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Andrée Peel
résistante française pendant la seconde guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Andrée Peel, née Andrée Marthe Virot, ( - ), connue comme « l'Agent rose » durant l'occupation allemande, est une héroïne de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale[1].
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Biographie
Résumé
Contexte
Née Andrée Marthe Virot à Saint-Brieuc, ses parents sont Francis Virot et Martha Virot. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle dirige un salon de coiffure à Brest[2].
Durant la guerre
Après l'invasion allemande, elle s'engage dans la Résistance en participant à la distribution de journaux clandestins. Elle devient ensuite agente P2 du réseau Jade-Fitzroy son nom de code était « agent rose »[3]. Avec son équipe, elle utilise des torches pour guider les avions alliés vers des terrains d'aviation improvisés, et aide les aviateurs, qui ont atterri en France, à embarquer dans des sous-marins ou des bateaux pour fuir la France occupée. Elle sauve ainsi la vie de 102 jeunes soldats et aviateurs et en aide plus de 20 000.
Elle est arrêtée à Paris en 1944, et déportée au camp de concentration de Ravensbrück par le convoi I.227 parti de Paris le [4], avant d'être transférée à Buchenwald. Elle allait être fusillée lorsque l'armée américaine entre dans le camp pour en libérer les prisonniers[5].
Elle reçoit plus tard une lettre de remerciements de Winston Churchill[6].
Après la guerre
Après la guerre, elle rencontre son futur mari, un universitaire anglais nommé John Peel à Paris, et ils s'installent à Long Ashton, près de Bristol.
Promue officier de la Légion d'honneur, elle reçoit ses insignes des mains de son frère, le général Maurice Virot[7], en 2004.
Le , alors qu'elle fête ses 100 ans, elle reçoit une lettre de la reine d'Angleterre.
Elle décède dans une maison de retraite de Bristol à l'âge de 105 ans le [8].
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Autobiographie
Elle a publié une autobiographie intitulée Miracles Do Happen[9], publié en 1999 et traduite en français sous le titre Les miracles existent ! et adaptée au cinéma par William Ennals.
Odonymie
Une rue porte son nom à Brest[10].
Distinctions
Elle est reconnue « Déporté résistant »[3],[11].
Officière de la Légion d'honneur (décret du ) - Avec traitement DÉPORTÉS-RÉSISTANTS Virot (Andrée, Marthe), épouse Peel, , sous-lieutenante (chevalier du ) ;
Croix de guerre - avec une palme et une étoile d’argent ;
Médaille de la Résistance française (décret du 15 octobre 1945)[12] ;
Croix du combattant volontaire agrafe « 1939-1945 » ;
Croix du combattant volontaire de la Résistance ;
Médaille de la déportation pour faits de Résistance agrafe « Déporté » ;
Médaille de reconnaissance de la Nation agrafe « 1939-1945 » ;
Médaille commémorative de la guerre - agrafe « Libération » ;
Médaille de la Liberté (Medal of Freedom des États-Unis) ;
- King's Commendation for Brave Conduct (Grande-Bretagne).
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Notes et références
Liens externes et sources
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