Énergie solaire au Japon
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L'énergie solaire au Japon connait une croissance très rapide, surtout depuis la mise en place en 2012 d'une politique de soutien parmi les plus attractives au monde.
La filière solaire thermique du Japon stagne et reste très en retard par rapport aux pays leaders comme l'Allemagne et surtout la Chine.
Le Japon a été longtemps le leader mondial du solaire photovoltaïque (PV) : fin 2004, le Japon est ainsi devenu le 1er marché mondial avec quatre entreprises leaders dans la production de systèmes PV : Sharp, Kyocera, Mitsubishi et Sanyo ; estimant que cette technologie avait atteint sa maturité, le gouvernement décida alors de cesser de la subventionner ; le marché entra dès lors dans une phase de ralentissement et la Chine le dépassa en 2007. En , après Fukushima, le gouvernement a mis en place, dans le cadre de sa politique de transition énergétique, un nouveau dispositif de soutien basé sur des tarifs d'achat très attractifs, favorisant l'autoconsommation dans le secteur résidentiel ainsi que les centrales de grande puissance ; le marché japonais a aussitôt repris sa place parmi les leaders mondiaux.
La filière photovoltaïque fournissait 9,4 % de la production nationale d'électricité en 2022, et sa progression a été très rapide. Le Japon se classait en 2022 au 4e rang mondial des producteurs d'électricité solaire avec 7,2 % du total mondial, derrière la Chine, les États-Unis et l'Inde. L'Agence internationale de l'énergie estime le taux de pénétration théorique du solaire photovoltaïque à 10,2 % de la consommation totale d'électricité à la fin de 2022 ; seuls huit pays dépasse ce taux : Espagne (19,1 %), Grèce (17,5 %), Chili (17,0 %), Pays-Bas(15,9 %), Australie (15,7 %), etc.
En 2022, le marché photovoltaïque du Japon s'est classé au 7e rang mondial pour la puissance installée dans l'année avec 2,7 % du marché mondial, loin derrière la Chine, les États-Unis et l'Inde ; sa puissance installée cumulée reste au 3e rang mondial avec 7,2 % du total mondial, derrière la Chine (35 %) et les États-Unis (11,9 %).
La filière solaire thermodynamique à concentration, après quelques projets pilotes dans les années 1980, n'a jamais débouché sur des réalisations de taille commerciale, car l'ensoleillement au Japon n'atteint pas un niveau suffisant pour cette filière.