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commanderie templière à Reuilly (Indre) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La commanderie de l'Ormeteau était une commanderie templière, puis revient aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple. Elle est située sur l'actuel territoire communal de Reuilly, dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire. Elle fut agrandie en 1457 par les Hospitaliers, puis rénovée au cours du XVIIIe siècle. C'est une propriété de Dominique et Pascale de La Rochefoucauld-Montbel[1].
Commanderie de l'Ormeteau | |
Présentation | |
---|---|
Fondation | Templiers 1136 |
Reprise | Hospitaliers |
Protection | Inscrit MH (1972) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre |
Ville | Reuilly |
Géolocalisation | |
Coordonnées | 47° 04′ 15″ nord, 1° 58′ 25″ est |
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Établie en 1136[réf. nécessaire] par l'ordre du Temple, désignée à l'époque sous le vocable Domus Templi de Ulmo Tyaudi, puis Ulmo Tiaudi, et Lomethiaut[2], à la suite de la réception d'un privilège attribué par l'évêque de Bourges, divers dons faits par les seigneurs locaux entre 1157 et la fin du XIIIe siècle permirent à la commanderie de se développer rapidement[3].
Après 1312, elle fut dévolue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[N 1], désignée alors La Commanderie-Saint-Jean-de-l’Ormeteau. En 1429, les Anglais occupaient Lormeteau, Ardelon et Mennetou-sur-Cher. Après les destructions engendrées lors de la guerre de Cent Ans, le commandeur Jean de Marcenac obtint en 1457 du roi Charles VII l’autorisation de relever les fortifications. Les fenêtres furent ensuite ouvertes à la Renaissance.
Le dernier commandeur, Savary de Lancosme, a quitté l'Ormeteau en 1790.
Le château (façades et toitures) est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1972[4].
Nom du commandeur | Nom latin (preceptor) | Période |
---|---|---|
fr. Hugues Rufus de Beaugency | 1154[5] | |
fr. André de Saint-Benoît | c.1160[5] | |
fr. Hugues Rufus de Beaugency | Hugo Rufus Baugenciaco | 1169[6] |
fr. André de Saint-Benoît | Andreas de Sancto Benedicto | 1178[5],[6] |
fr. Geoffrey | Gaufridus | 1182, 1186[6] |
fr. Simon de Tramis | Simone de Tramis | ? - 1196[6] |
fr. Étienne Enchais | Stephanus Enchais | 1196 -[6] ? |
fr. Sauvage | Salvagius | ? - 1201[6],[3] |
fr. Guillaume de Ressun | Guillelmus de Ressun | 1202[6] |
fr. Eudes de Charny | Odo de Charni | 1202[5] |
fr. Eudes Mancius | Odo Mancius | 1205[6] |
fr. Robert de Camville[7] ou de Chanville | Robertus de Chanville | 1207[6] |
fr.... | Adeume | 1217[6] |
Fr. Herbert[8] | Herbertus[N 2] | 1224 |
fr. Gérard de Acquoy | Girardus, G. de Acoyo | 1225, 1230[6] |
fr. Guillaume | Guillelmus | 1249[6] |
fr.... | Peans | 1254[6] |
fr. Imbert de Pavent | 1263[5] | |
fr. Roger de Vendat | Rogerius de Vendac | 1283[9],[N 3] |
fr. Jean Pilet | Johannes Pilotus | 1286[6],[N 4] |
fr. Pierre d'Albon | Petrus de Albone | c.1289[6],[10] |
fr. Jean Pilet | 1299[10] | |
fr. Pierre de Madic[N 5] († 1303) | Petrus de Madic | 1299[5],[6] |
fr. Barthélemi de Pratemi | Bartholomaeus de Pratemi | c.1304[6],[10] |
Les bâtiments qui subsistent de nos jours sont composés d'un quadrilatère flanqué de quatre tours d'angles de diamètres différents, avec des couvertures en poivrière. Au sud, une tour carrée abrite un escalier. Un peu plus loin se dresse le pigeonnier reconstruit au XIXe siècle. L'emplacement des fondations de la chapelle est encore visible, ainsi que différents vestiges.
On accédait à l'étage habitable par une échelle jusqu'en 1400, puis par un escalier extérieur. Le dessus de la porte principale porte les écus des rois de France, de saint Jean de Jérusalem et du commandeur hospitalier de Marcenac. Une prison fut installée au début du XVIIe siècle dans une des tours.
La commanderie possédait un four à chaux, près de la Motte à Preuilly, et deux tuileries.
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