Centre suisse d'électronique et de microtechnique
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Le CSEM (Centre suisse d'électronique et de microtechnique) est un centre de recherche et développement basé en Suisse, actif dans la micro-fabrication de précision, la numérisation et l'énergie durable. Le CSEM est une courroie de transmission entre les mondes académiques et industriels. C’est une usine à idées, un pôle d’excellence technologique, un vecteur de soutien à l’innovation et un accélérateur de la transformation numérique, au service des entreprises[2]. Le siège social de l'organisation est situé à Neuchâtel en Suisse.
CSEM SA | |
Création | 1984 |
---|---|
Forme juridique | S.A. |
Slogan | des technologies qui font la différence |
Siège social | Neuchâtel Suisse |
Direction | Alexandre Pauchard (CEO), Andreas Rickenbacher (Chairman)[1] |
Activité | Micro et nanotechnologies, Microélectronique, Ingénierie des systèmes, technologies de l'information et de la communication, photovoltaïque |
Filiales | Alpnach, Allschwil, Berne, Landquart, Zurich (Suisse) |
Effectif | 566 |
Site web | https://www.csem.ch |
Chiffre d'affaires | 100.4 mio CHF |
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Le Centre suisse d'électronique et de microtechnique[3] est créé en 1984, fusion de trois instituts neuchâtelois[4], le Centre électronique horloger (CEH), la Fondation suisse pour la recherche en microtechnique (FSRM) et le Laboratoire suisse de recherches horlogères (LSRH).
Au fil des ans, le CSEM a étendu sa présence et ses activités en créant plusieurs centres de recherche.
En 1997, le CSEM intègre dans son organisation les anciens laboratoires de micro-optique de l'Institut Paul Scherrer à Zurich, en Suisse[5]. Cette intégration a permis au CSEM d'élargir son offre technologique tout en renforçant sa présence en Suisse.
En 2001, CSEM lance un nouveau centre de recherche, CSEM Alpnach, à Alpnach, en Suisse[6]. Le centre se concentre principalement sur le développement d'interactions et de synergies dans le domaine de la microrobotique.
En 2007, CSEM intègre l'Observatoire de Neuchâtel au sein de son organisation[7],[8]. L'objectif principal de cette intégration était d'associer le laboratoire de fréquence et de temps de l'observatoire à l'Université de Neuchâtel et de poursuivre les activités de recherche fondamentale et appliquée.
En 2007, CSEM établit un autre centre de recherche, CSEM Landquart, à Landquart, en Suisse[9]. Ce centre a reçu le soutien du gouvernement cantonal des Grisons et s'est concentré sur le développement de nouvelles technologies et compétences en nanomédecine, tout en contribuant au tissu économique de la vallée du Rhin alpin.
En 2022, CSEM a déménagé son site de Bâle, précédemment ouvert à Muttenz en 2011, au sein du Parc de l'Innovation Suisse à Allschwil, en Suisse[10],[11]. Cette décision visait à dynamiser les activités de CSEM dans le domaine des sciences de la vie.
Également en 2022, CSEM a ouvert un nouveau bureau à Berne, en Suisse, situé à proximité de l'Hôpital Universitaire de Berne[12]. Le but de ce bureau était d'élargir davantage les activités de CSEM dans le domaine de la santé numérique, en mettant l'accent sur les dispositifs médicaux portables[13].
1984 - 1990 | Max Forrer[14] | († 2019) |
1990 - 1997 | Peter Pfluger[14] | |
1990 - 2009 | Thomas Hinderling[15] | († 2011) |
2009 - 2021 | Mario El-Khoury |
Depuis mars 2021, Alexandre Pauchard[16] dirige le CSEM.
Le CSEM est reconnu par le gouvernement suisse comme établissement de recherche d'importance nationale au sens de la Loi fédérale sur l'encouragement de la recherche de l'innovation (article 15.c)[17]. Il a pour mission[18] de développer des technologies et de les transférer à l'industrie suisse pour en garantir la compétitivité.
Entreprise privée à but non lucratif, le CSEM est dirigé par les trois entités de gouvernance[19] suivantes :
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