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homme de théâtre et critique littéraire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Porché est un écrivain français, poète, dramaturge et critique littéraire, né le à Cognac et mort le à Vichy[1].
Naissance | |
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Décès |
(à 66 ans) Vichy (Allier) |
Nom de naissance |
Pierre Louis François Porché |
Pseudonyme |
François Chagrin |
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Fils de Pierre-Louis Porché, commis-négociant à la naissance de son fils, et Marie Joséphine dite Léontine Dupond, François Porché a un frère aîné né l'année précédente : Alfred Porché, futur vice-président du Conseil d’État. François Porché fait ses études au lycée de Cognac, où il est le condisciple de Jérôme Tharaud. Il fait ensuite des études de droit à Paris (il obtient une licence) et y exerce la profession d'avocat pendant deux ans[2]. À partir de 1902, il participe aux Cahiers de la Quinzaine aux côtés de Charles Péguy et d'Alain-Fournier.
En 1907, il décide de quitter la France et part en Russie, où il enseigne comme professeur de littérature française en tant que membre de l'Alliance française de Moscou[2], ainsi que comme précepteur dans une riche famille. Ses traversées de la Russie durant quatre ans[2] lui inspirent un premier recueil de poésies. Il revient en France en 1911 avec son épouse Ekaterina Gaïdoukoff et un fils, Wladimir. Il gardera toute sa vie l'amour de la Russie.
Après avoir effectué son service militaire au 107e régiment d'infanterie à Angoulême en 1898-99, il est réformé en 1903 "pour affection organique du cœur". Ayant obtenu sa réintégration dans l'armée décembre 1912, il est mobilisé comme soldat au 94e régiment territorial d'infanterie et envoyé sur le front de Belgique (Yser)[3] où il contracte une grave pneumonie qui crée des lésions tuberculeuses aux poumons conduisant à sa réforme en décembre 1914[4]. Sa santé en sera altérée pour toujours et précipitera son décès précoce. Il compose néanmoins un Poème de la tranchée évoquant son expérience du conflit. Séparé d'Ekaterina, il épouse en 1923 Madame Simone[5], comédienne et femme de lettres, née Pauline Benda, l'ancienne compagne d'Alain-Fournier. Elle lui survivra pendant plus de quarante ans et illustrera le nom de Madame François Porché pendant soixante-deux ans.
Après la guerre, il se lance dans l'écriture et la représentation de pièces de théâtre. Avec les événements mondiaux, son écriture et ses préoccupations deviennent de plus en plus politiques. Chroniqueur à L'Illustration, il stigmatise à la fois l'américanisation et le communisme (Tsar Lénine, 1930).
Il obtient une certaine renommée en écrivant sur les poètes « maudits » du siècle précédent (Baudelaire, surtout Verlaine) et de son siècle (Tristan Bernard). Il consacre également des études à Léon Tolstoï. À la suite de la publication de L'Amour qui n'ose pas dire son nom en 1927, il échange avec André Gide des lettres qui figurent désormais en annexe de Corydon.
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