Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
M.E.R.7 (anciennement Edicorp Publications, Future France puis Yellow Media) était un éditeur de presse français, filiale du fonds d'investissement LMBO. Il détenait 15 publications spécialisées dans l'informatique et le jeu vidéo représentant une diffusion mensuelle de près de 300 000 exemplaires[1]. Son siège social était situé au 4 rue de la Paix à Paris. Durant un certain nombre d'années, Future France (M.E.R.7) était le principal éditeur de presse de jeux vidéo en France, appartenant à Future plc jusqu'en 2007, ce dernier ayant racheté Hachette Digital Presse en 2003.
M.E.R.7 | |
Création | , sous le nom d'Edicorp Publications |
---|---|
Dates clés | , rachat par LMBO |
Disparition | 2012 |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Paris France |
Direction | Francis Jaluzot (Président) Francis Folliot (Directeur général) |
Activité | Groupe de presse |
Produits | Magazines et sites web de high-tech et de jeux vidéo |
Société mère | LMBO Finance FCPR, Fondation du Littoral |
Sociétés sœurs | Canal Jeux Vidéo (JVN.com) |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Edicorp Publications est créée le [Note 1],[2] par trois amis : Dave Habert, Jean-Michel Durand et Didier Macia[3],[4]. La société édite les revues informatiques Windows News, Home PC et CD-ROM Magazine, à parution mensuelle et diffusés entre 35 500 et 80 000 exemplaires[3],[5]. Entre 1994 et 1995, le chiffre d'affaires d'Edicorp passe d'environ 48 000 000 francs à 67 000 000 francs, soit une croissance de l'ordre de 40 %[3].
Au cours de l'été 1996, la société est rachetée par le groupe britannique Pearson pour un montant non divulgué, et devient filiale à 100 % de Pearson New Entertainment, la filiale presse à centre d'intérêt de Pearson[3],[4]. Selon Didier Macia, l'opération doit permettre à Edicorp d'« accélérer son développement en s'appuyant sur un groupe de dimension internationale[3] ». Entre juin 1996 et avril 1998, le nombre de titres publiés par Edicorp passe de trois à huit. Ce nombre se voit porté à treize les semaines qui suivent, avec le lancement au cours de cette période de Computer Arts, Next Games, PC Max, .Net Pro et PlayPower, abordant respectivement l'art et le design sur ordinateur, les jeux vidéo, l'utilisation de l'ordinateur à la maison, internet au service de l'entreprise, et la PlayStation[4],[6]. Quatre de ces titres sont inspirés de magazines britanniques existants, et tous sont vendus avec un bonus : un ou plusieurs CD-ROM, un supplément éditorial, une couverture dorée ou un prix réduit, le but étant, selon Didier Macia, de « donner au lecteur le sentiment qu'il en a pour son argent[4] ». Edicorp, qui a atteint en 1997 une diffusion cumulée de 500 000 exemplaires mensuels, et a réalisé un chiffre d'affaires de 145 000 000 francs et un résultat net de 15 500 000 francs, investit 15 000 000 francs dans le développement et la promotion de ces cinq titres[4],[5]. Le groupe recrute environ quinze personnes par mois et vise les 600 à 700 000 000 francs[Note 2] de chiffre d'affaires en 2001, avec la publication d'une cinquantaine de magazines[4].
En avril 1998, Pearson vend le groupe de magazines Future plc et la société Edicorp Publications à Apax Partners pour 142 millions de livres[5]. L'année suivante, Edicorp continue à accroitre ses parts de marché dans le secteur de la presse informatique et jeu vidéo en lançant la version française de Computer Music, ainsi que Consoles Max et Game On[7],[8]. Le 6 juin 2000, Edicorp Publications devient Future France[9] pour renforcer la présence de la marque britannique dans le monde[réf. nécessaire]. En octobre 2000, Future annonce avoir obtenu les droits d'édition sur tous les territoires, y compris la France, du futur Xbox : Le Magazine Officiel, accompagné de son DVD de démonstrations[10]. La revue est lancée au printemps 2002, simultanément avec la console de Microsoft[11].
Consoles Max est un magazine de presse spécialisé dans les jeux vidéo sur consoles de tous types : PlayStation, PlayStation 2, Nintendo 64, Dreamcast, Xbox, Game Cube, Game Boy, etc. C'est l'adaptation française du magazine britannique GamesMaster (en). Le magazine compte 51 numéros parus entre juin 1999 et janvier 2004 ainsi que différents hors-séries. Les deux premiers numéros coûtaient 18 francs. En 2000, le titre est répertorié par le ministère de la Culture dans la catégorie Presse des Loisirs / Loisirs informatiques[28].
Game On est un magazine à parution mensuelle consacré aux jeux vidéo sur consoles, PC et en arcade. Le magazine est lancé en juin 1999[29]. C'est l'adaptation française du magazine britannique Arcade. En , « Game On se transforme en Game Over »[30] : la publication du magazine est arrêtée au numéro 10.
Next Games est un magazine à parution mensuelle consacré aux jeux vidéo sur « toutes les plates-formes » (consoles, PC, arcade), à destination des « joueurs les plus exigeants »[31], lancé en mai 1998[6]. C'est l'adaptation française du magazine britannique Edge. Next Games est un échec et sa suppression a lieu en novembre 1998, avec le numéro 6[32],[33].
PlayPower est un magazine à parution mensuelle lancé le 27 mai 1998, au prix de 25 francs[31]. C'est l'adaptation française du magazine britannique PlayStation Power[34]. La revue se destine aux « accros de la PlayStation[31], », et ambitionne de « leur donner les clés du voyage jusqu'au bout du plaisir[34] ». L'éditorial du premier numéro, signé par le rédacteur en chef Laurent Defrance, promet « des reportages sur les plus grands jeux, des infos venues du monde entier, des critiques impartiales, et surtout des solutions complètes qui vous sauveront du désespoir[35] ». Le premier numéro est accompagné de deux suppléments de 52 pages de trucs et astuces et de solutions[31]. La publication s'arrête en .
X64 Magazine est un magazine à parution mensuelle[Note 3] lancé en , consacré à la Nintendo 64. C'est l'adaptation française du magazine britannique N64 Magazine. Il est régulièrement accompagné d'un supplément tel qu'une cassette vidéo, un CD ou un livret d'astuces. La publication s'arrête au numéro 28 en [36],[37],[38],[39].
Siège social de l'éditeur | 4 rue de la Paix, 75002 Paris |
Siège des magazines | 101-109 rue Jean-Jaurès, 92300 Levallois-Perret |
Service abonnements | 18-24 quai de la Marne, 75164 Paris cedex 19 |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.