Blocus de la bande de Gaza de 2007
blocus israélo-égyptien d'une enclave palestinienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le blocus de la bande de Gaza désigne le plus récent blocus de la bande de Gaza imposé par Israël, avec l'appui de l'Égypte, depuis sa prise de contrôle par le Hamas en . En 2024, le blocus est toujours en vigueur.
En 2005, après 38 ans d'occupation, faisant suite à la conquête du territoire lors de la guerre des Six Jours en juin 1967, les Israéliens retirent leurs forces armées, leurs forces de police civile et militaire, évacuant aussi les 21 colonies juives (peuplées alors d'environ 7 000 personnes) de la bande de Gaza.
À la suite d'une lutte de pouvoir entre le Hamas et le Fatah, le Hamas, qui a remporté les élections législatives de , gouverne la bande de Gaza, évinçant totalement le Fatah du territoire[1]. En guise de sanction collective, Israël impose avec l'appui de l'Égypte, à partir du , un siège sans précédent aux quelque deux millions d’habitants de ce territoire[2].
Quand le Hamas prend le contrôle de la bande de Gaza, l'Égypte et Israël ferment leurs postes-frontières avec Gaza, car les forces du Fatah et de l'Autorité palestinienne ont dû fuir la bande de Gaza et ne peuvent plus y assurer la sécurité[3]. L'Égypte craint que le contrôle du Hamas sur Gaza n'y accroisse l'influence iranienne. Le ministre des Affaires étrangères égyptien Ahmed Aboul Gheit explique aussi que l'ouverture du poste-frontière de Rafah, le seul sur la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, délégitimerait l'Autorité palestinienne[4]. Israël, de son côté, déclare que le blocus est nécessaire pour protéger les citoyens israéliens du terrorisme, des attaques de roquettes et de toute autre activité hostile et pour empêcher l'entrée à Gaza de marchandises à usage militaire[5].
Face au drame humanitaire, le Conseil de sécurité des Nations unies demande dans sa résolution 1860 du , « que l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux, puisse être distribuée sans entrave dans tout Gaza » et aux États membres de « prévenir le trafic d’armes et de munitions et [d']assurer la réouverture durable des points de passage[6] ».
Le blocus a été allégé le par l'ouverture du poste-frontière de Rafah pour certaines denrées non militaires, puis plus largement par l'Égypte à partir du à la suite de la révolution égyptienne de 2011[7].
Le blocus de Gaza par Israël a coûté 17 milliards de dollars au territoire palestinien (soit six fois la valeur de son PIB), qui a vu son PIB par personne chuter de 27 % et le chômage grimper de 49 % entre 2007 et 2018, souligne un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) publié en novembre 2020[8].