Abbaye du Saint-Mont
abbaye située dans les Vosges, en France / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L’abbaye du Saint-Mont ou abbaye du mont Habend (monasterium Habendum) est une abbaye française catholique située à cheval sur les territoires des communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé, communes françaises du département des Vosges, en Lorraine (620-1790). L'abbaye est installée à 672 m d'altitude, sur un sommet du massif du Fossard, situé au nord du confluent des vallées de la Moselle et de la Moselotte, dans une sorte de méandre formé de la Moselotte à l'est et de la Moselle à l'ouest[1].
Abbaye du Saint-Mont | |
Chapelle du Saint-Mont. | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholicisme |
Type | Abbaye |
Début de la construction | 620 |
Fin des travaux | 1790 |
Protection | Inscrit MH (1988, 1995, Pont des Fées, site archéologique) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Ville | Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé |
Coordonnées | 48° 01′ 18″ nord, 6° 38′ 02″ est |
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En renonçant au monde, Saint Romary, l'un de ses fondateurs[2],[3] n'avait finalement conservé de tous ses biens qu'une seule villa, dominée par un castellum au sommet d'une montagne: le futur Saint Mont désignés alors l'un et l'autre par le nom de Habend. Le castellum faisait partie d'un fisc royal, détenu par Romary à titre de bénéfice. Les souverains jouissaient des droits d'y aller résider et de s'y livrer aux plaisirs de la chasse et de la pêche. Charlemagne, Louis le Pieux et Lothaire Ier, y ont fait de fréquents séjours. Des actes royaux en sont datés[4],[5].
La fondation du monastère[6] remonte en effet, d’après la tradition, à Saint Romary (ou Romaric) et Saint Amé. Ruiné une première fois, il aurait été relevé au milieu du Xe siècle par Richard de Saint-Vanne, abbé de l'Abbaye Saint-Vanne de Verdun[7], puis régi par un certain Anténor, qui mit les religieux sous la règle de saint Augustin. En 1619, l'abbesse de Remiremont, Catherine de Lorraine, introduisit au prieuré des bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe[8].