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Le département français d'Indre-et-Loire est découpé en trois arrondissements et depuis le dernier redécoupage de 1984 en trente-sept cantons. À partir de 2015, ce nombre est réduit à dix-neuf à la suite du redécoupage cantonal de 2014.
Contrairement à l'ancien découpage où chaque canton était inclus à l'intérieur d'un seul arrondissement, le nouveau découpage territorial s'affranchit des limites des arrondissements. Certains cantons peuvent être composés de communes appartenant à des arrondissements différents. Dans le département d'Indre-et-Loire, c'est le cas du canton de Langeais.
Le tableau suivant présente la répartition par arrondissement :
N° | Canton | Chinon | Tours | Loches | Total |
---|---|---|---|---|---|
1 | Amboise | 14 | 14 | ||
2 | Ballan-Miré | 7 | 7 | ||
3 | Bléré | 17 | 17 | ||
4 | Château-Renault | 36 | 36 | ||
5 | Chinon | 27 | 27 | ||
6 | Descartes | 38 | 38 | ||
7 | Joué-lès-Tours | 1 | 1 | ||
8 | Langeais | 17 | 15 | 32 | |
9 | Loches | 29 | 29 | ||
10 | Montlouis-sur-Loire | 5 | 5 | ||
11 | Monts | 10 | 10 | ||
12 | Saint-Cyr-sur-Loire | 5 | 5 | ||
13 | Sainte-Maure-de-Touraine | 43 | 43 | ||
14 | Saint-Pierre-des-Corps | 2 | 2 | ||
15 | Tours-1 | fraction Tours | fraction Tours | ||
16 | Tours-2 | fraction Tours | fraction Tours | ||
17 | Tours-3 | fraction Tours | fraction Tours | ||
18 | Tours-4 | fraction Tours | fraction Tours | ||
19 | Vouvray | 10 | 10 | ||
87 | 123 | 67 | 279 |
À sa création le département, comptait trente-cinq cantons et sept districts[3].
En 1798, la commune d'Écueillé quitte le département d'Indre-et-Loire où elle faisait partie du canton de Montrésor, et rejoint le département de l'Indre[4].
La loi du , dite « loi portant réduction du nombre de justices de paix », impose la réduction du nombre de cantons dans chaque département. Plusieurs cantons sont alors supprimés : Ballan, Candes, Cormery, Luynes, Luzillé, Manthelan, Marigny-Marmande, Monnaie, Mont-Loire, Neuvy, Rigny, Saint-Flovier, Saint-Ouen et Savigné. Dans le même temps, les cantons de Tours-Centre, Tours-Nord, Tours-Sud et Neuillé-Pont-Pierre sont créés.
Arrondissement de Tours
Arrondissement de Chinon
Arrondissement de Loches
Le canton de Saint-Christophe change de chef-lieu et devient le canton de Neuvy-le-Roi.
Par sa fusion avec Rochecorbon, Saint-Georges revient dans le canton de Vouvay.
L'ordonnance royale du distrait la commune de Bridoré du canton du Grand-Pressigny et la réunit à celui de Loches.
Verneuil-sur-Indre quitte le canton du Grand-Pressigny pour rejoindre celui de Loches.
Par sa fusion avec Gizeux, Saint-Philibert-de-la-Pelouse passe du canton de Bourgueil à celui de Langeais.
La loi du distrait le canton de Château-la-Vallière de l’arrondissement de Chinon et le réunit à celui de Tours.
La loi du distrait Sainte-Catherine-de-Fierbois du canton de Ligueil et la réunit à celui de Sainte-Maure.
La Membrolle-sur-Choisille est créée à partir de Mettray et rejoint le canton de Tours-Nord.
La loi du distrait Saint-Martin-le-Beau d’Amboise et la réunit à celui de Bléré.
Le décret du distrait La Ville-aux-Dames du canton de Tours-Nord et la réunit à celui de Tours-Sud.
La Ferrière quitte le canton de Neuvy-le-Roi pour celui de Château-Renault.
En 1956, sont créés les cantons de Tours-Est et Tours-Ouest.
Le canton de Tours-Est se compose alors de Tours, Larçay, Montlouis-sur-Loire, Saint-Avertin, Veretz, La Ville-aux-Dames.
Le canton de Tours-Ouest se compose alors de Tours, Berthenay, Joué-lès-Tours, La Riche, Saint-Genouph, Savonnières, Villandry.
Marçay quitte le canton de Richelieu pour celui de Chinon.
Rivière quitte le canton de l'Ile Bouchard pour rejoindre celui de Chinon.
En 1973, le canton de Tours-Val-de-Cher voit le jour ainsi que ceux de Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps et Joué-lès-Tours.
Le canton de Tours-Val-de-Cher se compose alors d'une partie de Tours.
Le canton de Saint-Cyr-sur-Loire se compose alors de Saint-Cyr-sur-Loire, Fondettes, Luynes, La Membrolle-sur-Choisille, Mettray, Saint-Étienne-de-Chigny.
Le canton de Saint-Pierre-des-Corps se compose alors de Saint-Pierre-des-Corps, Larçay, Montlouis-sur-Loire, Saint-Avertin, Veretz, La Ville-aux-Dames.
Le canton de Joué-lès-Tours se compose alors de Joué-lès-Tours, Berthenay, La Riche, Saint-Genouph, Savonnières, Villandry. Ces communes sont distraites du canton de Joué-lès-Tours qui devient un canton à commune unique.
Continvoir quitte le canton de Langeais pour rejoindre celui de Bourgueil.
Gizeux est distrait du canton de Langeais pour intégré celui de Bourgueil.
En 1982, le canton de Tours-Nord disparaît et laisse place aux cantons Tours-Nord-Est et Tours-Nord-Ouest. Cette même année, naissent les cantons de Saint-Avertin et de Ballan-Miré.
Le canton de Ballan-Miré se compose alors de Ballan-Miré, Berthenay, Druye, La Riche, Saint-Genouph, Savonnières et Villandry.
Le canton de Saint-Avertin se compose alors de Saint-Avertin, Larçay, Montlouis-sur-Loire, Veretz, La Ville-aux-Dames.
Le canton de Saint-Pierre-des-Corps devient canton à commune unique.
En 1984, le canton de Joué-lès-Tours se scinde en deux cantons distincts, Joué-lès-Tours-Nord et Joué-lès-Tours-Sud. À la même période, les cantons de Chambray-lès-Tours, Luynes et Montlouis-sur-Loire sont créés.
Le canton de Chambray-lès-Tours se compose alors de Chambray-lès-Tours, Cormery, Esvres, Saint-Branchs, Truyes. Ces communes sont distraites du canton de Montbazon.
Le canton de Luynes se compose alors de Luynes, La Membrolle-sur-Choisille, Mettray, Saint-Étienne-de-Chigny.
Le canton de Montlouis-sur-Loire se compose alors de Montlouis-sur-Loire, Fondettes, Larçay, La Ville-aux-Dames.
Les cantons de Saint-Avertin et de Saint-Cyr-sur-Loire deviennent cantons à commune unique.
Le décret du modifie les limites communales entre Tours (canton de Tours-Nord-Est) et Rochecorbon (canton de Vouvray)[5].
L'arrondissement de Chinon (sous-préfecture Chinon) est subdivisé en sept cantons :
L'arrondissement de Loches (sous-préfecture Loches) est subdivisé en six cantons :
L'arrondissement de Tours (préfecture Tours) est subdivisé en vingt-cinq cantons :
Dans la poursuite de la réforme territoriale engagée en 2010, l'Assemblée nationale adopte définitivement le 17 avril 2013 la réforme du mode de scrutin pour les élections départementales destinée à garantir la parité hommes/femmes. Les lois (loi organique 2013-402 et loi 2013-403) sont promulguées le [6]. Un nouveau découpage territorial est défini par décret du pour le département d'Indre-et-Loire[7]. Celui-ci entre en vigueur lors du premier renouvellement général des assemblées départementales suivant la publication du décret, soit en . Les conseillers départementaux sont élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton éliront au Conseil départemental, nouvelle appellation des Conseils généraux, deux membres de sexe différent, qui se présenteront en binôme de candidats. Les conseillers départementaux seront élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 10 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée.
Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair et avec des conditions de seuils minimaux[8]. En Indre-et-Loire le nombre de cantons passe ainsi de 37 à 19[7].
Les critères du remodelage cantonal sont les suivants : le territoire de chaque canton doit être défini sur des bases essentiellement démographiques, le territoire de chaque canton doit être continu et les communes de moins de 3 500 habitants sont entièrement comprises dans le même canton. Il n’est fait référence, ni aux limites des arrondissements, ni à celles des circonscriptions législatives.
Conformément à de multiples décisions du Conseil constitutionnel depuis 1985 et notamment sa décision no 2010-618 DC du , il est admis que le principe d’égalité des électeurs au regard des critères démographiques est respecté lorsque le ratio conseiller/habitant de la circonscription est compris dans une fourchette de 20 % de part et d'autre du ratio moyen conseiller/habitant du département[9]. Pour le département d'Indre-et-Loire, la population de référence est la population légale en vigueur au , à savoir la population millésimée 2010, soit 590 515 habitants[10]. Avec 19 cantons la population moyenne par conseiller départemental est de 31 080 habitants. Ainsi la population de chaque nouveau canton doit-elle être comprise entre 24 864 habitants et 37 296 habitants pour respecter le principe de l'égalité citoyenne au vu des critères démographiques.
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