Cartel des gauches
coalition électorale française de l'entre-deux-guerres / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le cartel des gauches était une coalition électorale, constituée dans une cinquantaine de départements, pour les élections législatives de 1924 entre les radicaux indépendants, le Parti radical et radical-socialiste, le Parti républicain-socialiste auquel se joignirent des socialistes indépendants, et la SFIO. Les radicaux emmenés par Édouard Herriot dominèrent la coalition victorieuse aux élections législatives de 1924[1].
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Cartel des gauches | |
Résultats des législatives françaises de 1924. | |
Élections concernées par l'alliance | Élections législatives de 1924 (XIIIe législature) |
---|---|
Organisations politiques concernées | Parti radical, Section française de l'Internationale ouvrière, Radical indépendant, Parti républicain-socialiste |
Représentation à l'Assemblée nationale | 327 / 581 |
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Les premiers députés communistes qui sont élus en 1924 siègent dans l'opposition. Les socialistes ne participent pas au gouvernement de peur de se faire taxer de trahison sociale par les communistes qui verraient en cette alliance une collaboration avec un régime bourgeois. Les socialistes ne feront que soutenir les orientations politiques prises en cas de succès. La victoire de 1924 est ainsi une simple entente électorale amorcée dès la fin de l'année 1923 et non une collaboration, dictée essentiellement par la volonté commune de battre le Bloc national.
Cette coalition fut reconduite pour les élections législatives de 1932 et regroupa les radicaux et les socialistes. Cependant, ces derniers posèrent en 1932 des conditions à leur participation, qui furent rejetées par les radicaux (les « conditions Huyghens »), ce qui entraina une majorité parlementaire fragile. Les socialistes ne participeront à l'action gouvernementale qu'à partir de 1936 dans la coalition du Front populaire. Le gouvernement de Front populaire étant d'ailleurs le premier de la IIIe République dirigé par les socialistes.
Le cartel des gauches associa ainsi quatre groupes :
- les Radicaux indépendants (frange de droite des radicaux),
- les radicaux-socialistes, unifiés désormais,
- le républicains-socialistes avec des socialistes indépendants (Paul Painlevé),
- la SFIO.