Alliance bolivarienne pour les Amériques
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L'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des Peuples (ALBA - TCP ; en espagnol : Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de Comercio de los Pueblos) est une organisation politique, culturelle, sociale et économique pour promouvoir l'intégration des pays de l'Amérique latine et des Caraïbes. Elle est construite sur les principes de solidarité, de complémentarité, de justice et de coopération[2], et place l'être humain au centre de ses principes. L'ALBA assume des positions de défense des droits de la Terre-Mère (en référence à la Pachamama) et des droits de l'Homme ; pour le rétablissement de la paix et pour l'autodétermination des peuples. Elle se veut constructrice d'un nouvel ordre international multicentrique et pluripolaire. À ce titre, elle souhaite promouvoir et diffuser les coutumes, croyances et caractéristiques originelles et modernes des peuples membres de l'Alliance.
Alliance bolivarienne pour les Amériques | |
Emblème de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques | |
Carte des membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques en 2010. | |
Devise : « Indépendance, Révolution, Socialisme » | |
Situation | |
---|---|
Région | Amérique du Sud et centrale |
Création | [1] |
Type | Organisation politique, sociale, culturelle et économique |
Siège | Caracas |
Langue | Espagnol, quechua, aymara, guarani, anglais |
Organisation | |
Membres | Antigua-et-Barbuda Bolivie Cuba Dominique Grenade Nicaragua Sainte-Lucie Saint-Christophe-et-Niévès Saint-Vincent-et-les-Grenadines Suriname Venezuela Haïti (observateur) Iran (observateur) Syrie (observateur) |
Secrétaire général | Félix Plasencia |
Site web | albatcp.org |
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L'ALBA (qui signifie « aube » en espagnol) est née le [1] à La Havane par la déclaration conjointe signée par Hugo Chávez et Fidel Castro, en opposition à la proposition de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) promue par les États-Unis. Elle entre officiellement en vigueur le .
Au , l'Alliance compte dix membres : Cuba, le Venezuela, le Nicaragua, la Dominique, Antigua-et-Barbuda, l'Équateur, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et la Grenade (dans l'ordre d'adhésion).
Depuis , le Honduras ne fait plus partie de l'ALBA après que le congrès en a réclamé sa sortie. Celui-ci redoute la supposée ingérence du Venezuela — qui soutient le président renversé par un coup d'État, Manuel Zelaya — dans ses affaires internes.
Le Suriname, pays limitrophe de la Guyane française, a enclenché le processus d'adhésion à l'Alliance lors du XIe sommet de l'ALBA-TCP le à Caracas[3]. Il s'agit du douzième État à rejoindre l'Alliance bolivarienne. Il assiste régulièrement aux grandes réunions de l'organisation en tant que membre invité spécial[4].
Lors du XIIIe sommet de l'ALBA-TCP à La Havane le , le président du Salvador Sanchez Cerén, présent en tant qu'invité, déclare que les réalisations sociales de l'ALBA « montrent le chemin à suivre » pour son pays[5].
Après une parenthèse d'une année, à la suite de la démission et à l'exil du président Evo Morales[6], la Bolivie réintègre l'Alliance le , à l'occasion du 16e anniversaire de l'organisation[7].