Bellerive-sur-Allier
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Pour les articles homonymes, voir Bellerive.
Bellerive-sur-Allier est une commune française urbaine, située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Bellerive-sur-Allier | |||||
L'esplanade François-Mitterrand et la mairie au second plan en 2023. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Vichy | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Vichy Communauté | ||||
Maire Mandat |
François Sennepin 2020-2026 |
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Code postal | 03700 | ||||
Code commune | 03023 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellerivois | ||||
Population municipale |
8 855 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 467 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 07′ 03″ nord, 3° 24′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 247 m Max. 337 m |
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Superficie | 18,97 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Vichy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Vichy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bellerive-sur-Allier (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ville-bellerive-sur-allier.fr | ||||
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La commune, qui jouxte celle de Vichy, s'appelait à l'origine Vesse et a changé officiellement de nom le . Bordée par la rivière Allier, elle compte 8 855 habitants (au recensement de 2021), appelés les Bellerivois et les Bellerivoises.
Localisation
La commune de Bellerive-sur-Allier est située au sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 1], à 57,3 km par la route[Note 1] de Moulins[1], préfecture du département, et à 1,8 km de Vichy[2], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vichy[INS2 1].
Le territoire communal est limitrophe de six autres communes[3] :
Géologie et relief
Géologie
La commune est située au nord du Massif central, au contact de plusieurs entités géographiques, entre le Val d'Allier, la plaine de la Limagne (Limagne bourbonnaise) à l'ouest et la montagne bourbonnaise à l'est[Diag 1].
Relief
La commune s'étend sur 1 897 hectares[Diag 2]. Son altitude varie de 247 mètres, sur la partie est de la commune (rivière Allier), à 337 mètres sur les coteaux à l'ouest[Diag 3].
La commune est située sur la plaine du val d'Allier[Diag 3].
Hydrographie
La commune est bordée à l'est par la rivière Allier. Celle-ci fait office de limite administrative avec les communes d'Abrest (vers le lieu-dit Creux Very) puis de Vichy de l'amont vers l'aval[3],[Diag 4]. Sa largeur, au niveau de l'ancien stade nautique, atteint les 200 mètres[Diag 4]. Quatre autres cours d'eau coulent dans la commune :
- le ruisseau de la Rama, cours d'eau de 4 km de long prenant sa source à Brugheas[4] et « formant la limite communale Sud » avec Abrest ;
- le Sarmon, cours d'eau de 14 km prenant sa source dans le département limitrophe du Puy-de-Dôme, à Bas-et-Lezat, et se jetant près du pont de Bellerive[5] ;
- le Briandet, cours d'eau de 7,5 km de long, prenant sa source à Serbannes et se jetant près de l'hippodrome[6]. Il se compose de quatre affluents dont trois couvrent le territoire communal :
- le ruisseau du Bois des Prêtres, long de 3,35 km, prenant sa source à Serbannes et se jetant près du lieu-dit Le Pouzatais à Espinasse-Vozelle, passant à la frontière communale à Serbannes peu avant son point de confluence[7],
- le ruisseau de Conton, long de 1,85 km, coulant exclusivement dans la commune[8],
- un cours d'eau anonyme, long de 1,66 km, traversant le parc omnisports[9] ;
- la Goutte de la Fontaine, long de 6,66 km, prenant sa source à Espinasse-Vozelle et se jetant dans le ruisseau du Béron à l'est de Charmeil, traverse le bois de Charmeil au nord de la commune[10].
L'ensemble du territoire communal est couvert par le périmètre de protection des eaux minérales des sources de Vichy Saint-Yorre[Diag 4].
Le territoire communal est compris dans le périmètre du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2016-2021, approuvé le , et dans le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Allier Aval, approuvé le [Diag 4].
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat de l'Allier.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vichy-Ville », sur la commune de Vichy à 2 km à vol d'oiseau[13], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,4 | 3,8 | 6,3 | 10,1 | 13,6 | 15,4 | 15 | 11,5 | 8,8 | 4,6 | 2,1 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,3 | 8,9 | 11,8 | 15,7 | 19,4 | 21,5 | 21,3 | 17,2 | 13,2 | 8,1 | 5,1 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,5 | 9,2 | 14 | 17,4 | 21,3 | 25,2 | 27,6 | 27,5 | 22,9 | 17,7 | 11,5 | 8,1 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,5 05.01.1971 |
−19 05.02.1963 |
−12,9 01.03.05 |
−5 06.04.1975 |
−2 07.05.1957 |
0 03.06.1962 |
5 24.07.1968 |
1,2 26.08.1966 |
1,8 20.09.1962 |
−6,9 30.10.1997 |
−9 24.11.1998 |
−17 25.12.1962 |
−21,5 1971 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 01.01.23 |
25,2 28.02.1960 |
28,1 31.03.21 |
31,4 30.04.05 |
34,6 28.05.17 |
41 27.06.19 |
41,3 31.07.20 |
40,5 12.08.03 |
35,9 10.09.23 |
32,5 02.10.23 |
24 01.11.1968 |
20,3 16.12.1989 |
41,3 2020 |
Précipitations (mm) | 53,3 | 42,8 | 44,9 | 67,9 | 83,5 | 75,7 | 73,3 | 83,9 | 69,6 | 75,9 | 73,6 | 55,2 | 799,6 |
Milieux naturels et biodiversité
Le territoire communal de Bellerive-sur-Allier est couvert par quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :
- Val d'Allier Vichy – Pont de Chazeuil (ZNIEFF de type 1) : cette zone couvre la rivière en aval du pont de Bellerive[17] ;
- Val d'Allier entre Vichy et Mariol (ZNIEFF de type 1) : cette zone couvre la rivière en amont du pont de Bellerive[18] ;
- Forêt de Montpensier et Bois Saint-Geat[19] ;
- Lit majeur de l'Allier moyen (ZNIEFF de type 2)[20].
Typologie
Bellerive-sur-Allier est une commune urbaine[Note 2],[21]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[INS2 2],[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[INS2 3] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[INS2 4],[INS2 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[INS2 6],[INS2 7].
Bellerive-sur-Allier appartient également à la zone d'emploi et au bassin de vie de Vichy[INS2 1].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,2 %), prairies (29,9 %), forêts (16,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), eaux continentales[Note 4] (2 %), terres arables (1,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Quelques lieux-dits habités[3] :
- au nord de la commune : Montpertuis, les Calabres, les Barges, les Bernards, les Guinames, Beauregard, Champ Roubeau, Super Bellerive ;
- au sud de la commune : la Grange au Grain, Creux Véry, Chantemerle, les Vignes des Chaputs, les Séchauds, le Moulin Mazan, le Léry.
Morphologie urbaine
Bellerive-sur-Allier a la particularité de ne pas posséder de centre-bourg ancien[Diag 5]. Le développement de la ville, d'abord « effectué à partir de la ville centre de Vichy », où son accès s'effectuait par bac (puis par un pont en fonte depuis 1870, le pont de Bellerive actuel), s'est accentué autour des axes principaux (au bourg, jusqu'à la route no 9, puis à Champ Roubeau (sur la route de Gannat), le long du Sarmon et sur la route de Randan[24]).
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'urbanisation a progressé vers le sud du centre-ville, avec l'apparition de lotissements dans le quartier de Chantemerle dans les années 1960-1970, puis vers l'ouest et le nord autour de la route de Gannat (Super Bellerive et Les Guinames) dans les années 1970-1980, puis à proximité du centre-ville dans les années 1990 (hameau de Bellevue, rue Emmanuel-Chabrier autour du collège Jean-Rostand). La tache urbaine représentait, en 2010, 387 hectares, contre 101 hectares avant 1950[Diag 5].
Le centre-ville « présente un tissu urbain hétérogène » avec des bâtiments de différentes époques et « une mixité fonctionnelle ». Les implantations ont commencé à la fin du XIXe siècle, avec une forte hétérogénéité de formes bâties et de fonctions, comprenant des logements collectifs à un étage avec activité commerçante au rez-de-chaussée et des constructions pavillonnaires récentes sur les terrains libres[Diag 6].
Entre le pont de Bellerive et les berges, la résidence du Pont d'Allier, construite entre 1974 et 1978, comprend deux hôtels classés deux et trois étoiles, ainsi que les résidences Longchamp et Auteuil[BEL 1].
Logement
La commune fait partie du périmètre du programme local de l'habitat (PLH) de Vichy Communauté pour la période 2020-2025[25], approuvé le , remplaçant les anciens PLH de Vichy Val d'Allier 2010-2015 et 2016-2021[Diag 7].
En 2020, la commune comptait 4 840 logements, contre 4 789 en 2014 et 4 652 en 2009[INS 1].
Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,1 % des appartements[INS 1]. Le tissu bâti est très variable puisque l'on retrouve des lotissements pavillonnaires, en retrait de la voirie[Diag 6]. L'habitat collectif est largement représenté autour de la mairie (îlot de la cité Clair Matin, avec des bâtiments de 3 à 10 étages érigés dans les années 1960-1970, ou sur l'esplanade François-Mitterrand, avec trois logements issus d'une opération des années 2000), ou encore rue de la Grange-aux-Grains (avec des bâtiments allant jusqu'à 12 étages)[Diag 6].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était en 2020 de 66,1 %, en hausse par rapport à 2014 (65,6 %) mais stable par rapport à 2009. La part de logements HLM loués vides était de 14,8 % en 2020 (contre 14,3 % en 2014)[INS 2].
Planification de l'aménagement
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT de Vichy Communauté, approuvé le sur le territoire de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier regroupant 23 communes[26].
Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé par le conseil communautaire de Vichy Communauté le , et modifié le [BEL 2]. Il remplace l'ancien PLU approuvé en 2003, révisé en 2014 mais annulé par le tribunal administratif à la suite d'une requête d'un particulier[BEL 3].
Projets d'aménagement
La ville projette de créer la ZAC des Coteaux du Briandet, d'une superficie de vingt-cinq hectares, avec la construction de 350 logements sur quinze ans. Après enquête publique tenue en septembre et , ce projet a été déclaré d'utilité publique le [27]. La livraison est prévue à la fin des années 2020[28]. En 2016, le nombre de logements prévus a été revu à la baisse, le projet initial étant surdimensionné par rapport aux besoins de la commune[BEL 4].
Elle prévoit également de créer un parc d'activités sur le site de l'ancienne friche de Montpertuis-Palazol.
Près du centre-ville, autour de la salle culturelle Le Geyser, une maison des artistes et un parc urbain sont en cours de création[BEL 5].
L'avenue de Vichy (route départementale 2209), axe principal de desserte de la commune, est en cours de rénovation avec une livraison prévue en 2024. Le nouvel aménagement prévoit des chemins pour les modes doux, avec une présence importante de la végétation et de l'eau[BEL 6].
Le site de la source intermittente, délaissé par les habitants, sera rénové afin d'en faire une « place de village » avec une halle commerciale et une nouvelle politique de stationnement. Les travaux commenceront en 2024, après la rénovation de l'avenue de Vichy[29].
Voies de communication et transports
Voies routières
L'agglomération de Vichy, tout comme l'ancienne région Auvergne, se caractérisait par une mauvaise accessibilité routière. D'importants projets routiers ont été menés dans les années 2010 afin de désenclaver la cité thermale, notamment l'autoroute A719 mise en service le et un contournement sud-ouest (route départementale (RD) 906), mis en service début 2016, et permettant d'accéder aux différents quartiers de Bellerive-sur-Allier[Diag 8].
Le réseau routier départemental est constitué des routes suivantes :
- la RD 2209, ancienne route nationale 209 reliant Gannat à Varennes-sur-Allier. Classée partiellement à grande circulation, cette route, qui emprunte successivement la route de Gannat, l'avenue de Vichy puis l'avenue de la République jusqu'au pont Aristide-Briand (ou pont de Bellerive, ou pont Jacques-Chirac depuis 2023), était empruntée en moyenne par 8 425 véhicules par jour en 2014 sur la portion de route desservant le quartier de Champ-Roubeau[Diag 9] ;
- la RD 1093, ancienne route nationale 493, en direction du sud-ouest de la commune (Les Séchauds), de l'agglomération (Le Bois Randenais, commune de Brugheas) et le nord-est du département du Puy-de-Dôme (Randan, Maringues et Pont-du-Château). Cette route, nommée avenue Fernand-Auberger, était empruntée en moyenne par 6 294 véhicules par jour en 2014[Diag 9] ;
- la RD 984, ancienne route nationale 684, en direction de l'ouest de la commune (mairie, quartier de Monzière), et au-delà vers Serbannes, Effiat et Aigueperse. Cette route, qui s'appelle rue Jean-Jaurès puis rue Adrien-Cavy, était empruntée en moyenne par 3 956 véhicules par jour en 2012[Diag 9] ;
- la RD 6 (route de Charmeil), classée à grande circulation, dessert le nord de la ville. C'est l'axe routier classé le plus fréquenté de la commune, avec 18 152 véhicules par jour en 2012 sur la portion terminale[Diag 9] ;
- son antenne, la RD 6e (route du Pont-de-l'Europe ou avenue de l'Europe), relie le rond-point de l'Europe au pont de l'Europe et à Boutiron (commune de Creuzier-le-Vieux) en desservant le parc omnisports Pierre-Coulon[3].
Trois autres routes départementales assurent une desserte locale :
- la RD 131, de Bellerive-sur-Allier à Hauterive, desservant la zone d'activité de Navarre et la rive gauche d'Abrest ;
- la RD 276 de Bellerive-sur-Allier à Brugheas par le chemin du Moulin-Mazan ;
- la RD 443, par les rues Maurice-Chalus, l'église, la rue Gabriel-Ramin et le quartier de Penaix.
Les véhicules dont le poids total dépasse 7,5 tonnes ne peuvent pas circuler sur les RD 2209 (avenues de Vichy et de la République), 1093, 984 et 131, depuis l'ouverture du contournement sud-ouest en , à l'exception de la desserte locale. Des contrôles sont organisés régulièrement par les services municipaux pour vérifier que les poids lourds respectent la réglementation[BEL 7].
Transports ferroviaires
La gare ferroviaire la plus proche est située à Vichy. Elle assure les liaisons vers Paris-Bercy (en train Intercités), Moulins, Lyon et Clermont-Ferrand en TER[Diag 10] Auvergne-Rhône-Alpes.
Transports en commun
Lignes urbaines
Bellerive-sur-Allier est desservie par quatre lignes du réseau de transport en commun MobiVie[30] :
- la ligne B, reliant le terminus de Côte Saint-Amand au collège Jean-Rostand ou Du Bellay en passant par la gare SNCF, le pont de Bellerive, la zone d'activités de Navarre (arrêt Grange au Grain) et la mairie, à raison d'un bus toutes les vingt minutes du lundi au vendredi (trente minutes le samedi) ; les dimanches et jours fériés ainsi qu'en période estivale, elle dessert le stade aquatique via le collège Jean-Rostand ;
- la ligne C, reliant le cours Arloing (à Cusset) au stade aquatique via le pont de Bellerive et la source intermittente, et fonctionnant du lundi au samedi à raison d'un bus toutes les vingt minutes du lundi au vendredi (trente minutes le samedi) ;
- la ligne G, reliant la gare SNCF de Vichy à la zone d'activités du Bioparc à Hauterive via le pont de Bellerive et l'arrêt Charles-de-Gaulle (desservant le centre commercial Carré d'As), et fonctionnant du lundi au vendredi avec cinq passages par jour et par sens ;
- la ligne I, reliant le quartier des Ailes (au nord de Vichy) à la zone d'activités de Navarre (arrêt Grange au Grain) via le stade aquatique, le collège Jean-Rostand, la mairie de Bellerive et le quartier de Chantemerle, et fonctionnant du lundi au samedi avec douze passages et une fréquence d'un bus par heure.
Un service de transport à la demande (MobiVie sur mesure) vient compléter l'offre de transport urbain pour les quartiers non desservis par une ligne régulière de bus, fonctionnant du lundi au samedi[31].
Lignes interurbaines
La commune est également desservie par deux lignes du réseau Cars Région Allier, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes[32] :
- la ligne B02, reliant Vichy à Montluçon avec un arrêt au centre des métiers du bâtiment, au nord de la commune ;
- la ligne B05, reliant Vichy à Gannat, Bellenaves et Chantelle, avec un arrêt à la source intermittente.
Aménagements cyclables
Un schéma directeur d'aménagements cyclables a été élaboré en par l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier et a notamment abouti à la création d'un itinéraire cyclable reliant le pont de Bellerive et le stade aquatique[33], long de trois kilomètres[Diag 11].
Les aménagements cyclables sont présents sur une partie de la RD 2209, sur l'avenue de Vichy (dans le sens nord-sud entre le carrefour de Boussange et l'allée Georges-Baugnies, puis dans les deux sens au-delà) et l'avenue de la République dans les deux sens, ainsi que le rond-point de la République depuis 2010, et sur une portion de la rue Maurice-Chalus, à sens unique entre la rue Jean-Ferlot et l'église (entre deux ralentisseurs). En 2023, la communauté d'agglomération Vichy Communauté réalise un aménagement cyclable le long des routes départementales 6 (entre le CREPS et Charmeil) et 6e (vers Vichy, en prolongement d'une piste déjà existante)[34].
Le tour du plan d'eau à vélo est bouclé en [35]. Pour sécuriser l'itinéraire, un chemin parallèle à la départementale 6 a été créé entre le carrefour de Boussange et l'accès à l'hippodrome. Il ne s'agit pas à proprement parler du tour du plan d'eau longeant la rivière.
Après l'aménagement des berges (inauguré en ), la communauté d'agglomération Vichy Communauté a réalisé une voie verte reliant le nord et le sud de l'agglomération[36]. La Via Allier, longue de 27 km, relie Billy à Saint-Yorre. Une partie de la boucle des Isles (12,7 km, vers Vichy et Hauterive, puis Abrest via la passerelle SNCF) ainsi que la boucle du Lac (6,3 km) empruntent les berges d'Allier réaménagées[37].
Liaisons pédestres
La commune est traversée par le sentier de grande randonnée 463, reliant Évaux-les-Bains à La Chabanne[38],[Diag 11].
Risques naturels et technologiques
La commune est exposée à six risques majeurs : trois naturels (inondation, mouvement de terrain et sismique) et trois technologiques (industriel, rupture de barrage et transport de matières dangereuses)[39],[BEL 8]. Elle a élaboré un DICRIM.
Risques naturels
Risque inondation
Le risque inondation touche la commune. Les crues sont caractérisées par des montées lentes ou rapides du niveau d'eau :
- pour la rivière Allier, ces montées sont lentes ;
- pour les ruisseaux du Sarmon et du Briandet, ces montées sont rapides. Le Sarmon a connu des crues en 1934, 1958 et 1976[40] ; les crues du Briandet, dues à un phénomène pluviométrique d'intensité exceptionnelle, se sont produites les [40] et les 25 et [41].
Les bords de ces cours d'eau et autour des berges peuvent ainsi être inondés. Bellerive-sur-Allier a connu des crues en 1790, [Note 5], , [Note 6], 1875, 1907, 1913, (crue mixte avec un débit de 2 300 m3/s), (1 200 m3/s) et (1 660 m3/s à Saint-Yorre)[42],[BEL 8].
Pour le seul risque d'inondation, quatre plans de prévention des risques naturels ont été établis[39] :
- un pour les bassins de l'Allier (inondation, prescrit le et approuvé le )[42] ;
- un pour les bassins du Sarmon et du Briandet (inondation, prescrit en 2000 et approuvé en 2001)[40] ;
- un concernant l'agglomération de Vichy, pour l'aléa « crue à débordement lent de cours d'eau », prescrit le et approuvé le [39] ;
- un concernant les affluents de l'Allier, pour l'aléa « crue torrentielle ou à débordement lent de cours d'eau », prescrit le [39].
Les zones les plus concernées sont la zone d'activité du Carré d'As et les équipements sportifs situés au nord de la commune, dont le parc omnisports Pierre-Coulon[Diag 12].
Autres risques naturels
La commune est exposée au risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles[BEL 8]. Les trois-quarts du territoire communal sont en aléa faible ; la partie ouest est quant à elle concernée par un aléa fort[Diag 12]. Unplan de prévention de ce risque a été approuvé le [39].
La commune est en zone de sismicité faible (niveau 2)[39],[Diag 12].
Risques technologiques
Bellerive-sur-Allier n'abrite aucune installation industrielle[39], malgré la présence d'un ancien site industriel classé SEVESO[BEL 8] : le site Manurhin Défense, en activité de 1938 à 2007 au nord de la commune[41], exploitait une « activité pyrotechnique soumise à autorisation avec servitudes[43] ».
La rupture du barrage de Naussac engendrerait une inondation, mais « la probabilité de rupture est très faible[BEL 8] ».
Enfin, la ville est concernée par le risque « transport de matières dangereuses », expliquant en partie l'interdiction de circulation des poids lourds sur le territoire communautaire de Vichy Val d'Allier[BEL 8] (les routes départementales 2209 — classée partiellement à grande circulation — et 1093 pouvant être empruntées par cette catégorie de véhicules[Diag 13]).
Il existe une canalisation de gaz naturel (de 150 mm de diamètre) à l'extrême nord du territoire communal[39],[Diag 13].
Les habitants de la commune sont appelés les Bellerivois et les Bellerivoises.
En 1793 (An II), la commune, à sa création, prit le nom de Vesse, nom que portait déjà le village situé sur les hauteurs. Il vient de l'occitan vaissa qui signifie noisetier, et qui dérive lui même du gotique washjan[44].
Sous le Bulletin des lois en 1801, il a été légèrement modifié : Vaisse (la prononciation reste identique) puis de nouveau Vesse. Le , Joseph Bégonin, maire de 1894 à 1910, faisait valider par son conseil municipal, son souhait de renommer la commune en « Bellerive-sur-Allier »[45].
Ce nom s'appuie sur l'hydronyme Allier (venant du latin Elaver, plus tard Elaris[46]), qui marque la limite orientale de la commune et que l'on retrouve dans de nombreux noms de communes où passe cette rivière. Bellerive-sur-Allier est le nom de commune le plus récent du département[47].
Bellerive-sur-Allier fait partie comme Vichy et son agglomération de la moitié sud de l'Allier où est traditionnellement parlé le bourbonnais du Croissant[48]. Le Croissant est une zone où la langue occitane et la langue d'oïl se rejoignent et se mélangent[49],[50]. La ville se nomme dans cette langue, conformément à son étymologie, Vaissa.