Cergy
commune française du département du Val-d'Oise / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Pour l’article homonyme, voir Cergy-Pontoise.
Cergy (/sɛʁ.ʒi/) est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Cergyssois et ceux de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, les Cergy-Pontains.
La préfecture du Val-d'Oise et le conseil départemental sont installés sur le territoire de la commune (bien que Pontoise soit de jure le chef-lieu du département).
Localisation et communes limitrophes
Cergy est située sur la rive droite de l'Oise, à la limite sud du Vexin français, au centre du département du Val d'Oise sur l'axe ouest-est, et à une distance orthodromique de 28 km au nord-ouest de Paris[1]. La ville fait partie de l'agglomération parisienne[2].
C'est plus particulièrement le principal centre de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise, traversée par l'A15 vers Paris, Argenteuil ou Rouen, Vernon puis de la Francilienne vers l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, Versailles, Chantilly, Beauvais, Poissy.
Puiseux-Pontoise | Osny | Pontoise |
Courdimanche | ||
Vauréal | Neuville-sur-Oise | Éragny |
Cergy est limitrophe de sept autres communes, dont le chef-lieu d'arrondissement de Pontoise est la plus importante. Deux communes limitrophes sont situées sur la rive gauche de l'Oise : Éragny et Neuville-sur-Oise. Du fait de son passé comme village rural, Cergy possède encore un vieux village et trois hameaux : Ménandon et Gency en aval, et Ham sur la rive gauche de l'Oise, près de Neuville.
Les quartiers nouveaux, abritant la grande majorité des habitants, ne forment pas non plus une zone urbanisée homogène, et la continuité urbaine s'est établie avec plusieurs communes limitrophes, le développement n'ayant pas tenu compte des limites des communes. De ce fait, le quartier des Larris (Pontoise) se situe à 400 m de la préfecture de Cergy, ou la gare de Cergy-le-Haut à 300 m de Courdimanche.
Géologie et relief
Le gisement chelléen de Cergy, situé sous des tufs calcaires, riche en silex remontant à l'époque des mammouths et en coquilles de palourdes asiatiques, a fait l'objet de nombreuses études au début du XIXe siècle[5].
Cergy est située dans le bassin sédimentaire du Vexin français, dans un méandre appelé boucle de l'Oise. Son sous-sol calcaire, riche en tuf a donné lieu au XXe siècle à l'exploitation de gravières. Il est couvert de sables et d'une couche argileuse. Essentiellement ville de plaine, son altitude varie entre 21 m, pour le point le plus bas, 33 m, pour la mairie, et culmine à 121 m, dans le massif de l'Hautil. Celui-ci présente des gisements de gypse situés à moins de 15 m de profondeur, sujets à dissolution, et induisant des possibilités de mouvement de terrain, qui limite à la fois une urbanisation intensive de la zone et le recours à des solutions d'assainissement individuel des eaux usées, pour les constructions existantes[6].
Hydrographie
L'Oise est l'unique cours d'eau sur la commune de Cergy. La ville tire l'essentiel de ses ressources en eau potable des nappes aquifères de son sous-sol, grâce à des points de captage. Compte tenu de sa faible altitude, et de la présence de zones inondables, le plan de prévention des risques de la vallée de l'Oise délimite une « zone verte », dans laquelle les constructions sont interdites[6].
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de l'Île-de-France et Climat du Val-d'Oise.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 2 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,4 | 3,2 | 4,8 | 8,2 | 11 | 12,9 | 12,8 | 10 | 7,7 | 4,4 | 2,1 | 6,7 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,6 | 10,2 | 13,6 | 16,7 | 18,9 | 18,8 | 15,5 | 11,9 | 7,5 | 4,7 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8,2 | 12 | 15,6 | 19 | 22,3 | 24,9 | 24,9 | 21 | 16 | 10,7 | 7,4 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,8 17.01.1985 |
−15,4 07.02.12 |
−11,1 13.03.13 |
−4,6 12.04.1986 |
−1,6 06.05.19 |
1 05.06.1991 |
4 01.07.1960 |
3,1 26.08.18 |
−0,6 20.09.1952 |
−5,2 28.10.03 |
−10,2 24.11.1998 |
−16 07.12.1969 |
−17,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 05.01.1999 |
20 27.02.19 |
25,6 31.03.21 |
29,3 18.04.1949 |
32,5 27.05.05 |
37,1 27.06.11 |
41,6 25.07.19 |
39,2 12.08.03 |
35,5 08.09.23 |
28,8 01.10.11 |
21,7 01.11.14 |
17,4 07.12.00 |
41,6 2019 |
Précipitations (mm) | 54,1 | 45,9 | 46,9 | 43,9 | 59,8 | 50,2 | 51,6 | 55,4 | 46,7 | 58,2 | 54,8 | 68,3 | 635,8 |
Typologie
Cergy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Morphologie urbaine
Les quartiers anciens
Le quartier historique de Cergy s'appelle « Cergy-Village » ; il comporte une série très typique de petites fermes en pierre de taille, et est bordé par l'Oise.
Cergy-Village était constitué d'une rue principale :
- au sud, elle se divisait en deux routes, l'une vers Neuville-sur-Oise, l'autre vers Éragny-sur-Oise (passant à travers le Bois de Cergy). On peut d'ailleurs toujours voir un vieux panneau routier indiquant « Seine-et-Oise » ;
- au nord, elle suivait l'Oise vers le hameau de Menandon (ancien Menaudon) puis jusqu'au hameau de Gency (ancien Jancy) ;
- le reste de la commune n'était que champs ou bois (Hazay, Justice…).
Le développement du chemin de fer au XIXe siècle conduit à la création de la ligne de Pontoise à Poissy en 1912, mais fermée à tout trafic dès 1948. Le bâtiment-voyageurs de la gare subsiste toujours place de Verdun. À Cergy, la ligne suivait un tracé encore clairement visible aujourd'hui pour sa plus grande partie puisqu'il a été transformé en voie piétonne et en sentier de randonnée.
La ville nouvelle
Le développement de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise amène une voie ferrée moderne avec le RER et le Transilien passant plus au nord du vieux village (regroupant aujourd'hui sous le nom « Bords d'Oise » l'ancien village, Port-Cergy et seul Ham quartier sur la rive gauche de l'Oise). Les déblais des tranchées ouvertes creusées ont par ailleurs servi à édifier la Butte du Chat-Perché.
C'est d'abord la gare de Cergy-Préfecture (centre-ville) qui ouvre, desservie par le RER A ; Cergy-Préfecture et l'Orée du Bois qui se composent de plusieurs quartiers comme : la Croix Petit, les Chênes, les Paradis, la Préfecture, ainsi que les Touleuses, les Plants, les Bocages, la Croix Saint Sylvère, les Châteaux Saint-Sylvère et les Clairières. Au centre de la ville se trouve le quartier des Coteaux : le Ponceau, les Linandes, la Justice, les Heuruelles.
Ensuite, en 1985 ouvre la gare de Cergy-Saint-Christophe. Le quartier du même nom est composé de plusieurs sous-quartiers : la Belle Épine, le Verger, les Genottes, la Sébille, les Terrasses, la Bastide, le Gros Caillou, le Chat Perché, la Lanterne et l'Axe Majeur.
En 1994 fut inaugurée la gare de Cergy-le-Haut (nouvelle ville sur les hauts plateaux de Cergy). Cergy-le-Haut est composé des quartiers suivants : le Terroir, le Point du Jour, le Bontemps, l'Enclos, le Hazay, les Essarts, le Bois Lapelote et le Centre Gare.
Logements
Projets d'aménagement
Pour le PLU de la ville voir : http://www.cergy.fr/les-services-et-demarches/urbanisme/reglementation/plan-local-durbanisme/
Voies de communication et transports
Réseau routier
Située à 30 km de Paris, Cergy bénéficie de grandes voies de communication. Depuis 1970, l'autoroute A15 dessert la ville par le nord et permet de rejoindre la Défense en 30 min en voiture. L'A15 se termine officiellement avec la sortie no 10 (Pontoise les Louvrais / Osny l'Oseraie...) Cependant, la route continue sans aucune rupture de charge en tant que RN 14 jusqu'à Puiseux-Pontoise, marquant pendant un temps la limite nord de la commune de Cergy. À partir de Puiseux-Pontoise, à la sortie no 13 près du quartier des Hauts-de-Cergy, la RN 14 devient la RD 14 et continue vers Magny-en-Vexin et Rouen, en voie rapide à deux fois deux voies sur une grande partie de son parcours francilien. Quant à la RD 14, elle ne commence pas qu'à Puiseux-Pontoise, mais vient de Paris (en tant que RN 14 jusqu'à Saint-Gratien) tout comme l'A15 avec un itinéraire proche de cette dernière, desservant au plus près les centres des différentes communes.
Tandis que l'ensemble A15 / RN 14 / RD 14 constitue une radiale orientée dans un sens sud-est - nord-ouest, des transversales interconnectées avec la première assurent la desserte fine de l'agglomération et la relient à de nombreuses autres villes des environs. L'on peut citer notamment, d'est en ouest, la Francilienne (RN 184 / RN 104) vers l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et Saint-Germain-en-Laye ; la RD 203 vers Neuville-sur-Oise et Conflans-Sainte-Honorine ; le boulevard du Port vers Pontoise et Cergy-Village (ainsi que Port-Cergy) ; la RD 915 vers Marines, Gisors et Dieppe ; le boulevard du Moulin-à-Vent / boulevard de l'Oise vers Courdimanche et Vauréal ; et la RD 22 vers Boissy-l'Aillerie et Courdimanche. Finalement, la RD 55 suit la boucle de l'Oise et relie Cergy-Village aux centres anciens de Vauréal et Jouy-le-Moutier ; c'est une route dont la physionomie n'a pas été influencée par la constitution de la ville nouvelle à partir des années 1970, conservant un caractère semi-rural. Fortement urbanisé, l'ensemble du territoire communal est couvert par un réseau de voies très dense, mais du fait de l'organisation de la ville en quartiers distincts, la plupart des rues n'ont qu'une mission de desserte locale, et l'essentiel de la circulation repose sur les routes précitées.
Depuis le 21 mars 2009, la communauté d'agglomération s'est dotée d'un système de vélopartage appelé VélO2. Celui-ci comprend 360 vélos répartis sur 41 stations, dont 24 à Cergy[21].
Transports ferroviaires
Cergy se situe en zone 5, à la fin d'une branche du RER A et du Transilien L, se terminant en impasse en gare de Cergy-le-Haut et desservant au passage les gares de Cergy-Préfecture et Cergy-Saint-Christophe. Les gares de Cergy-Préfecture et de Cergy-le-Haut sont des pôles d'échange avec les transports en commun et disposent d'importantes gares routières, dont celle de Cergy-Préfecture joue également un rôle majeur pour les transports interurbains sur le plan départemental (voir ci-dessous).
Les trains du RER A circulent toutes les 10 min du lundi au vendredi et toutes les 20 min le week-end. Ces trains sont originaires soit de Boissy-Saint-Léger (en semaine) ou Marne-la-Vallée, mais ils passent tous par La Défense, Châtelet - Les Halles et Paris-Gare-de-Lyon. Ils sont omnibus et en semaine, ils sont complétés par des trains de la Ligne L du Transilien. Ces derniers ont pour origine et terminus Paris Saint-Lazare et desservent les mêmes gares que le RER A entre Cergy et la gare de Houilles - Carrières-sur-Seine, à raison d'un train toutes les 11 à 12min[22] (pointe du matin et du soir) et une fois par heure en journée.
Sans passer par Paris, des communications avec des autres lignes de banlieue sont possibles en changeant de train à Conflans-Fin-d'Oise (vers Mantes-la-Jolie et Argenteuil) ; à Maisons-Laffitte ou Sartrouville vers Poissy ; ainsi qu'à La Défense, notamment vers Versailles-Rive-Droite[23]. Certains quartiers de Cergy disposant d'une ligne de bus directe pour la gare de Pontoise peuvent également bénéficier des liaisons ferroviaires offertes par cette dernière, éloignée de moins de 2 km de Cergy-Grand Centre. Il existe plusieurs lignes de bus du Réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence fréquentes entre la gare de Cergy-Préfecture et la gare de Pontoise.
Jusqu'à récemment[réf. nécessaire], il n’y avait que trois voies en gare de Cergy-Le Haut. De ce fait, en cas de retard d’un train à l’arrivée, la gare ne pouvait pas recevoir de train supplémentaire. Ce dernier devait attendre qu’un quai se libère afin d’entrer en gare, et devait se retourner en arrivant en gare avant de repartir[24]. Fin 2018, une 4e voie aurait dû être mise en service en gare de Cergy-Le Haut, permettant d’améliorer sensiblement la fluidité du trafic sur ces lignes[25]. Elle est finalement opérationnelle depuis le 26 août 2019[24].
Transports urbains
Les transports urbains sont assurés par le réseau de bus Cergy-Pontoise Confluence (qui remplace la STIVO en 2024), le réseau de l'agglomération de Cergy-Pontoise, dont 21 des 23 lignes régulières desservent Cergy ou ont leur origine et terminus sur la commune. Treize lignes fonctionnent les dimanches et jours fériés. Les bus sont à plancher bas et généralement dotés de la climatisation. Environ 80 000 voyageurs sont transportés chaque jour ouvrable. Les horaires ne sont pas cadencés et les fréquences de la desserte varient fortement en fonction des heures de la journée et des lignes. Les sections les plus chargées sont desservies toutes les 5 min pendant les heures de pointe, alors que l'intervalle entre deux bus dépasse souvent une heure les dimanches et jours fériés. Le service commence vers 5 h 30 les jours ouvrables et se termine entre 20 h 30 et 1 h 30 en fonction des lignes et des sens de la desserte, aucun service de nuit n'étant assuré. Des correspondances concertées entre les différentes lignes n'existent pas, ce qui vaut également pour les correspondances entre le réseau urbain et le réseau interurbain (voir ci-dessous).
Transports interurbains
La gare routière de Cergy-Préfecture est le point de départ de nombreuses lignes d'autocars interurbaines, que ce soit de desserte de proximité ou de moyenne distance. La plupart des lignes interurbaines font partie des réseaux Busval d'Oise et Vexin, soit dix-sept lignes au total. S'y ajoutent six autres lignes : deux lignes du réseau de bus Express, une du réseau de bus Île-de-France Ouest, deux du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux et une du réseau de bus du Mantois. Trois autres lignes interrégionales du réseau interurbain de l'Oise sont présentes et relient respectivement Étrépagny (Eure) (ligne 609), Gisors (Eure) (ligne 604) et Méru (Oise) (ligne 603) à Cergy[26]. Finalement, deux lignes de nuit Noctilien organisées par la SNCF desservent également Cergy-Préfecture. Certains services ont comme origine ou destination Pontoise, ou passent par la gare de Pontoise et les deux autres gares de Cergy, mais ne peuvent en aucun cas être utilisés pour les déplacements au sein de l'agglomération.
Les lignes d'autobus express en Île-de-France jouent un rôle important dans les déplacements interdépartementaux ou sur moyenne distance, et offrent une alternative intéressante aux transports ferroviaires, car atteignant des localités non accessibles par train sans changement, et étant moins chères (un trajet = 1 ticket t+). Les véhicules sont autorisés à rouler à 100 km/h, ce qui exclut les places debout. L'on peut citer notamment la ligne Express 95-04, empruntant la voie rapide de la RD 14 entre la gare de Cergy-Saint-Christophe et Magny-en-Vexin ; la ligne Express 95-18 empruntant la Francilienne vers Roissypôle ; la ligne Express 16 rejoignant la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines avec seulement quatre arrêts intermédiaires ; la ligne Express 27 vers la gare de Saint-Germain-en-Laye par la RN 184 avec seulement deux arrêts intermédiaires ; et la ligne Express 80 vers la gare de Mantes-la-Jolie. Les cars des lignes interurbaines ne sont pas encore tous accessibles aux personnes handicapées, mais certaines lignes fonctionnent déjà intégralement avec des bus à plancher bas, et sur les autres lignes, de nombreux cars disposent de lifts pour les fauteuils roulants. La quasi-totalité des autocars est climatisée.
Transports fluviaux
Cergy possède un petit port fluvial géré par la chambre de commerce et d'industrie de Versailles-Val-d'Oise-Yvelines. Baptisé Port-Cergy, il est situé près de Cergy-Village, et a une vocation de port de plaisance[27]. Aucun service régulier de navigation sur l'Oise n'existe à Cergy, des croisières à la journée pouvant ponctuellement être organisées pendant la saison estivale.
Cirgiacum en 1144, Cergi[28].
Une étymologie populaire donne Cergy comme l'anacyclique de la lettre y (« Cergy » à l'envers se lit « ygrec »)[29], c'est-à-dire la forme que prendrait l'Oise sur le territoire de la commune. L'analogie aurait été repérée par le roi de France lui-même. Ce trait d'esprit est contredit par la graphie Sergy, que d'anciennes cartes inscrivent à côté de Pontoise. (D'autre part, la confluence de l'Oise avec la Seine, qui évoque l'y, est techniquement située dans la commune voisine de Conflans.)
En réalité, il s'agit d'un archétype gallo-romain fréquemment attesté, dérivé du suffixe -acum, précédé d'un nom de personne latin Servius ou Cervius (porté par un indigène gallo-romain)[30]. Homonymie avec Sergy (Sergiacus, 1172) ; Sergy ; Sargé (de Cerviaco XIe siècle, de Cergiaco XIIe siècle) ; et Sergeac (de Cergiaco 1053).
Jusqu'au XIIe siècle, Cergy fait partie du domaine royal. En 1120 Louis VI le Gros fait don du territoire à l'abbaye de Saint-Denis qui est le seigneur spirituel et temporel jusqu'en 1793.
Au XVe siècle, durant la guerre de Cent Ans, un combat eut lieu au « Brûloir ». Les Français qui occupaient la rive gauche de l'Oise, manquant de pain se battirent en gens affamés et vainqueurs, firent main basse sur les vivres, abondants, des godons.
Un décret de Louis XI en date du ordonne qu'il sera perçu un impôt sur les diverses marchandises passant sur ou sous le pont de Cergy, dont on ne connait pas exactement l’emplacement, mais qui était sûrement en bois comme beaucoup de ponts à cette époque.
Le eut lieu une adjudication des péages des ponts de Beaumont, l'Isle-Adam, Pontoise, Cergy et Neuville.
Durant l'époque féodale il existait plusieurs fiefs sur le territoire[31] dénommés[32],[33] :
- « Fief de Cergy »[34], nommé Cergiacum en 1069 et Sergy en 1731.
- « Fief du Brûloir »[35]. Au XVIe siècle, le hameau du Brûloir était le chemin de chasse marée et une des stations des conducteurs qui transportaient en chariot, ou à dos de mulets, la marée de Dieppe à Paris. Au milieu de ce hameau, qui comportait plusieurs auberges, s'élevait le château du Fief. Vis-à-vis de ce fief s'étendait, jusqu'à la rivière, la « rue des Orfèvres », du nom des artisans qui y exerçaient leur métier et dont le reste de cette voie est devenue désormais la « ruelle Fortier »[36],[35].
- « Fief de Ham »[37], qui fut un poste fortifié des Romains avant d'être rattaché à Éragny en 1687, puis revenu à Cergy après la Révolution.
- « Fief de Gency »[38],[39], appelé Gentiacum en 1072, qui semble d'origine romaine et qui comprenait un château. De Ham à Gency, ou existait un bac, s'étendait une belle route bordée d'arbre appelée « chemin de la Princesse » car s'était le passage qu'empruntait la princesse Louise-Adélaïde de Bourbon qui habitait Vauréal pour aller soit à Neuville, soit à Paris.
- « Fief des Clobilles » qui appartenait en 1675 à Philippe Le Febvre, écuyer, seigneur de Moussy[40] ou il y avait un moulin à vent.
- « Fief de Menandon »[41], qui se nommait au XIe siècle Monlandon ou Mont Landon du nom d'un propriétaire à cette époque.
- « Les Veaurois »[42] appelés Vaulx-Rouez en 1528 qui n'avait pas été élevé au rang de fief.
D'octobre 1636 à janvier 1637 les registres paroissiaux de Cergy indiquent un grand nombre de décédés morts « de la mesme maladie contagieuse » laissant supposer une épidémie de peste dans le village et dans la région.
Le , le territoire situé entre le « Brûloir » et « Menandon » est ravagé par un orage de grêle.
En 1870, la commune obtint l'autorisation de construire un pont à péage en remplacement du bac existant alors et servant à relier le hameau de Ham à Cergy.
Le un orage causa de gros dégâts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.