Éliane Assassi, née le à Paris, est une femme politique française. Membre du Parti communiste français, elle est sénatrice de la Seine-Saint-Denis de 2004 à 2023 et présidente du groupe communiste au Sénat de 2012 à 2023.

Faits en bref Fonctions, Présidente du groupe communiste au Sénat ...
Éliane Assassi
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Éliane Assassi en 2016.
Fonctions
Présidente du groupe communiste au Sénat

(11 ans et 12 jours)
Élection
Réélection

Prédécesseur Nicole Borvo Cohen-Seat
Successeur Cécile Cukierman
Sénatrice française

(19 ans)
Élection 26 septembre 2004
Réélection 25 septembre 2011
24 septembre 2017
Circonscription Seine-Saint-Denis
Groupe politique CRC (2004-2008 ; 2011-2017)
CRC-SPG (2008-2011)
CRCE (2017-2023)
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Directrice de communication
Site web elianeassassi.fr
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Biographie

Jeunesse et carrière professionnelle

Éliane Assassi naît dans une famille franco-algérienne. Elle vit à Gagny en Seine-Saint-Denis durant son enfance. Son père, ouvrier, meurt d’un cancer vraisemblablement lié à une exposition répétée à l’amiante dans le cadre de son travail, alors qu'elle est âgée de 6 ans. Son petit frère meurt dans un accident quatre ans plus tard[1].

Elle travaille très jeune avec sa mère en faisant des ménages et envisage un temps de devenir commissaire de police. Elle a travaillé dans une usine de rechapage de pneus[2]. Elle rejoint le PCF à 14 ans[2].

Elle est directrice de communication de profession[3].

Parcours politique

Elle commence à exercer des mandats publics en 1983 en étant élue conseillère municipale de Drancy[4]. De 1995 à 2001, elle est adjointe au maire PCF Gilbert Conte, puis elle est réélue au conseil municipal de 2001 à 2014.

Elle est élue sénatrice dans la Seine-Saint-Denis le 26 septembre 2004 et siège au sein du groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche (CRC-SPG).

Candidate aux élections cantonales de 2008 dans le canton du Bourget, elle réunit 18,92 % des voix face au candidat du Nouveau Centre, Vincent Capo-Canellas, réélu au premier tour[5]. Elle est également la tête de liste de l'union de la gauche lors des élections municipales de la même année à Drancy, qui voient la réélection du maire centriste sortant, Jean-Christophe Lagarde.

Le , elle est élue présidente du groupe communiste, républicain et citoyen au Sénat[6].

Elle parraine la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle de 2017[7].

Pour les élections sénatoriales de 2017, elle conduit la liste « La Seine-Saint-Denis en commun – Résister, proposer, agir ». Elle est réélue sénatrice le [8]. Dans la foulée, elle est réélue présidente du groupe communiste au Sénat[9]. Le , candidate à la présidence du Sénat, elle est battue avec 15 voix face à Didier Guillaume (PS) et Gérard Larcher (LR)[10].

Reconduite à la tête du groupe communiste au Sénat à la suite du renouvellement de 2020[11], elle se porte à nouveau candidate au « plateau » et obtient 15 voix, face notamment au président sortant Gérard Larcher, lequel est réélu[12].

Nommée rapporteure de la « commission d'enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques » en [13], elle est à l'origine de « l'affaire McKinsey » qui met en lumière le recours par le gouvernement français à des prestations de cabinets de conseil « en lieu et place de l'administration », un « phénomène tentaculaire » touchant « des pans entiers des politiques publiques »[2],[14],[15]. L’enquête permet d’établir que près de 2,5 milliards d’euros d’argent public ont été dépensés par l’État en 2021 auprès des cabinets de conseil[1]. Avec Arnaud Bazin, elle dépose une « proposition de loi relative à l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques »[16].

En , elle reçoit, avec Arnaud Bazin, président de la commission d’enquête, le prix éthique de l’association Anticor pour ce travail sur l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques[17]. En , elle est nommée « sénatrice de l'année » (2022) par le jury du Prix du Trombinoscope[18].

Éliane Assassi ayant décidé de ne pas se représenter aux élections sénatoriales de 2023, le président du Sénat Gérard Larcher lui rend hommage à l’occasion de sa dernière séance de questions au gouvernement le [19],[20].

Signature d'une tribune pour la liberté d'informer et appel au meurtre

Le , elle cosigne dans L'Humanité une tribune pour défendre la liberté d'informer, ce qui lui vaut d'être inscrit le lendemain sur « la liste des candidats a la balle dans la nuque » du site d'extrême droite Reseau-libre.org[21].

Détail des mandats et fonctions

Mandats électifs

Autres responsabilités

Synthèse des résultats électoraux

Présidence du Sénat

Davantage d’informations Année, Groupe ...
Année Groupe 1er tour 2d tour Issue
Voix  % Rang Voix  % Rang
2014[22] CRC 18 5,23 4e 18 5,34 4e Battue
2017[23] 15 4,73 3e
2020[24] CRCE 15 4,63 3e
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Notes et références

Voir aussi

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