Loading AI tools
historien israélo-britannique (né en 1945) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Avi Shlaim (né à Bagdad le ) est un historien de nationalités israélienne et britannique. Considéré comme faisant partie des Nouveaux Historiens israéliens, ses travaux restent controversés dans le monde académique spécialisé de l'histoire d'Israël.
Naissance | |
---|---|
Nationalités | |
Domicile | |
Formation | |
Activités | |
Rédacteur à |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Mouvement | |
Distinctions |
Membre de la British Academy () British Academy Medal (en) () |
Avi Shlaim est né à Bagdad en 1945, dans une famille juive irakienne, qui en 1950, se réfugie en Israël à la suite l'exode massif des Juifs.
Il étudie l’histoire à Oxford puis les relations internationales à la London School of Economics.
En 1988, il défend une thèse d'un complot entre le royaume hachémite et Israël, contre les Palestiniens. Sa thèse reçoit une mauvaise réception dans le monde académique spécialisé de l'histoire d'Israël, notamment par Yoav Gelber qui considère tout simplement que sa thèse est contradictoire avec les évidences historiques[1]. Marc Lynch a cependant écrit que « les preuves volumineuses contenues dans le livre [de Gelber] ne permettent pas un verdict aussi concluant ».
Dans son livre de 2000, The Iron Wall, Shlaïm se donne pour tâche de critiquer Israël, niant l'approche acceptée selon laquelle le pays aurait tendu la main aux pays arabes pour la paix. Cette thèse lui amène la critique de l'ensemble des historiens spécialisés de l'histoire d'Israël, dont Joseph Heller et Yehoshua Porath qui affirme que Shlaïm « trompe le lecteur » [2].
Shlaïm a fait aussi des remarques controversées, jugeant par exemple, que les historiens doivent servir de « juges et jurés », et qu'il leur incombe d'exprimer un jugement moral sur l'histoire, plutôt que de garder une stricte neutralité[3]. De ce fait, Benny Morris considère qu'il a un parti pris anti-israélien et pro-arabe, et tend constamment à dépeindre les Arabes palestiniens comme des victimes tout en vilipendant la cause sioniste et Israël[4].
Détracteur d'Israël, Shlaïm affirme ne plus se rendre dans ce pays du fait de ses opinions politiques critiques de la société israélienne et de la droite au pouvoir[5]. Shlaïm affirme dans la préface française de son livre Le mur de fer, qu'il s'oppose politiquement à un « projet colonial sioniste par-delà les frontières de 1967.»
Shlaïm s'oppose à Israël lors de la guerre de Gaza de 2009[6], défend Jeremy Corbyn, face à la critique[7] et se dit favorable au boycott d'Israël.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.