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général d'armée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Éric Bellot des Minières, né le à Poitiers (Vienne), est un militaire français. Général d'armée, il est inspecteur général des armées du au 31 juillet 2023.
Éric Bellot des Minières | ||
Éric Bellot des Minières en 2015. | ||
Naissance | Poitiers (Vienne, France) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général d'armée | |
Années de service | 1984 | |
Commandement | 2e REP 1re BM 11e BP |
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Conflits | ||
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Officier de l'ordre national du Mérite Croix de la Valeur militaire (3 citations) |
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Famille | Famille Bellot des Minières | |
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Éric Marie Jacques[1] Bellot des Minières naît le d'une famille d'ancienne bourgeoisie du Poitou[2].
Après des classes préparatoires au Prytanée national militaire, Éric Bellot des Minières est diplômé en 1987 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Général-Monclar[3]). Il intègre l'École nationale supérieure de techniques avancées (Ensta) à Paris en 1997 dont il obtient le diplôme d'ingénieur en 1999[4], spécialité « Recherche opérationnelle ».
Il rejoint en 1988 le 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi, où il sert jusqu'en 1995, après avoir commandé la 3e compagnie. C'est lors de ce premier passage au 2e REP qu'il participait à l'opération Épervier (1988-1989) et Guépard (1990) au Tchad, à l'opération Noroît (1991-1992) au Rwanda, à l'opération Godoria (1991) et l'opération Iskoutir (1992 et 1993) à Djibouti, Somalie (1992-1993), et aux EFAO (1995) en République Centrafricaine. De 1995 à 1996, il est à l'École d'état-major à Compiègne, avant d'être instructeur et chef du cours « Tactique et emploi des armes » à l’École d’application des transmissions à Laval. Après des études à l'ENSTA (1997-199) puis à l'École de guerre (1999-2000), il repart au 2e REP à Calvi, où il prendra la fonction de chef du bureau opérations et instruction (BOI) de 2000 à 2002. Il participe durant cette période à l'opération Trident au Kosovo, de 2000 à 2001. De 2002 à 2006, il sert à l'État-major de l’armée de Terre en tant qu'officier de synthèse « Combat débarqué » au Bureau système d'armes. De 2006 à 2008, il est affecté au cabinet du ministre de la Défense, d'abord en tant qu'adjoint de la cellule Terre/théâtre national-DOM-TOM, puis adjoint de la cellule préparation de l’avenir.
De 2008[5] à 2010[6], il est chef de corps du 2e REP à Calvi. Durant cette période, il commande le Battle Group Altor engagé du au dans le cadre de l'opération Pamir[7]. Lors de cette opération son régiment est cité à l'ordre de l'armée de la croix de la Valeur militaire. De 2010 à 2011, il est auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN)[8]. De 2011 à 2014, il est affecté à l'EMA en tant qu'officier de cohérence opérationnelle (OCO). Le décret du le nomme commandant de la 1re brigade mécanisée à partir du [1]. Du au , il commande l'opération Sangaris en République centrafricaine, où il avait relevé le général Francisco Soriano[9],[10],[11]. Du au , il commande la 11e brigade parachutiste[12]. Il est nommé caporal d'honneur des troupes de marine lors du rassemblement national de Bazeilles le . Par décret du , il est nommé adjoint au sous-chef d'état-major Plans de l'état-major des armées[13]. Il est ensuite nommé sous-chef d'état-major Plans le [14].
Elevé aux rang et appellation de général d'armée, il est nommé en conseil des ministres inspecteur général des armées du 31 octobre 2020 au 31 juillet 2023.
En 2010, il évoque la guerre en Afghanistan : « Le premier devoir du légionnaire est de remplir la mission. […] La mission a été un succès. […] Le bilan humain est de trois tués et 19 blessés, dont 12 au feu. […] Nous honorons leur mort plus que nous la pleurons. C'est le code du légionnaire. »[15]. Son supérieur, le général Maurin le qualifie d'« homme de contact et d'amitiés » et au sujet de la campagne en Afghanistan dit de lui: « Le bilan est particulièrement élogieux. Le colonel Bellot des Minières a montré une parfaite compréhension des enjeux d'une guerre contre l'insurrection. Il a, à l'évidence, imposé sa marque opérationnelle au régiment. »[16].
Colonel, il est nommé le au grade de général de brigade[1], le au grade de général de division[17]. Le , il est élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée[14] et le , nommé inspecteur général des armées et élevé aux rang et appellations de général d'armée à compter du suivant[18].
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