Championnat de Belgique de football de deuxième division 1968-1969
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Le Championnat de Belgique de football de Division 2 1968-1969 est la 52e édition du championnat de deuxième niveau national en Belgique. Il oppose 16 équipes, qui s'affrontent deux fois chacune en matches aller-retour. Au terme de la saison, le champion et son dauphin sont promus en Division 1, alors que les deux derniers classés sont relégués en Division 3.
1968-1969
Sport | Football |
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Organisateur(s) | URBSFA |
Édition | 52e |
Lieu(x) | Belgique |
Date |
du au |
Participants | 16 |
Matchs joués | 240 matches |
Statut des participants | Amateur |
Hiérarchie | 2e niveau |
---|---|
Niveau supérieur | Division 1 1968-1969 |
Niveau inférieur | Division 3 1968-1969 |
Tenant du titre | ARA La Gantoise |
---|---|
Promu(s) en début de saison |
2: R. CS Brugeois [note 1] K. FC Turnhout |
Relégué(s) en début de saison |
2: R. Antwerp FC R. Olympic CC |
Vainqueur | AS Oostende KM |
Promu(s) |
2: AS Oostende KM R. Crossing de Mol. [note 2] |
Relégué(s) |
2: K. FC Herentals R. FC Sérésien |
Buts | 589 buts |
Meilleur(s) buteur(s) |
Albert Verschelde AS Oostende |
Navigation
Le lutte pour le titre reste très incertaine durant toute la saison. Lors des cinq dernières journées, trois formations se détachent: l'AS Ostende, le Crossing Molenbeek et Waterschei. En fin de saison, le club limbourgeois termine troisième à un point d'Ostende et Molenbeek, et manque une nouvelle fois la montée en première division d'un rien. C'est le club ostendais qui est sacré champion pour avoir remporté une victoire de plus que son homologue bruxellois.
Le top-5 est complété par le Cercle de Bruges, promu en début de saison, et l'Olympic de Charleroi, relégué de première division douze mois plus tôt. Le second montant de « D3 », Turnhout, vit une saison tranquille et parvient à se classer en milieu de tableau. L'Antwerp, qui dispute la première saison de son Histoire en deuxième division après 64 saisons parmi l'élite, peine tout au long de la compétition et ne se classe que douzième. C'est encore aujourd'hui le plus mauvais classement historique du « Great Old ».
Trois équipes (Herentals, Seraing, Verviers) passent l'essentiel de la saison en bas de classement. Au fil de la compétition, Sint-Niklaasse SK finit par se retrouver concerné à son tour. Ce club et Verviers se sauvent lors de l'avant -dernière journée, au détriment du KFC Herentals. Le R. FC Sérésien avait de son côté été plus rapidement distancé. Les deux descendants retournent en troisième division après huit et quatre saisons en Division 2. Pour la petite histoire, ces deux clubs font également partie des trois équipes sur les seize engagées à ne pas encore avoir évolué parmi l'élite nationale. Seraing y parviendra pour la première fois en 1982, tandis qu'Herentals ne rejoindra jamais l'élite avant sa disparition en 1999. Le troisième, le Crossing Molenbeek est promu en fin de saison et disputera donc sa première saison parmi l'élite la saison prochaine.
Durant l'intersaison, le R. CS Brugeois, porteur du matricule 12, (promu depuis la « Division 3 ») change son appellation officielle qui devient K. SV Cercle Brugge. Ce changement, en fait le choix d'un nom en néerlandais, s'inscrit dans la logique du mouvement « nationaliste-régionaliste » flamand qui reprend force et vigueur à la suite de l'affaire du Walen buiten ! dans la cité universitaire de Louvain. Sous l'impulsion de la « nouvelle génération », celle qui n'a pas connu la guerre, la fin des années 1960 en Belgique est marquée par le développement de longues querelles communautaires, lesquelles débouchent sur la transformation du pays en un État fédéral.
Ce genre de décision n'est pas nouvelle. Plusieurs clubs ont déjà adapté leur appellation soit intégralement, soit en ne changeant que l'appellation « Royal(e) » pour le terme « Koninklijk(e) » (comme le R. FC Malinois qui devint K. FC Malinois en 1952).
En cette fin des « Sixties » et au début des « Seventies », dans un effet « boule de neige », de nombreux clubs flamands adoptent une dénomination en néerlandais. Toutefois, certaines exceptions sont notables, comme l'Antwerp, Cappellen ou encore le RC Wetteren qui considèreront que le terme « Royal » devant leur nom est aussi un terme anglais et donc rappelle les origines du football.
Seize clubs prennent part à cette édition, soit le même nombre que lors de la saison précédente. Les matricules en gras indiquent les clubs qui existent toujours en 2012, les autres ont disparu.