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La bataille d'Aït Yahia Moussa ou bataille de Vougarfen[2] ou bataille de Sidi Ali Bounab, est un engagement armé de la guerre d'Algérie qui se déroule le dans la région de Grande Kabylie en Algérie, Cette bataille oppose l'ALN à l'Armée française. Elle s'achève sur une défaite de l'armée française.
Date | 6 janvier 1959 |
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Lieu | Aït Yahia Moussa, Algérie. |
Issue | Victoire de l'ALN |
ALN | Armée française |
Commandant Azzedine Amirouche Aït Hamouda C. Ouamar Mahmoudi C. Si Moh Ou Hamou C. Si Belaïd A. Slimane Tadjer |
Général Jacques Faure Capitaine Grazziani †[1] Lieutenant Chassin †[2] |
625 moudjhahidins[3],[2] | 32,000 Soldats 32 avions T6[4] |
282 morts militaire [5] | 400 morts militaire |
109 morts civiles [5]
Batailles
Le [6],[7], aurait dû avoir lieu une réunion de plusieurs responsables régionaux de L'ALN au domicile de la famille de Krim Belkacem au village de Tizra-Aissa[8]. L'Armée française, mise au courant de cette réunion, déploie un dispositif militaire composé de 32 000 soldats et une trentaine d'avions ayant pour but d'éliminer les troupes de l'ALN composé des quatre compagnies, celles du Djurdjura, de Maatkas, d'Aït Yahia Moussa et de Lakhdharia, ainsi qu'un commando de vingt-cinq hommes de la zone autonome de Tizi-Ouzou. Le 5 janvier ont lieu plusieurs signalements de troupes françaises dans le secteur d'Aït Yahia Moussa, l'ordre d'exfiltration est donné, les principaux chefs doivent être évacués en lieu sûr[9].
La bataille a lieu à Vougarfène, à cinq kilomètres[10] dans le versant est du chef-lieu communal de l'ex-Oued Ksari (Aït Yahia Moussa)[11].
Au sein des forces militaires engagées, le 6e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) dirigé par le colonel Ducasse, le bataillon de Bouira commandé par le colonel Pavillon, le 7e régiment de hussards, le 22e bataillon de chasseurs alpins, 3 bataillons du 9e régiment d'infanterie de marine, un bataillon mixte de Draâ El Mizan, les 1er et 4e régiment d'artillerie, le 72e bataillon du 159e régiment d'infanterie, un bataillon du 7e bataillon de chasseurs alpins, un bataillon du 121e régiment d'infanterie, un bataillon du 20e GAP, et 4 détachements du 93e régiment d'artillerie de montagne sont présents. De plus, un commando doté d'équipes spécialisées des grottes complète cette composition.
Concernant l'appui aérien, on trouve des Pipers du GAD 27, des T6 du PCA, et des hélicoptères appartenant à la 27e DM du GATAC d'Alger. En somme, environ 32 000 hommes sont placés sous l'autorité du général Faure pour cette opération[12].
La composition des forces comprend la compagnie de la zone 4 Nahia 2, dirigée par Si Moh Ouamar Mahmoudi, la compagnie de Maâtkas zone 3, sous le commandement de Si Moh Ou Hamou, la compagnie de la Wilaya IV, commandée par Si Belaïd, ainsi qu'une section du bataillon du Djurdjura, placée sous le commandement de l'adjudant Slimane Tadjer le tous commandé par Krim Belkacem, Commandant Azzedine et Colonel Amirouche.
Renforts : Des groupes commandos, ainsi qu'un nombre important de combattants de la Nahia 2 de la zone 4 de la Wilaya III qui sont venus en renfort, soit au total : 700 hommes[13].
La bataille commence le 6 janvier à environ trois heures du matin dans le village de Tizra-Aissa. Le premier bombardement aérien a lieu à 10 h, la bataille continue toute la journée avant de se finir au matin du 7 janvier après la retraite de l'armée française. Néanmoins, le bilan est très lourd des deux côtés. L'armée de libération algérienne perd 385 de ses combattants[14], tandis que l'armée française perd durant la bataille vingt et un soldats dont deux officiers, le capitaine Jean Graziani et le lieutenant Jean Chassin[15].
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