LabEx EHNE participent et organisent autour de leur thème de recherche de nombreux colloques, séminaires, journées d’études et tables rondes, comme en 2014[18], en 2015[19],[20] et en 2016[21].
Le , le Labex EHNE collabore au colloque De Gaulle, Coudenhove-Kalergi, les gaullistes et l’Europe, au Sénat[22] puis le , il participe à une manifestation organisée par la Fondation Charles de Gaulle dans le cadre de l'année Malraux et en hommage à la revue Liberté de l'esprit[23].
Les membres du LabEx EHNE participent régulièrement à des émissions radio tant pour parler de leurs recherches scientifiques que pour évoquer leur travail au sein du LabEx.
Ainsi dans le cadre du Centenaire de la Première Guerre mondiale, du au , des émissions hebdomadaires de Radio France internationale sont enregistrées en partenariat avec le laboratoire[24], notamment pour évoquer le rôle des femmes dans la Grande Guerre[25].
En , une émission diffusée sur France Culture, évoquant le Protestantisme, a été également l'occasion de présenter l'encyclopédie EHNE[26].
De même, au premier trimestre 2016, la revue Allemagne d'aujourd'hui publie les travaux du Labex EHNE sur le thème Sous le signe de la stabilité et de la sécurité : quelle stratégie pour l'Allemagne fédérale en Europe dans les années 1980 ?[27].
L'encyclopédie EHNE a également été présentée dans des articles de presse comme dans le magazine l'Histoire[28]. Par ailleurs, elle a fait l'objet d'une mention dans la revue en ligne Historiens et Géographes de l'Association des professeurs d'histoire et de géographie[29].
En 2016, le Labex EHNE participe notamment au MOOC Summer School Ukraine, sur le thème de la guerre et des conflits violents dans les sociétés socialistes et post-socialistes[30].
Un ensemble de photographies sur plaques de verre destiné à la projection a été découvert par une enseignante dans les réserves du lycée Colbert dans le 10e arrondissement de Paris, entreposé dans une quarantaine de boîtes de bois au fond d'un placard poussiéreux[31]
Ce fonds, composé de 1816 plaques de verre, est constitué de photographies de la France, de l’Europe et des colonies européennes. Il permet de voir une représentation française du monde de la Belle Époque.
Après des recherches menées tout d'abord par le lycée Colbert puis par le Labex EHNE, il est avéré que le fonds provient des ateliers Molteni à Paris qui, sous l'impulsion d'Alfred Molteni - neveu du fondateur-, crée dans les années 1870 un fonds de photographies prises à travers le monde par des amis photographes. Dès les années 1880, Alfred Molteni fait éditer des catalogues commerciaux des vues sur verre. En 1884 les ateliers Molteni proposent à la vente plus de 8 000 titres de vues sur plaque de verre et à la fin du XIXe siècle ce seront plus de 60 000 plaques. Alfred Molteni revend l'entreprise en 1899 à la firme Radiguet & Massiot. Le fonds Colbert a été édité par Radiguet & Massiot et date donc probablement d'après 1899. Sur l'impulsion de Jules Ferry, alors ministre de l'Instruction Publique, et de son directeur de l'enseignement primaire, Ferdinand Buisson, les projections lumineuses se démocratisent dans les écoles[32] : plus de 8 000 boîtes de projections sont prêtées dans toute la France, et un musée pédagogique de collection de plaques fondé. Augustin Bessou, enseignant au lycée Colbert, serait à l'origine de l'utilisation du fonds dans l'établissement[33]. Le fonds Colbert est constitué à vingt six pour cent de représentations de la France, dix huit pour cent de l'empire colonial Français du début du XXe siècle, trente cinq pour cent de l'Europe et dix huit pour cent du reste du monde[34].
Le LabEx EHNE a fait numériser l’intégralité du fonds et le propose en libre accès sur le site ehne.fr[35]. À terme, chacune des plaques sera accompagnée d’une analyse scientifique. Le fonds a fait l’objet d’une première exposition « L’Europe en 1900 » réalisée par les élèves du lycée Colbert en mai 2014[36]. Cette exposition itinérante a été par la suite présentée à la Sorbonne et à la Maison de l’Europe à Nantes.
Le fonds a été également présenté dans le cadre de l’exposition « Lumineuses projections »[37] (-), organisée au musée national de l’Éducation de Rouen.
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