Cândido Godói
commune brésilienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Cândido Godói?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Cândido Godói est une ville du Rio Grande do Sul, au Brésil, fondée par des colons allemands. 90 % de la population est d'origine allemande[2]. L'économie y est essentiellement agricole, avec le Soja comme première ressource.
Cândido Godói Surnom : Terre des jumeauxDevise : « Travail et liberté » | |
Administration | |
---|---|
Pays | Brésil |
Région | Rio Grande do Sul |
État | Brésil |
Langue(s) | portugais |
Maire | Valdi Luis Goldschmidt (PMDB) |
Code postal | 70000-000 |
Fuseau horaire | UTC-3 |
Indicatif | 95 |
Démographie | |
Gentilé | brasiliense |
Population | 6 934 hab.[1] (04/2007) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 27° 57′ 07″ sud, 54° 45′ 07″ ouest |
Altitude | 322 m |
Superficie | 24 627,5 ha = 246,275 km2 |
Localisation | |
modifier |
Cette ville est connue pour son taux anormalement élevé de jumeaux (jusqu’à une naissance sur cinq dans le hameau St. Pierre alors que la fréquence couramment observée est de l'ordre de une naissance sur 80[3]). Ce phénomène ne touche pas la commune dans son ensemble, mais plus spécialement une petite communauté paysanne vivant à Saint-Pierre, à environ 4 km de la ville sur un peu moins de six kilomètres carrés, où selon la mairie vivent environ 80 familles, avec des jumeaux dans au moins 38 d'entre elles (dont certains ont depuis quitté la ville). Dans toute la ville, pour moins de 7 000 habitants, il y a 68 paires de jumeaux. Ce phénomène a été remarqué en 1990, puis scientifiquement étudié notamment par une équipe de généticiens autour d'Ursula Matte, de l'Hôpital de Porto Alegre[2]. Les travaux de Matte ont porté sur le taux de natalité et la généalogie des familles de la région. Elle a constaté que de 1990 à 1994, 10 % des naissances étaient des jumeaux, contre environ 1 % en moyenne au Brésil. Sur ces 14 années, 40 % des jumeaux étaient homozygotes, et 60 % hétérozygotes, ce qui prête à penser à un facteur génétique ou environnemental entrainant souvent une double ovulation[2].