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La Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec, souvent désignée comme la commission Bélanger-Campeau, fut établie par l'Assemblée nationale du Québec à l'initiative du premier ministre Robert Bourassa, après le rejet de l'accord du lac Meech. La commission a pour mandat « d'étudier et d'analyser le statut politique et constitutionnel du Québec et de formuler, à cet égard, des recommandations » à l'Assemblée nationale. Elle fut présidée par Michel Bélanger et Jean Campeau.
Au total, la commission a reçu plus de 600 mémoires, consultée 35 spécialistes et entendue 235 groupes. La majorité des mémoires considéraient l'indépendance du Québec comme meilleure solution au conflit[1].
Le rapport Bélanger-Campeau fut déposé le et révisé en 2002. Il avait recommandé tenir un référendum sur la souveraineté-association en octobre 1992.
Les travaux de la Commission mèneront à l'adoption, en , à l'adoption de la Loi sur le processus de détermination de l'avenir politique et constitutionnel du Québec.
Composée de 37 membres, la commission Bélanger-Campeau n'était pas composée uniquement de parlementaires québécois, ce qui est l'usage pour une commission parlementaire, mais comprenait également quatre personnes issues du milieu syndical, quatre du milieu des affaires, une du milieu coopératif, un de l'enseignement, un de la culture et deux du monde municipal. Trois députés du parlement fédéral ont également siégé à la Commission.
Milieu syndical:
Milieu des affaires:
Milieu coopératif:
Élus municipaux:
Culture:
Éducation:
Le rapport de la commission Bélanger-Campeau fut déposé le . Il fut signé par 29 des 32 commissaires, c'est-à-dire tous sauf Jean-Pierre Hogue et André Ouellet, respectivement députés conservateur et libéral à Ottawa, de même que Richard Holden, député du Parti égalité.
De plus, 13 signataires ont exprimé des réserves ou des dissidences à l'endroit des principales conclusions du rapport alors que 12 autres ont tenu à commenter le rapport en addendum.
Bien que la majorité des participants à la Commission soutenait une position souverainiste, le manque de vigueur des recommandations de la Commission s'explique en partie par sa composition qui tendait à balancer les teneurs des courants fédéralistes et souverainistes[1].
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