Classe Arktika II
navire brise glace russe à propulsion nucléaire / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Les brise-glaces de la classe Arktika (type LK-60Ya)[3] ou plus exactement Arktika II, sont une série de 7 brise-glaces à propulsion nucléaire russes à double tirant d'eau. Les navires de cette série portent des noms de région historique ou géographique du nord de la Russie (Arctique, Sibérie, Oural, Yakoutie, Tchoukokta).
Classe Arktika II | |
L'Arktika à l'amarre à Saint-Pétersbourg en septembre 2020. | |
Autres noms | Projet 22220 |
---|---|
Type | Brise-glace nucléaire |
Histoire | |
Lancement | 2020 |
Équipage | |
Équipage | 75 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 173.3 m |
Maître-bau | 34 m |
Tirant d'eau | 10.5 m |
Tirant d'air | 51.25 m[1] |
Déplacement | 33327 t |
Propulsion | 2 réacteurs nucléaires de 175 MW ou 2 turbogénérateurs de 36 MW |
Vitesse | 22 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Rayon d'action | 7 ans (provisions pour 6 mois)[2] |
Carrière | |
Propriétaire | Atomflot |
Pavillon | Russie |
Port d'attache | Mourmansk |
Indicatif | UCZC |
IMO | 9694725 |
modifier |
Les brise-glaces de cette nouvelle « classe Arktika 2016 » issu du « projet 22220 » déplaçant plus de 33 000 t sont actuellement les plus grands et les plus puissants jamais construits, surpassant leurs prédécesseurs de la« classe Arktika 1975 » première du nom.
Ils pourraient être dépassés à leur tour, à partir de 2027, par les navires du « Projet 10510 (en) » dits de « classe Leader » (type LK-110Ya et LK-120Ya) déplaçant près de 70 000 tonnes, soit plus du double.
En 2021, deux brise-glaces du projet 22220 (Arktika et Sibir) sont en service, le troisième (Ural) a été lancé, la quille des quatrième (Yakutiya) et cinquième (Chukotka) ont été posées au chantier naval de la Baltique à Saint-Pétersbourg, et les sixième et septième sont planifiés[4].