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Duché de Bourgogne

duché féodal entre les IXe et XVe siècles / De Wikipedia, l'encyclopédie libre

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Le duché de Bourgogne est, entre les IXe et XVe siècles, une principauté féodale, puis, entre les XVIe et XVIIIe siècles, une province du royaume de France, dont la capitale est Dijon.

Duché de Bourgogne

8801477
1477  1790
910 ans

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
La Bourgogne à la veille de la Révolution parmi les anciennes provinces de France découpées dans les frontières contemporaines[1].
Informations générales
Statut Duché (880-1477)
Province du royaume de France (1477-1790)
Capitale Dijon
Langue(s) Français, bourguignon (dialecte), francoprovençal
Religion Catholicisme
Histoire et événements
880 Création
1005 Arrivée au pouvoir des ducs capétiens
1361 Mort de Philippe de Rouvres : le duché passe à la maison de Valois
1477 Bataille de Nancy ; retour à la Couronne
1526 Traité de Madrid

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Il doit être distingué du comté de Bourgogne, fief du Saint-Empire romain germanique, situé à l'est de la Saône. Les comté et duché de Bourgogne sont apparus après le partage de l'Empire carolingien entre les trois fils de Louis le Pieux au traité de Verdun (843), dont une conséquence a été la division de l'ancien royaume de Bourgogne.

Issu du royaume des Burgondes (411-534), devenu royaume de Bourgogne à l'époque franque (534-843), le duché de Bourgogne est, à partir de 898, successivement tenu par trois dynasties : les Bosonides, les Robertiens, puis une branche cadette de la dynastie royale des Capétiens, avant d'être octroyé en 1363 à un fils cadet du roi Jean le Bon, de la dynastie royale des Valois.

Sous les ducs de la maison de Valois-Bourgogne, issue de Philippe le Hardi (Philippe II de Bourgogne), le duché s'inscrit dans un puissant ensemble de fiefs français et impériaux, aujourd'hui désigné comme l'« État bourguignon ». Les ducs de Bourgogne qui règnent de père en fils de 1363 à 1477, Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire, donnent une telle extension à leurs possessions, notamment aux Pays-Bas, que Charles le Téméraire tente d'en faire un royaume indépendant. Mais ses ambitions se heurtent à une coalition des cantons suisses confédérés et du duc de Lorraine, soutenue par Louis XI, son ennemi depuis l'humiliation de Péronne (1468). Charles le Téméraire trouve la mort en janvier 1477, vaincu devant Nancy.

Son héritière, Marie de Bourgogne, est rapidement attaquée par les armées de Louis XI (guerre de Succession de Bourgogne). La guerre aboutit à la cession du duché de Bourgogne au roi de France (traité d'Arras, confirmé par le traité de Senlis de 1493).

Le duché reste désormais dans le domaine royal français et devient une province, à la fois gouvernement militaire et ressort des États de Bourgogne et du Parlement de Dijon. C'est aussi par la suite le ressort d'une généralité.

Le territoire du duché aboli en 1789 est réparti en 1790 entre les départements suivants :