Dépression dans le sillage
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Une dépression dans le sillage est un système dépressionnaire de méso-échelle qui se forme immédiatement en aval d'un obstacle à l'écoulement atmosphérique[1]. Ce phénomène se rencontre surtout à l’arrière d’une ligne de grain orageux, après le passage du front de rafales. L’air dans la dépression est en subsidence et donc s’assèche, dissipant les précipitations et dégageant le ciel[2].
Ce phénomène est également associé avec des phénomènes violents. La différence de pression entre l’anticyclone de méso-échelle, juste derrière le front de rafales créé par la goutte froide, et la dépression dans le sillage peut produire des vents très forts[3]. Lorsque la ligne de grain est en dissipation, un coup de chaleur peut également se produire dans la dépression. Finalement, lorsque l’activité orageuse se termine, la dépression dans le sillage et l’anticyclone se dissipent en même temps.
Se produisant à petite échelle, il était difficile d’identifier la dépression dans le sillage avec les réseaux classiques de stations météorologiques dont les emplacements se trouvent souvent à plusieurs dizaines ou des centaines de kilomètres l’un de l’autre. Il avait été théorisé par les chercheurs comme Tetsuya Théodore Fujita dès 1955 mais ce n’est qu’avec l’implantation de réseaux plus denses, dits mésonets, qu’il a pu être observé[4].