Cuisine qiang (Tibétains)
Cuisine du Tibet occidental (Ngari et Nagqu) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La cuisine qiang (chinois : 羌菜 ; pinyin : qiāng cài), ou chiang[1], est l'une des quatre cuisines tibétaines, représentant le Ngari et le Nagqu (Ngari Korsum), avec celle dite cuisine de l'Ü-Tsang (卫藏菜 / 衛藏菜, wèizàng cài) (en référence à l'Ü-Tsang) ou cuisine de Lhassa, représentant les villes-préfectures de Lhassa et de Shigatsé, ainsi que la préfecture de Shannan (Lhoka), la cuisine rong (荣菜, róng cài), représentant la ville-préfecture de Nyingchi et son Xian de Mêdog, et enfin, la cuisine de cour (西藏宫廷菜, xīzàng gōngtíng cài), cuisine réservée traditionnellement à l'aristocratie et aux officiers de haut rang[2],[3],[4],[5],[6],[7].
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Il ne faut pas confondre la cuisine qiang de l'Ouest tibétain avec la cuisine qiang consommée par la minorité qiang habitant principalement dans le xian de Wenchuan et le xian de Mao, situés tous deux dans la préfecture autonome tibétaine et qiang d'Aba, province du Sichuan, à l'Est de la région autonome du Tibet, et en moindre mesure, dans la province de Guizhou. La confusion entre les deux peuples n'est pas nouvelle (voir Qiang (peuple historique)).
La cuisine qiang est faite pour des régions pastorales de haute altitude. Elle comporte notamment du fromage, du lait acidulé, du beurre et des produits bovins bouillis, ou encore de la gelée de jambe de jeune yak ou le sabot de bovin[5],[6],[7]. Elle utilise notamment le fumet, lui conférant un goût unique, et s'attache particulièrement au accents salé, fade, frais, acidulé et parfumé, s'adaptant aux climats froid à frais des hautes montagnes[6].