Affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen
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L'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen est une affaire politique et judiciaire portant sur des soupçons d'emplois fictifs concernant les assistants parlementaires des députés européens du parti français Front national (FN) (dénommé Le Rassemblement national (RN) depuis le ) siégeant au Parlement européen[1] entre 2012 et 2017[2]. Cette affaire commence en 2014.
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Les députés sont soupçonnés d'avoir employé ces assistants pour servir les intérêts de leur parti sans travailler réellement sur les dossiers européens. Dans le cas où ces accusations seraient fondées, cela correspondrait à des emplois fictifs financés par le contribuable européen, constituant un délit représentant un préjudice évalué entre 5 millions d'euros (entre 2012 et 2017) et 7,5 millions d'euros (entre 2010 et 2016). Parmi les personnalités mises en examen par la justice française pour détournement de fonds publics ou complicité pour ce délit, figurent notamment Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, Wallerand de Saint-Just, Nicolas Bay et Louis Aliot.
Le procès doit se tenir en 2024.