Il s'agit d'une des nombreuses versions peintes par Titien et son atelier. Le sujet a eu un succès évident: après la première Danaé, conservée au musée de Capodimonte de Naples, il a été suivi par beaucoup d'autres.
Par rapport aux autres versions, il est évident que la qualité est ici moindre. Il suffit de regarder le visage déformé de Danaé, la vieille femme maintenant réduite à une figurine, le traitement des cheveux et d'autres caractéristiques. Vittorio Sgarbi a marqué récemment comme résultat d'une «excitation incontrôlée» l'attribution de cette peinture à Titien, «en dépit de l'opposition des grands spécialistes du maître, avec une servante si maladroite que même indigne de l'atelier»[1].
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