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série télévisée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Apocalypse, la 1re Guerre mondiale est une série composée de cinq films documentaires retraçant chronologiquement l'histoire de la Première Guerre mondiale, de ses origines à la fin de la guerre. Elle a été réalisée après Apocalypse, la Seconde Guerre mondiale et Apocalypse, Hitler, et avant Apocalypse, Staline, également de Isabelle Clarke et Daniel Costelle, et narrée par Mathieu Kassovitz. Elle regroupe des documents d'époque connus ou inédits et relate les grands événements de la guerre, à partir d'images d'archives restaurées et colorisées. Elle fait partie de la série Apocalypse.
Apocalypse, la 1re Guerre mondiale | ||||||||
Genre | Film documentaire historique | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Création | Daniel Costelle, Isabelle Clarke | |||||||
Pays | France, Canada | |||||||
Nombre d’émissions | 5 | |||||||
Production | ||||||||
Durée | 52 minutes | |||||||
Production | Une coproduction officielle France - Canada | |||||||
Diffusion | ||||||||
Diffusion | France Télévisions, TV5 Québec Canada, National Geographic Channels, American Heroes Channel, TVO, Knowledge Network, RTBF, Planète + | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Diffusée sur la Une (RTBF) du au , sur France 2 du au , et au Québec sur TV5 Québec Canada en .
Cinq épisodes constituent cette série documentaire :
Une coproduction CC&C Clarke Costelle et Cie, Idéacom international et ECPAD.
Avec la participation de :
Avec le soutien du :
Ce film a obtenu le label de la Mission du Centenaire.
Édition Vidéo France : France Télévisions Distribution
Édition Vidéo Canada : Entertainment One
Distribution internationale : France Télévisions Distribution
Copyright :
L'équipe de recherche, dirigée par Valérie Combard et composée de douze documentalistes internationaux (Français, Allemands, Anglo-saxons, Russes, Italiens, Tchèques), a travaillé sur une période d'un an et demi (entre 2011 à 2013).
Elizabeth Klinck, documentaliste émérite, a pris en charge les recherches canadiennes et australiennes.
Plus de 80 sources d’archives de par le monde ont été sollicitées, telles que des cinémathèques et fonds privés (archives filmées, photos et journaux). Finalement, les documents de trente sources d'archives filmées et fonds privés et vingt sources de photos et journaux ont été retenus.
Quelque 500 heures d'images d’archives ont été collectées.
Par ordre d’importance, les archives montées proviennent des pays suivants : France, États-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Australie, Autriche, Russie, République de Serbie, Belgique, Pays-Bas, Italie, Hongrie, Slovaquie et Arménie.
Détails :
France | Canada | |
Développement - Production | 11 | 4 |
Recherches – archives | 9 | 3 |
Montage - Réalisation | 13 | 0 |
Postprod. – image & son | 13 | 11 |
Nombre de plans par épisode : moyenne de 524 plans par épisode
Le sacrifice d’une génération entière aurait-il pu être évité ? Comment un conflit aussi cruel et total a-t-il été possible ? Comment les hommes et les femmes ont-ils pu supporter cette horreur pendant quatre longues années ?
La série Apocalypse la 1re Guerre mondiale répond à ces questions fondamentales par une approche stratégique et globale, mais aussi et surtout par un regard intime et sensible, à hauteur d’homme.
Réalisée à partir de 500 heures d'archives cinématographiques, souvent inédites et mises en couleur, elle nous emmène sur les champs de bataille, dans la tête des gouvernants et des soldats, mais aussi dans le quotidien des civils à l’arrière. Nous allons des tranchées du Nord de la France aux fronts moins connus d'Italie, de Russie, de Serbie, de Turquie, de Palestine. Des millions de soldats, venus des cinq continents vont mourir ou être blessés dans leur chair et leur esprit.
La narration écrite par Isabelle Clarke et Daniel Costelle et dite par Mathieu Kassovitz porte les voix, les souvenirs et les expériences de ces hommes et femmes afin de mieux comprendre et ressentir ce qui a conduit « le monde d'hier » à l'apocalypse.
La série a été diffusée sur La Une du 2 au .
Épisode | Titre | Chaîne | Date de diffusion originale | Audiences | Part de marché |
---|---|---|---|---|---|
1 | Furie | La Une | Dimanche (20:45-21:40) | 419 300[7] | 22,0 % |
2 | Peur | Dimanche (21:40-22:35) | 396 500[7] | 23,1 % | |
3 | Enfer | Dimanche (20:45-21:40) | 427 300[8] | 21,6 % | |
4 | Rage | Dimanche (21:40-22:35) | 383 800[8] | 23,3 % | |
5 | Délivrance | Dimanche (20:45-21:40) | 352 700[9] | 20,4 % | |
- | Making of | Dimanche (21:40-22:35) | 180 900[9] | 11,8 % |
La série a été diffusée sur France 2 du au .
Épisode | Titre | Chaîne | Date de diffusion originale | Audiences | Part de marché |
---|---|---|---|---|---|
1 | Furie | France 2 | Mardi (20:50-21:45) | 5 880 000 | 22,5 % |
2 | Peur | Mardi (21:45-22:40) | 5 880 000 | 22,5 % | |
3 | Enfer | Mardi (20:50-21:45) | 5 669 000 | 20,9 % | |
4 | Rage | Mardi (21:45-22:40) | 5 669 000 | 20,9 % | |
5 | Délivrance | Mardi (20:50-21:45) | 5 514 000 | 20,4 % |
L'Humanité, remarquant que « le téléspectateur est mis sous tension, saisi aux tripes par les plans de montées au feu et de survie dans les tranchées boueuses. Tout semble avoir été fait pour que l’horreur crève l’écran. Jusqu’à nous rendre aveugles à la dynamique des événements ? » souligne toutefois que « les cinq épisodes de 52 minutes chacun font une place aux explications, cartes à l’appui. Les facteurs structurels qui ont conduit à la guerre sont exposés, de la montée des nationalismes, dont Jaurès, le fondateur de L'Humanité, sera lui-même victime le , au jeu macabre de certains grands industriels comptant sur le carnage des peuples pour étouffer les revendications ouvrières. Mais du coup, on voit mal ce que la convocation insistante de la sensibilité du téléspectateur apporte à la pédagogie, réelle, de ce film bien ficelé. Ne désamorce-t-on pas plus efficacement le bellicisme en s’adressant à la raison des hommes plutôt qu’à leurs affects ? Vaste question… »[10].
Dans Le Figaro, l'essayiste Jean Sévillia reconnaît qu'il s'agit de « documents visuels extrêmement intéressants, sans doute inédits […] et le découpage du documentaire [est] satisfaisant ». Il se fait toutefois plus critique sur les commentaires d'Isabelle Clarke et de Daniel Costelle : « je trouve décevant que certaines phrases ressortent des vieux mythes de gauche, des lieux communs risibles sur le plan historique. Globalement, on a l'impression que c'est la caste dirigeante : les rois, les généraux et les patrons qui ont déclenché la guerre, et que les peuples sont victimes de ce système. Ceci est la vision marxiste classique, quasiment léniniste et même jaurésienne. […] Il est absurde de dire que les patrons français voulaient la guerre pour faire taire les ouvriers. C'est de la propagande CGT de 1920 ! La guerre résulte d'une multitude de facteurs, dont le jeu des alliances. Ce sont les nations qui ont préparé cela. Les peuples n'ont pas seulement subi, ils ont aussi été acteurs de ce jeu-là. Le patriotisme a été fortement intériorisé aussi bien en France qu'en Allemagne. Tout le courant pacifiste à gauche s'efface avec l'Union sacrée quand la guerre se déclenche. Daniel Costelle et Isabelle Clarke évoquent cela mais de façon un peu trop elliptique »[11].
Dans Télérama, l'historien Laurent Véray, historien du cinéma, spécialiste des films sur la « Grande guerre », porte un regard critique sur le choix des images d'archives. Selon lui, « nombre d'entre elles ne correspondent pas aux événements cités, et [...] d’autres sont des reconstitutions faites à l'époque, ou de la fiction réalisée des années plus tard ». Il remet en cause le parti pris de la colorisation des images, procédé qui parfois, friserait le ridicule : « Il est totalement faux de parler de « restauration » des films utilisés. L’objectif d’une « vraie » restauration est de tendre vers la reconstitution la plus proche possible de l’œuvre originale à partir des meilleurs éléments encore disponibles dans les cinémathèques. Dans le cas présent il s’agit au contraire de manipulations portant atteinte à l’intégrité des images ». Selon lui, « L’idée que les nouvelles générations ne supporteraient plus le noir et blanc et qu’il faudrait nécessairement maquiller les images anciennes pour les leur montrer ne tient pas. Tous les enseignants du secondaire et du supérieur, qui cherchent à développer chez les jeunes un jugement critique, une attitude active de compréhension face aux images, peuvent en témoigner ». Véray fustige « une modernisation de l'histoire qui tourne à la manipulation », argument qui se résume en cette phrase : « On extrait de chaque document d’époque, sans distinction, ce qui arrange, on recadre, on colorise chaque image pour coller à la façon de voir d’aujourd’hui »[12].
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