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association loi de 1901 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) est une association loi de 1901 française qui nait en mai 1986 au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, à l’initiative d’un groupe de scientifiques et de citoyens, dans le but de « connaître la vérité sur la contamination radioactive du territoire français ».
Fondation |
mai 1986 |
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Origine |
catastrophe de Tchernobyl |
Sigle |
CRIIRAD |
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Type | |
Forme juridique |
Association déclarée |
Domaine d'activité |
Recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles |
Objectif |
Contrôler la radioactivité, informer sur la radioactivité, protéger les populations |
Siège | |
Pays |
Président |
Didier Glatigny (2018) |
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Publication |
Traits d'union |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
La CRIIRAD est fréquemment mentionnée comme faisant partie du mouvement antinucléaire bien que l'organisation s'en défende.
La CRIIRAD est constituée d'un collectif de bénévoles et d'une équipe salariée mettant en pratique, pour certains depuis plus de 30 ans, les valeurs de l’association. L'assemblée générale élit un conseil d'administration qui élit en son sein un bureau[1].
Michèle Rivasi fut sa première présidente, remplacée en 1997 par Roland Desbordes puis par Didier Glatigny en 2018[2].
Les ressources de l'association proviennent à plus de 50% des cotisations et dons de ses adhérents (environ 5 000 adhérents en avril 2024), le reste étant apporté par les subventions d'exploitation et les prestations (formations, études et expertises, analyses d'échantillons, vente d'appareils de mesure).
La CRIIRAD est domiciliée à Valence dans la Drôme[3].
La CRIIRAD est fréquemment mentionnée comme faisant partie de la mouvance antinucléaire et s'oppose aux projets de nouveaux réacteurs[4],[5].
La CRIIRAD dispose d’un laboratoire spécialisé dans les analyses de radioactivité. Depuis sa création en 1986, il a effectué des centaines d’études et expertises pour le compte de collectivités, d’industriels, de tribunaux, d’universités, d’associations et de particuliers. Elles concernent aussi bien la radioactivité naturelle que l’impact des installations nucléaires, l’exposition aux rayonnements ionisants dans le domaine médical et industriel.
Le laboratoire de la CRIIRAD a obtenu tous les agréments métrologiques qu’il a demandés à ce jour[6]. Il participe régulièrement à des exercices de comparaison inter-laboratoires nationaux pour renouveler ses agréments délivrés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
La CRIIRAD effectue des analyses d’échantillon sur demande, pour les particuliers[7] et pour les professionnels[8], ainsi que des expertises de terrain, des études de dossiers et conseils scientifiques.
Les missions inscrites dans les statuts[9] de la CRIIRAD sont :
Parmi les thèmes traités, on peut citer :
Parmi les actions portées en justice par l'association, on peut citer :
La CRIIRAD est une organisation « indépendante des exploitants du nucléaire, de l'État et de tous partis politiques[39]. »
Bien que ne faisant pas partie du Réseau Sortir du nucléaire, certains analystes considèrent que ses prises de position la placent aux côtés des acteurs du mouvement antinucléaire français[40]. C'était en tout cas la position de sa fondatrice, Michèle Rivasi qui attribuait à la CRIIRAD le « fleuron de la contestation scientifique sur le nucléaire »[41].
Pour l'IRSN, la CRIIRAD aurait fait des critiques infondées, délibérées et répétées, quand l'Institut a effectué et rendu compte de la surveillance de l’iode radioactif dans l’air, après l'accident nucléaire de Fukushima[42],[43]. De plus, pour l'Institut, la CRIIRAD n’a pas de légitimité pour émettre des revendications de garanties telles qu’elle en a exprimées dans sa lettre publique au Premier ministre François Fillon du 9 juin 2011[44], dans la mesure où elle aurait toujours refusé de collaborer avec l'IRSN à des travaux collectifs sur l’évaluation des conséquences radiologiques et dosimétriques en situation post-accidentelle et sur les hypothèses à retenir pour les évaluations prédictives des conséquences, dans le cadre des travaux du CODIRPA[45].
Selon Roland Desbordes, ancien président de l'association de la CRIIRAD :
« Notre mission consiste à alerter nos concitoyens sur les risques associés à telle technique, telle pollution, tel déchet. Nous faisons de la recherche pour informer de manière indépendante [...] Nous voyons sur le terrain tous les pions se mettre en place discrètement en faveur des réacteurs de la 4e génération alors qu’il est évident que cette technologie nous oriente sur un modèle de société beaucoup plus dangereux que notre modèle actuel, basé sur l’uranium. La CRIIRAD, sur ce point, appelle au débat public[46]. »
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