Bruges-la-Morte
roman de Georges Rodenbach / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Bruges-la-Morte est un roman de l'écrivain belge de langue française Georges Rodenbach (1855-1898), considéré comme un chef-d'œuvre du symbolisme, publié d'abord en feuilleton dans les colonnes du Figaro du 4 au , puis en volume en mai de la même année, chez Marpon & Flammarion (Paris), illustré de reproductions de photographies représentant divers aspects de la ville[1]. Il s'agit là de la première apparition de photographies dans un texte littéraire[2].
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Cet ouvrage, dont le personnage central est la ville de Bruges elle-même, remporte un certain succès, rendant son auteur célèbre. Mais, pour avoir décrit en français Bruges, le cœur battant de la Flandre, sous un aspect nostalgique et avoir mené campagne contre le projet de Bruges-port de mer (ou Zeebruges), Rodenbach serait, selon l'écrivain Tom Lanoye, persona non grata dans sa ville d'élection alors qu'il a largement contribué, par son roman, à la renommée de Bruges et au développement du tourisme[3],[4].
Né à Tournai, déclinant des thèmes flamands en langue française, comme Émile Verhaeren, Georges Rodenbach, est le premier écrivain belge à réussir à Paris. Son cousin, le poète Albrecht Rodenbach, fut l'un des chantres d'une Flandre nationaliste en recherche d'émancipation.