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médecin militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Baratte, né le à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) et mort le à Vitry-le-François (Marne)[2], est un médecin militaire français, général pendant la Première Guerre mondiale.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Marie Jean Émile Baratte |
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Période d'activité |
- |
Parentèle |
Paul Baratte (cousin germain) Jacques Baratte (cousin) Yvonne Baratte (cousine) |
Religion | |
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Grade | |
Distinctions | Liste détaillée Médaille commémorative de l'expédition du Tonkin () Chevalier de l'ordre du Dragon d'Annam () Chevalier du Mérite agricole () Croix de guerre 1914-1918 () Commandeur de la Légion d'honneur () Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Médaille interalliée de la Victoire Médaille du roi Albert Ordre de l'Aigle blanc |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 15 YD 230, 26 N 10/3)[1] Musée du service de santé des armées (795) |
Marie Jean Émile Baratte est le fils d'Henri Baratte (1823-1912), contrôleur receveur des douanes, et d'Anne Marie Istasse (1832-1894)[2],[3].
Il naît en 1859 à Mont-Saint-Martin (Moselle puis Meurthe-et-Moselle à partir de 1871), où son père est affecté aux frontières belge et luxembourgeoise.
Sa famille paternelle est d'origine franc-comtoise et liée au corps militaire des douanes où son père, son oncle, son grand-père et son arrière-grand-père servent ou ont servi.
Du côté maternel, ses ancêtres sont des cultivateurs enracinés dans la partie Nord de la Lorraine, appelée le Pays Haut lorrain.
Par ailleurs, il est le cousin germain de Paul Baratte (1860-1928), inspecteur général des ponts et chaussées, et est apparenté à Jacques Baratte (1898-1989), industriel, et à Yvonne Baratte (1910-1945), résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Émile Baratte se forme à l'École du Val-de-Grâce puis à l'École du Service de santé des armées, entre 1878 et 1882[2].
Il soutient sa thèse de docteur en médecine à Paris en 1882[4],[5].
Sitôt après sa formation de médecin militaire, il est envoyé en Algérie de 1882 à 1885 à l'hôpital militaire de la division de Constantine, puis prend part à la campagne du Tonkin de 1885 à 1888 avec le 2e régiment étranger[2],[6].
De retour en métropole en 1888, il est affecté successivement dans différents régiments d'infanterie (128e régiment d'infanterie, 19e bataillon de chasseurs à pied et 28e régiment d'infanterie), avant de servir en centres hospitaliers (hospice mixte de Saint-Étienne, hôpital thermal de Vichy, hôpital militaire Bégin, hospice mixte de Rouen)[2].
Pendant la Grande Guerre, en tant que médecin principal de 1re classe, il prend part à la campagne de Lorraine en 1914 au sein de la 10e division du 5e corps d'armée puis dirige le service de santé du 15e corps d'armée début 1915[2].
Entre juin 1915 et août 1916 il est envoyé avec l'armée d'Orient pour diriger le service de santé du corps expéditionnaire des Dardanelles[7] et de l'île de Corfou, où il s'illustre[2].
De retour en France, il commande le service de santé de la région Nord en septembre 1916, puis celui de la 14e région début 1917[2].
Promu le 22 mai 1917 médecin inspecteur (grade dénommé aujourd'hui médecin général)[8], soit l'équivalent de général de brigade, il dirige le service de santé du 13e corps d'armée à compter de janvier 1918 jusqu'à la fin du conflit[2].
Il totalise 40 ans de services.
Il est placé dans le cadre de réserve par décision ministérielle du 21 mai 1919[2].
Rendu à la vie civile, il réside dans le 7e arrondissement de Paris[2].
Émile Baratte est élu membre titulaire de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François à compter du 26 août 1927[9].
Il décède le le à Vitry-le-François[2],[10].
Il est inhumé en janvier 1929 au cimetière de Vitry-le-François[11].
Émile Baratte se marie avec Jeanne Lavocat (1882-1940) le 20 octobre 1889 à Vitry-le-François[12],[13].
Le couple n'a pas d'enfant.
Émile Baratte est récipiendaire des décorations suivantes :
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